A la recherche de la vérité … ( III ) Aïe ! Le réveil va être dur, dur…

  Ce n’est pas pour rien qu’il n’existe aucun mot, en arabe, pour traduire cette invention-aux-allures-de-mythe faite par les “collabos” de l’Europe décadente : “l’islamisme”... C’est un cache-misère qui permet à ceux qui refusent de voir le jour en plein midi, à ceux qui ont peur de leur ombre et à ceux qui sont prêts à tout pour ne pas avoir d’histoires – donc ceux qui seront en premier éclaboussés par les conséquences de leur lâcheté, ceux qui seront le plus stigmatisés et ceux qui auront, comme le disait Churchill, “et le déshonneur, et la guerre”… de ne pas regarder le monde, tel qu’il nous emporte vers notre mort… qui était évitable.

Au cours des 4 derniers mois, annexés, pollués et oblitérés par ce que Macron (relayé par la Presse) avait décidé qu’étaient “les grands soucis d’inquiétude des Français” (covid, Ukraine, pouvoir d’achat, dans cet ordre ou dans un autre, au gré des sondages), à l’exclusion de tout thème évoqué par Éric Zemmour – et le plus incroyable, c’est que ça a marché ! –, avant de se mélenchonniser vers l’écologie pathologique et les iso-crimes dits “sociétaux”, dans l’espoir minable de ramasser quelques voix, il a été pratiquement interdit aux Français de parler de l’islam – pourtant bien plus menaçant pour notre futur que les sautes d’humeur imaginaires attribuées à Poutine, tant que l’OTAN et Ursula von Der des der ne le poussent pas à bout. Mais le “Grand remplacement” en cours a été (dé) classé “pas intéressant” par le pouvoir, qui a fait une croix – je devrais dire : un croissant ! – sur ses conséquences pourtant glaçantes : le grand remplacement de la civilisation judéo-chrétienne par l’islam est le schéma qu’appellent de leur vœux les progressistes mondialistes.

Ils ratiocinent autour d’une idée fixe : “l’islam et l’islamisme sont- t-ils une seule et même chose ou pas ?”, et ils répondent, sans savoir pourquoi, par la négative, en ressassant, toujours sans raison valable, que l’islam serait “une religion de paix et d’amour”. Le seul commentaire admis, c’est : “Mais moi, j’ai un ami musulman qui n’est pas islamiste !” (NB : ce brave type-là, que de gens le connaissent !). Et on a beau répéter qu’il n’existe pas de mot en arabe pour traduire “islamiste”, ça ne dérange personne. Pour rire un peu, “un islamiste” pourrait être à l’islam ce qu’un “catholiciste” serait au catholicisme : un néologisme, inutile car dénué de sens !

D’ailleurs, les musulmans eux-mêmes ne se posent pas cette question : pour eux, islamique et islamiste se traduisent par “islami”… ce qui est normal, s’agissant d’une seule et même chose. Sous la pression insistante de l’Occident masochiste, le monde arabe, trouvant le concept intéressant pour leur projet, a fini par inventer une traduction de ce fantasme français d’un islamisme radical indépendant de l’islam (c’est ce non-concept qui bloque toute pensée chez Macron) et on entend (mais c’est très rarement) parler “d’islamioui” (pluriel : islamiyoun), mots qui restent confidentiels et peu compris, parfois utilisés pour semer la confusion et pour dénoncer et stigmatiser tout ce qui vient de France, comme y tient si fort Macron.

Il faut rappeler que ces deux vocables étaient synonymes depuis le XVIIe siècle, comme ils l’étaient encore dans ma jeunesse et même il y a très peu de temps encore : le “Grand Larousse du XXe siècle en 6 volumes”, qui était LA référence de toutes les familles françaises jusqu’à la révolution internet, était très clair (je cite) : “islamique = relatif au monde musulman” et “islamisme = religion des musulmans ; ensemble des pays qui la professent –NB on dit aussi islam”. La malignité intellectuelle de ce néologisme trompeur apparaît ici dans toute l’horreur manipulatrice d’une fausse confusion recherchée entre islam, islamiste et jihadiste… Les éléments de langage du président de la République ont créé et nourri une immense confusion sémantique, qui est comme du ‘’pain béni’’, récupéré et utilisé par les détracteurs et ennemis de la France (NB : on parlera une autre fois de l’immense – et réelle – responsabilité du président dans le rejet des jeunes immigrés à qui on raconte des mensonges sur l’histoire commune de leur pays avec la France… L’ayant entendu, Ils ne peuvent que la – et nous – haïr).

Les plus vindicatifs des “islamistes de combat” assimilent ce vocable au référentiel religieux, ce qui met ainsi tout adversaire politique dans une position d’infidélité à la parole divine… et ceci alors qu’il ne doit pas être facile de convaincre un “pur” qu’il est, lui, dans le mauvais chemin et vous, infidèle et inculte, dans le bon : c’est ridicule ! Refusant de voir la tendance de fond de l’islam qui refuse d’être découpé en tranches, Emmanuel Macron croit même que “Ce sont les extrémistes violents qui détournent la religion et qui commettent des violences au sein de l’islam” (rapporté par al-Jazeera). Mais, au fond, il n’a aucune intention de quitter son rêve “maso’’ et ses mauvaises idées, tant qu’elles ne sont pas installées partout. Et si les ennemis de la France utilisent aujourd’hui les mots présidentiels contre elle, c’est évidemment pour alimenter la confusion, ce qui est bien dans leur ligne de conduite et la poursuite de leur objectif de “Grand remplacement d’un monde amical par un méga-bordel” et de notre douce chrétienté par la violence de l’islam.

En résumé, il semble bien que le génie (?) français a fabriqué un mot “troublement multiple” pour noyer une vérité gênante que personne n’a le courage de regarder en face : l’islam est peut-être une religion – et comme telle respectable – mais c’est surtout un système politique que ses propres échecs ont transformé en machine de guerre et de conquête. Et le second prend le pas sur la première.   Aveuglés par l’influence du christianisme sur 100 % de leur système de pensée, nos “républicains-athées-laïcards-libres penseurs-déicides”, qui sont tous chrétiens sans le savoir (Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles”, disait Chesterton), ne peuvent pas se résigner à voir en l’islam autre chose qu’une religion christique (“Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime”)… et ils n’arrivent plus à se sortir du piège qu’ils ont refermé sur eux-mêmes… Il est à redouter que leur nullité culturelle et religieuse et la monstruosité des erreurs dans lesquelles ils continuent à nous faire tomber, prendra du temps à disparaître… Entre l’espoir fou et le réalisme cru, il reste un jeu de rôle qui s’étiole.

Car en face de notre nullité culturelle et de notre absence totale de références morales, intellectuelles et religieuses, il faut rappeler haut et fort l’existence d’un livre  terrifiant, “la Gestion de la barbarie” – 2018,  (cf. un résumé, dans notre “billet” du 21-09-2019). C’est un monstrueux brûlot, disponible sur le “Net”, qui se dit, en sous-titre, “un manuel pratique de conquête visant à la domination de la charia sur l’Europe, et à la substitution à la civilisation européenne par une civilisation islamique’’ (dans laquelle ils voient la seule religion susceptible de rendre les hommes heureux… d’après leurs critères… qui nous sont totalement insupportables en tout et sur tout). Ce document, officiel, détaille tout un modus operandi pour y parvenir : généraliser l’arabe (qui est “la langue de Dieu”, pour eux), le communautarisme, le financement des mosquées destinées à prendre la place jusque là occupée par les églises… en se servant de toutes les failles et des faiblesses de la société occidentale pour mieux y installer l’islam et la charia’a.

Ce “plan de conquête”, clairement écrit pour que l’Islam devienne “le nouvel horizon de l’Occident, lorsque les sociétés occidentales seront enfin multiraciales et multiculturelles’’, est une théorie mortelle à laquelle souscrivent nos gouvernants actuels (sauf les “populistes”, haïs de nos fausses élites)… tout en disant que rien  de tel n’existe : il s’agit d’un “complot”. Il est juste et bon qu’ils aient reçu une gifle aux élections ! Compte tenu de la nullité de tout notre personnel politique, ça ne suffira hélas pas à nous sauver. Il ne reste guère qu’un miracle, qui puisse le faire !

H-Cl.