L’article de ce jour, signé H.-Cl. a un mot en commun avec le plus récent mien. Vous le découvrirez facilement. C’est un nom propre, au sens de l’état civil. On peut même dire que le personnage auquel il appartenait est chaque jour le plus puissant de notre monde européen version Bruxelles, et même Bidenophile. Un comble, me diront certains. Et je réponds : non… la simple logique de la fin des pseudo-démocraties bananières. Seul petit problème, ce sont toujours les mêmes qui payent les pots cassés par les macroneurs de service. Je crois qu’il faut garder ce néologisme pour les générations suivantes. Non que le personnage éponyme soit responsable de tout. La catastrophe tient aux origines de la Ve et tout est parti en jus de boudin. Mais c’est lui qui a la pire g… de l’emploi.
Antoine Solmer
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Qui est responsable ?
Le logiciel des princes qui croient qu’ils nous gouvernent alors qu’ils nous mènent à l’abattoir tient en trois mots : “la transition verte”, un échec sanglant… leur satanée “mondialisation” (malgré son échec XXL)… et leur “Europe” qui n’est qu’une machine liberticide… Pour eux seuls, ces trois incongruités sont les seules clés du futur. Et si pas une seule n’a jamais marché… ce serait, à les écouter, “parce qu’il faut plus des trois !” (sic !), ce qui est une “dystopie”’. Tout le monde le sait (jamais la confiance en la parole officielle n’a été aussi basse), mais personne ne dit rien.
Cette énorme erreur d’aiguillage, on la connaît et on la subit depuis longtemps. En revanche, ce qui a surpris, c’est la vitesse de cette victoire du faux sur le vrai, obtenue à peu de frais (pour eux). Mais ils dominent tout avec une efficacité d’autant plus redoutable que le “système” est vraiment au point : il détruit tout, contrôle tout, ronge tout, avale tout, confisque tout… et ne produit rien en retour (au mieux, il redistribue… et encore… très mal !). La “crise agricole” vient de trouver une non-solution factice –puisque limitée à “un report temporaire’‘ : nos doctrinaires n’ont rien lâché !
En résumé : une “caste” sans mérites particuliers autre que son ambition croit avoir reçu en partage le pays et ses richesses (devenues des prébendes, des rentes à vie, et des copinages florissants. Cf le gouvernement annoncé ce jeudi soir), et a délégué à une Administration pléthorique, qui est surpayée au sommet et dont la base croule sous des avantages syndicaux et statutaires, mais immérités et indus, qui se fout comme d’une guigne des habitants, tour à tour “usagers”, assujettis ou contribuables, des “ceux qui ne savent pas et n’ont pas besoin de savoir’’, inférieurs aux ’‘ceux qui savent et décident”. Et, pour paraphraser Voltaire, “que croyez-vous qu’il arrivât ? C’est le contribuable qui creva !”.
On l’a un peu oublié, mais tant le mouvement des gilets jaunes que la révolte paysanne actuelle (son dernier rejeton à ce jour), sont nés de la jacquerie fiscale de la France dite périurbaine –en vérité stigmatisée–, cette France de la clope et du diesel (comme avait osé le dire le macronien pur jus Griveaux). Ces maltraités se sont révoltes une première fois en novembre 2018 contre la fausse écologie (fausse, mais douloureuse) et contre une inutile taxe carbone. Ils ont prévenu sans agressivité la France des villes qu’ils avaient deux mots à lui dire à propos. Mais cela fait si longtemps que les “français de souche” ferment leur gueule que ce simple ’’appel pour personne en danger” fut une surprise pour des bureaucrates habitués à un ’’entre soi’’ qui exclut le peuple.
Le pouvoir, pas aussi con qu’il en donne l’impression, a mis au point un gigantesque artifice pervers, factice, mensonger, nuisible, et j’en oublie : le covid, c’est-à-dire une fausse pandémie d’une fausse maladie mensongèrement prétendue gravissime qui a condamné les populations à être emprisonnés chez elles, à des limitations inutiles et injustifiables de leur liberté, dans des conditions d’humiliation extrême et des déluges de bêtises que personne de sensé ne croyait possibles (leur excès a créé l’’effet surprise’’ qui a rendu leur application possible)… La trouille a suffi à paralyser temporairement des révoltes justifiées et compréhensibles.
Avec cette malhonnêteté intellectuelle, le Pouvoir a acheté deux années de fausse tranquillité… exactement comme il est en train de le refaire sous nos yeux incrédules qu’une telle infamie puisse “marcher” deux fois de suite. Attendons la suivante : elle est inscrite, n’en doutons pas, dans les modalités de la fausse paix (faite de lassitude, de peur des violences policières, des impératifs de la ferme…) qui vient d’être achetée à coup de promesses dont aucune ne sera poursuivie à son terme, c’est d’ores et déjà écrit dans les textes.
La technostructure, jusqu’au sommet de l’Etat, a été contaminée par les deux vraies pandémies du temps, celles qui détruisent tout, partout, en permanence : la fausse écologie contr’écologique mortifère, assassine de toute douceur de vivre, mangeuse d’hommes, liberticide sans limite, et capable des pires gabegies, pour une menace inventée et fabriquée,(celle du Giec, de l’affreuse ado suédoise GretaThun-truc… et de Macron qui veut faire croire depuis hier qu’il pourrait avoir évolué, comme par miracle, sur ce point, fondamental pour son système de contre-références !) d’une part… et d’autre part, L’Europe-démolisseuse, qui a à peu près les mêmes symptômes et les mêmes conséquences (5 % des gens en veulent, et encore… pas pour tout !).. Ces deux pathologies se sont réunies dans le dernier avatar du mot “religion”, avec tous les excès et les menaces que peut contenir en elle-même une iso-religion (fausse, en plus !).. Or, si nous la laissons s’épanouir, croître et embellir, des siècles de malheur nous attendent…
Cette “France périphérique” si bien décrite par le géographe Christophe Guilluy, a explosé au grand jour, à la surprise du microcosme qui ne voyait dans ces appels à l’aide désespérés “aucune revendication convenable” (pour lui : seuls comptent les lieux communs de la vieille “doxa” de gauche, périmée depuis des décennies… mais seule acceptée sur les ondes officielles…). Le résultat fut à la hauteur de la qualité des gouvernants : il ne se passe rien. Dormez, braves g…cons, vous qui ne demandez que l’arrêt des taxes directes, indirectes, écologiques, annoncées ou cachées pour tout ce qui touche à l’agriculture… et à l’auto : le rêve pervers des énarques est que vous vous endettiez pour acheter des bagnoles conformes aux diktats de la pseudo-écologie officielle (obligatoire), tout en vous interdisant de rouler à des vitesses normales, de vous garer… et de “faire le plein” sans des heures d’attente ! Lénine, retourne d’où tu viens, tu as rendu totalement fous nos énarques et notre administration !
A chaque fois, c’est la même chose : au début, on entend la voix du peuple français, celui qu’on a oublié, celui qui trouve idiot de se serrer la ceinture à mort pour les bébés pandas, pour 12 dauphins par an dans le Golfe de Gascogne, pour la protection des fourmis Gnamptogenys striatula ou pour les erreurs volontaires des ayatollahs du Giec qui prétendent que le sauvetage éventuel de la planète justifie le fait de la rendre invivable à l’homme… alors que si elle doit être esquintée un jour, ce sera par des cycles gigantesques qui nous échappent en totalité, et pas par nos incursions infiniment petites dans les domaines de l’infiniment grand. Le masochisme tous azimuts n’est pas la solution. Ni le malheur du monde… ni Belloubet à l’Education nationale !
Mais ça ne pouvait pas durer : ‘‘le peuple peut être dangereux, vous savez…’’. Les médias et le monde politique ont donc officiellement relooké en douce l’immigration, après l’ISF : le risque n’est pas bien grand, car d’autres taxes, dés-indexations ou ponctions cachés, et le stupide IFI pèse lourd sur le redressement du pays et l’effondrement désormais évident, du secteur “Immobilier”). Et surtout, seuls les ralliés à la doxa la plus perverse (= la plus “à gauche”) ont droit à la parole, sur les ondes.
Les pauvres opposants, paysans, artisans ou retraités assassinés par la CSG à +25,53 %, épuisés par leurs fins de mois, sont tombés dans le piège… Mais comme ce sont des “purs” (NB : il faut un sacré culot pour les assimiler aux casseurs de l’ultra-gauche, aux pilleurs banlieusards et aux tueurs de flics que Darmanin, terrifié par leur capacité de nuisance, n’ ose même pas désigner par leur nom. Le “2 poids, 2 mesures” de nos pleutres est une indignité intellectuelle), il ne va pas être facile de les renvoyer au seul rôle que les ‘’élites’’ leur assignent : payer des taxes “à la con” et fermer leur gueule. Ils rentrent chez eux… mais ils reviendront.
Depuis le début de son règne, Macron a vraiment fait tout ce qu’il ne fallait pas pour fracturer la société française : progressistes contre conservateurs, femmes contre hommes, piqués contre “non vaccinés”, actifs contre retraités, homos contre hétéros, et jeunes contre moins jeunes… et voilà qu’il en rajoute une couche en opposant les classes moyennes supérieures aux classes moyennes mais pas supérieures… A la veille de la ‘’Saison 60’’ du Salon de l’Agriculture, les seules perspectives de sortie de crise sont… de ne pas en sortir, ou alors, par le bas du bas… Ah ! Si vous saviez comme j’aimerais me tromper !
H-Cl.
Cher auteur,
Comme tu le devines, je suis « Bide-nophile »…
En quelques jours, il nous aura ressuscité Mitterrand, Reagan… ????
Ah ! La grandeur de ces chers disparus ! Comme nous devons être reconnaissants à Biden de les ressortir de la naphtaline de leur éternité ! Et comme elle est fraiiche et charmante, cette neo-habitude de melanger le Mexique avec l’Egypte : deux immenses civilisations enfin rapprochées
Je te où vous suis gré de me rejoindre dans mon extase de vivre une aussi belle époque ! Bon week-end.
Voilà donc un cas très intéressant. Ce cher Robinette dégouline de moins en moins d’esprit, d’autant plus qu’il les appelle à la rescousse.
A. S.