LE WOKISME INTRINSÈQUEMENT PERVERS (DEUXIÈME PARTIE)

LE LOUP EN BERGER NE FAIT QUE SON TRAVAIL

Nous avons vu dans l’article précédent que le pape Pie XI donnait trois exemples de la perversion intrinsèque du communisme à partir de trois cibles préférentielles : les hommes de bonne volonté apparente, les médias ou associations multiples et les chrétiens sensibles aux sirènes. Ulysse, pour sauver son équipage et lui-même, s’était fait attacher à son mât et avait fait boucher les oreilles de ses rameurs. Nous trouvons souvent chez les poètes des lignes de conduite éternelles. Au moins chez les plus libres d’entre eux.

Ces trois exemples suffisent-ils à la qualification du communisme comme « intrinsèquement pervers » ? Certainement pas s’ils sont isolés et déconnectés des buts destructeurs du communisme. Car le fond du débat git ici. Les moutons les plus proches de l’égorgement ne croient pas au loup déguisé en berger. La Fontaine nous a déjà conté l’histoire : C’est à la voix que l’on reconnaît le prédateur. Encore faut-il avoir l’oreille fine. Cela s’apprend.

Mais un loup reste un loup, un animal carnivore qui mourrait de faim s’il n’attrapait quelque proie. Au mouton d’avoir l’ouie fine, l’alarme facile et les jambes alertes. C’est dans l’ordre de la nature, laquelle se passe de notre morale autant que de notre science, derrière lesquelles se cachent trop de loups déguisés. La crise intellectuelle et financière du Covid, le lavage de cerveau de Big Pharma et de ses compagnons de route nous en ont donné un exemple. Ce n’était qu’une répétition. Maintenant, les grandes manœuvres sont lancées. Et bien des moutons n’ont encore rien compris. Tant pis pour eux.

Les moutons, en tant qu’animaux, n’ont pas de devoir, seulement des instincts et des fragilités inhérentes à leur conformation. Mais les hommes-moutons manquent à tous leurs devoirs lorsqu’ils ne se rebellent pas contre les hommes-loups.

LA PERVERSION : LE PROPRE DE L’HOMME LE PLUS SALE

On confond trop souvent le pervers avec le malfaisant. Certes, la malfaisance est l’un des pôles moteurs de ce système. Mais s’en tenir là consisterait à qualifier comme pervers le moindre des pickpockets, l’abruti qui cogne sur la voiture qui ne démarre pas assez vite au feu rouge, ou d’autres énergumènes dont nous préférons éviter le contact.

Il n’est pas dit qu’en montant dans la gamme des agressions, nous trouvions systématiquement des pervers. Même dans le cadre des prédateurs sexuels, on a trop tôt fait d’utiliser le terme pervers, là où il peut n’y avoir que satisfaction brutale d’un besoin anormal. C’est déjà beaucoup, beaucoup trop, et devrait mériter les punitions exemplaires et les mises à l’écart nécessaires, à vie s’il le faut.

La perversion n’est pas un simple mensonge de circonstance, un déguisement de loup en berger ou autre désinformation dont la Gauche nous a déjà fourni bien des exemples. La perversion est le système de pourrissement le plus élaboré qui puisse jamais atteindre notre cerveau, nos pensées, nos comportements, nos relations aux autres, notre dignité, notre humanité.

Fait fondamental, la perversion s’accompagne de la jouissance du pervers à perpétrer son acte… quelle qu’en soit l’intensité dramatique. Ce n’est pas la satisfaction du voleur qui emporte le butin espéré et échappe à la police. C’est la jouissance quasi orgasmique qu’éprouverait ce même voleur à dépouiller ou à meurtrir sa victime, en sachant que celle-ci en verra sa vie basculer vers le pire.

Telle est la perversion active.

Mais, comme l’esprit humain, un fois franchies certaines frontières, n’a plus de limites, il faut y associer la perversion passive : celle par laquelle le passant, le témoin, se détourne de la victime, n’élevant ni obstacle ni même témoignage à l’encontre du pervers et de son acte.

LE WOKISME : LA PIRE DES PERVERSIONS ACTIVES

Dans cet article il n’est nullement question de l’homosexualité, connue et adaptée dans toutes les civilisations, mais seulement du wokisme dont nous voyons chaque jour l’exhibition.

Il faut dire, répéter, hurler que la propagande qui s’attaque aux bases de la personnalité des enfants ou adolescents en ce qui concerne leur positionnement comme hommes ou femmes ne tend qu’à détruire des organismes en formation et à construire des zombies du sexe, baladés en genres absurdes, déstabilisants, fournisseurs de désadaptation sociale et de déséquilibres personnels. On voit avec quelle timidité et quels regards absents les promoteurs de cette perversion « oublient » d’évoquer les malaises profonds, dépressions et jusqu’aux suicides des d’adolescents tombés dans leurs griffes. Les pédopsychiatres témoignent de leur inquiétude devant l’apparition de suicides d’enfants.

Il s’agit bien là d’agresser, de biaiser, de détruire les bases d’un des éléments fondamentaux de l’humain : la vie sexuelle.

Car, si le coït est commun à l’homme et aux animaux  les fonctions profondes en sont totalement différentes (hors quelques rares espèces comme les bonobos) : il s’agit pour l’homme de créer des liens d’assurance et de réassurance pour soi-même et le ou les partenaires.

La perversion, qui reste le pire des crimes de l’esprit humain contre lui-même, est l’apanage du wokisme qui en est la manifestation la plus déchaînée, pire que le communisme et le nazisme, malgré la catastrophe mondiale que ces deux monstres de Gauche ont déclenchée.

Car si le communisme a voulu créer l’homo sovieticus au prix de tant de crimes, au moins n’a-t-il pas voulu pervertir la part sexuelle de la croissance des adolescents. Pas plus que les Jeunesses hitlériennes. Au moins – en dépit de toute l’horreur qui accompagnait ces mouvements – les jeunes, garçons et filles, avaient pour mission de s’endurcir pour servir leurs pays, mais aussi, de dénoncer les cas familiaux de résistance aux consignes officielles. Une autre forme de destruction sociale.

Or, que voyons-nous avec le wokisme ? Le trouble systématique induit dans les jeunes cervelles, la confusion des sexes en genres et des genres en n’importe quoi. Maintenant, combien de ces cerveaux déséquilibrés sont fiers de se dire écumoire un jour, cheval un autre, et ainsi de suite !

Et le comble est que la lâcheté de la civilisation occidentale valide cette destruction. L’écriture prétendue inclusive – en fait destructrice, pas seulement de la grammaire – a dérivé vers l’identité sexuelle, trouvant en neutre un qualificatif déqualifiant ouvrant la porte à tous les délires.

Et les pires pervers s’engouffrent dans la brèche. Il faut voir leur joie vicieuse à chaque embrigadement de victimes, jusque dans les plus basses classes d’âge… en attendant la chute du château de cartes qu’est devenue la France et l’Union européenne avec.

Comment en sont-ils eux-mêmes arrivés là ? Par quelle mélange de victimes devenues prosélytes, ou de pervers profonds se découvrant à la surface du monde ? Voici de belles études en perspectives pour les psychiatres du monde entier. Combien de troubles chez leurs victimes directes, mais aussi dans les familles où ces mutants d’un nouveau genre se chargeront de dénoncer, en les inventant si besoin, les agressions trans-trouducul-obes dont ils se prétendront victimes.

S’en prendre aux enfants de cette façon, ni Staline ni Hitler, ces deux sombres représentants de la Gauche d’alors, ne l’avaient osé. La vague de déconstruction venue des USA avec la bénédiction de nos gauchistes et béats de service l’a fait.

Plus haut, j’évoquais l’image du château de cartes. Revenons vers un autre jeu qui avait pour nom la théorie des dominos. Les USA l’avaient utilisée pour valider leur politique interventionniste mondiale. L’Histoire repasse-t-elle les plats ?

MAIS LA PERVERSION PASSIVE

Une fois de plus, il faut oser dire que le mal ne peut se répandre que sur des terrains favorables. L’Occident nous en montre chaque jour de nouveaux exemples. Le wokisme n’en est qu’un parmi d’autres, avec la spécificité de viser spécifiquement les plus jeunes et les plus faibles.

Mais pourquoi tant de complicité ? Quels avantages en tirent les complices ? Des comptes en banque mieux fournis ? Des sinécures ? Des décorations à cent sous ? Des quoi ? Peut-être une jouissance intime née de complexes boueux en ébullition. Peut-être rien ! Une attirance lâche et larvaire vers la mort putride de cerveaux déjà dégradés ?

Peut-être l’Occident mérite-t-il de mourir. Peut-être a-t-il accumulé les veuleries jusqu’à atteindre le point où les charognards se précipitent au festin ? D’autres forces de vie se préparent à la curée. C’est déjà la laideur en marche et le pourrissement qu’elle annonce.

Et dire que des cerveaux mal lavés se préoccupent de « sectes », s’élèvent contre des « extrêmes », des « ultras » et ferment les yeux et les oreilles, aveugles et sourds aux glapissement des hyènes et des vautours.

Nous vivons dans un siècle d’abrutissement pervers comme il n’y en eut jamais avant nous.

Au moins, certains se lèvent et dénoncent cette perversion. Seront-ils entendus ? Ou seront-ils condamnés ? N’oublions pas les collusions indignes de la politique et d’un certain syndicat de la magistrature. N’oublions pas, non plus, l’hypothèse d’un réveil brutal.

Antoine Solmer

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