Il est des moments où je me demande pourquoi, pour quoi et pour qui j’écris, sur ce blog et ailleurs. La réponse est dans l’article de Claude. Donc, écrivons, nous sommes les descendants des distributeurs de dazibao.
Seul problème : de quelle époque des dazibao ?
Antoine Solmer
大字报 大字报 大字报,
Les Empires coloniaux : grandeur, décadence… et gros mensonges
Il est des sujets dont la soi-disant “bonne conscience” (tu parles !) à la mode interdit toute mention conforme à l’Histoire. Pour les cuistres illettrés qui règnent sur la presse et les ondes officielles, seul ce qui est conforme au gigantesque mensonge qui est leur “vérité” est permis, et le “ce qui s’est vraiment passé” n’a, tout simplement, jamais existé. C’est le cas de la vérité sur la colonisation, sujet sur lequel ces cuistres interdisent tout simplement ce qui n’irait pas dans leur mauvais ‘bon sens’’ absurde : seul leur mensonge est réputé vrai.
Comme tous les ex-enfants de ma génération, j’ai bien connu – et aimé – le monde, aujourd’hui honni voire banni, des grands empires coloniaux dans lequel s’est déroulée notre enfance. À tout seigneur, tout honneur : l’Empire britannique marquait insolemment les grandes cartes murales “Vidal-Lablache” , alors seul ornement de toutes nos salles de classe, d’un rose que nous trouvions criard à côté du violet pâle de l’Empire français, certes plus petit, nous disaient nos maîtres, mais bien plus beau (pleins de respect, nous n’avons jamais osé leur demander en quoi il était plus beau !). En y ajoutant les empires portugais et belge, plus réduits… le tour du monde était vite fait. Aujourd’hui, tout est vraiment différent : une fausse haine fabriquée de toutes pièces par des semeurs de “m…pagaille” est responsable de presque tout ce qui ne tourne plus rond sur notre pauvre planète).
Un demi-siècle d’inventions biaisées à l’extrême mais permanentes dans leur fausseté sont repris en toile de fond par une caste journalistique dont je ne comprendrai jamais pourquoi elle a délibérément fait le choix d’un mensonge dystopique qui ne peut déboucher que sur d’immenses catastrophes en série – résultat affreux dont nous commençons à voir les prémisses et les contours. Ces cavaliers d’apocalypse ont réussi à détruire (en partie, pour le moment) tout ce qui était vrai, au seul profit d’un logos en forme de pathos qui ne laisse plus la moindre place à la fraternité entre les hommes, à quelque forme que ce soit d’Entente cordiale, ne laissant comme seules voies de sortie que la haine, le rejet de l’autre (parce qu’il est “autre”), et une interprétation vicelarde de faits qui ne se sont jamais passés comme étant une “vérité” (?) officielle. Ces “prophètes de malheur”, voudraient nous faire croire que “c’est comme ça que ça se serait passé”.
La vérité peut certes être parfois cruelle, mais elle ne peut jamais être “méchante”, et sans doute est-ce pour cela qu’elle est si mal traitée en ce triste XXIe siècle où la violence et la haine semblent devenir une nouvelle “norme”. Ce n’est donc pas se mal comporter que de rappeler quelques vérités que les hommes modernes ont oubliées sous la pression des menteurs, de la mode, et de l’agression progressiste, mais que l’Histoire, elle, ne pourra jamais nier puisqu’elles sont vraies. Par exemple, il est sain et bon (et vrai, en plus), de rappeler que pas une seule des vertus que nous, occidentaux, avons tendance à croire éternelles et mondiales, n’avait la moindre place dans aucun de ces pays sortis par nous du néant d’où ils ne pouvaient ni ne savaient s’extirper – en fait, ils n’en avaient même pas la possibilité de l’idée, tant elle était loin de tous leurs systèmes de référence – pour ceux qui en avaient un : c’est tout de même la colonisation qui a “fabriqué” les frontières que les actuels dirigeants nous opposent comme “éternelles et intangibles” et qui a instillé la notion d’État et de Nation… qu’ils brandissent contre nous lorsqu’ils n’arrivent pas à traiter leurs problèmes intérieurs…
Ni les principes philosophiques fondamentaux (par exemple la liberté ou la tolérance, qui nous viennent de notre héritage athénien), ni nos règles civiles (citons la prééminence du Droit, la Cité et la Nation… issues de notre culture romaine), ni les bases de notre civilisation, fille de la Révélation christique reprise par des enseignements de l’Église (je pense à l’égalité ou à la fraternité, parmi tant d’autres) n’ont eu le moindre début de racines dans les autres civilisations, où non seulement elles n’ont jamais eu pignon sur rue mais où elles n’ont jamais été ne serait-ce qu’envisagées
Il ne s’agit pas de proclamer ici la supériorité de telle civilisation sur telle autre, mais de constater l’impossibilité de retrouver tels critères retenus par l’une dans les autres –pratiquement dans toutes les autres… Ceux qui ont prétendu comprendre la différence entre la civilisation japonaise et la nôtre – pourtant si proches sur le plan économique – comprendront ce dont je parle ici : ils ont toujours fini par tomber de haut ! Le résultat est parfois surprenant et souvent catastrophique : les dirigeants actuels passent leur temps à prononcer des mots dont ils ignorent tout : le sens, la valeur, le contenu, les non-dits, et les conséquences… à propos, notamment car c’est le cas le plus fréquent, le plus douloureux et le plus dangereux, de l’islam, dont moins ils savent et plus ils “causent à tort et à travers”, contre toute sagesse, toute évidence et toute vérité.
Au temps où “l’Orbis” tendait à se confondre avec “l’Urbs”, Rome compta jusqu’à 30000 “dieux” de toute couleur et de toute origine, en croyant pouvoir faire “siens” tous les dieux croisés ou conquis dans l‘Imperium. Le résultat a été celui qu’on pouvait attendre : l’effondrement progressif mais sans appel du plus puissant et du plus immense empire qui ait jamais existé, dont il ne reste, en gros, que quelques constructions qui tombent en ruine… tout comme on peut s’attendre – sans grand risque de se tromper – à ce que ne restent de notre civilisation, dans un futur plus ou moins lointain, que les ruines violées, pillées et profanées de nos Cathédrales, qui furent pourtant si magnifiques lorsqu’elles ne servaient qu’à adorer le Dieu de nos Pères…
Il ne fait pas de doute que l’affreuse petite chanson actuelle – si honteusement soulignée et mise en scène dans la folle réécriture de l’Histoire qu’a été la déplorable et mortifère cérémonie dite d’Ouverture des Jeux Olympiques (en réalité une affreuse mise en scène de la mort souhaitée de notre ex-merveilleuse civilisation par les ennemis déclarés de toute humanité qui ne semblent compter que sur la généralisation du phénomène“drag queen” pour repeupler la France), trouve dans le gros mensonge colonial ou prétendu tel de quoi alimenter et justifier (croient-ils) la condamnation à mort de l’homme blanc et de l’ensemble de son œuvre – qui a pourtant été si profitable et si bénéfique à ceux-là mêmes qui passent leur temps à vomir sur ce qu’ils inventent qu’elle aurait pu être… s’ils en avaient été , eux, les “leaders”, dans le genre “faites ce que je dis, mais pas ce que je fais”.
Si chacun, chaque jour, à son poste, dans son rôle, avec ses moyens – si faibles soient-ils – ne se lève pas et n’entre pas en résistance active contre les mensonges que déchaîne le pouvoir politico-journalistique qui nous assassine (peu à peu, mais dans un mouvement uniformément accéléré), nous n’aurons plus le droit de nous plaindre. D’ailleurs, nous ne serons plus là pour le faire !
H-Cl.