Les trahisons multiples de la classe politique et de certains de ses représentants en particulier ne peuvent que pousser au dégoût. L’ensemble suivi et validé par l’imbécillité profonde de leurs électeurs y ajoute le mépris. Et l’avenir qui défonce les portes de l’ex-citadelle France plonge ses racines bien loin dans l’irruption du coup d’État qui a donné naissance à la Ve République. Pourtant, tout a été dit, écrit, prouvé, seriné même. Mais les bovins ont préféré le chemin docile de l’abattoir. Je les y laisse, puisque c’est leur destin.
Aujourd’hui, je reprends un extrait du livre de Georges Dillinger : Français d’Algérie, Face au vent de l’histoire. Ce texte a été publié en 2002 par cet homme exceptionnel. C’est dire si la situation actuelle n’a rien de nouveau, sinon son aggravation inexorable. Dillinger fut un parmi les nombreux qui ont vu, annoncé, clamé, montré, démontré les périls en même temps que leur profonde détresse. Car Georges Dillinger, aimait l’Algérie autant que la France, y compris les musulmans d’Algérie qui, rappelons-le sans cesse, étaient français aussi légalement que le vieux paysan du Berry ou d’ailleurs. Ces hommes, il fallait les respecter. De Gaulle se perdait en ses nuées, semant sa pluie. Nous en récoltons les tempêtes.
Il est des erreurs gravissimes. Lorsque des irresponsables les poursuivent, elle ne peuvent que devenir mortelles. En ces temps de macrono-barniérisme minable, quelle importance ?
Antoine Solmer
ω ω ω
La France paralysée par le politiquement correct (pp 152, 153)
Dès maintenant, combien de millions. sont-ils chez nous, encore Algériens ou déjà Français – trop souvent seulement Français de papier – : entre cinq et-dix millions. Combien seront-ils demain, côte à côte avec des millions d’autres en provenance des cinq continents…. ? Le droit du sol est une folie: Le regroupement familial en est une autre. La tolérance à l’égard des clandestins est encore une folie. Tout le monde le reconnaît en France…. sauf les lobbies. Seulement voilà, les lobbies tiennent la France entre leurs griffes comme une bête apeurée. Alors, à l’évidence, tout risque de continuer.
D’aucuns m’opposeront que j’étais pour l’Algérie française où un million d’Européens vivait au milieu de près de dix millions de musulmans. Oui. Mais il n’y a rien de plus différent que l’Algérie française que nous avons connue et la France algérienne vers laquelle nous nous acheminons. Car, en dépit des imperfections imputables aux puissances du Mal, l’œuvre de la France en Algérie l’avait fait respecter et aimer des indigènes. En portait témoignage leur engagement volontaire et massif dans les guerres que la France a eu à subir. En portait également témoignage le fait qu’il ait fallu que le prétendu F.L.N. tuât pendant huit ans pour faire basculer la masse arabo-berbère dans son camp. Au contraire,-dans la France du politiquement correct (G. Dillinger, 1998), rien ne porte à nous aimer et à nous respecter, ni même à nous craindre, des millions de déracinés qui ont déjà transformé tant de parcelles de la douce France en “zones de. non-droit”. La police ne pénètre plus dans ces quartiers où règnent la bête et la brute. On y attire dans des embuscades meurtrières le SAMU ou les pompiers : abominations qui ne se sont jamais connues dans l’histoire de France.
Les Français et bien des immigrés eux-mêmes en sont réduits à s’enfuir, abandonnant leurs maisons, leurs appartements. Et les lobbies et les médias qui tiennent l’État républicain au collier nous interdisent toute velléité de résistance. Ils tentent, même de nous interdire de dénoncer les faits, de propager la vérité et de proclamer la France en danger.
L’Arabe maghrébin a de grandes qualités. Mais il n’est pas un modèle de douceur. Sa mentalité n’a pas été marquée par les vertus de pardon et de charité qui sont le propre du message évangélique. Pendant plus d’un siècle, qu’il fût tirailleur algérien ou tabor marocain, il fut un combattant valeureux, ne ménageant pas son sang et encore moins celui de l’ennemi. C’est un homme rude, un précieux allié s’il vous estime ; mais un ennemi impitoyable – au sens littéral du terme – s’il vous méprise. Nous faisons tout pour être méprisés. Prétendre faire face aux exactions qui ravagent nos banlieues par la construction de bâtiments sociaux, la peinture des cages d’escalier, la formation professionnelle accélérée, par des quotas et de la discrimination positive est la pire des aberrations. Car c’est donner une prime au crime et au vandalisme. L’Arabe algérien et sa copie pervertie – pour ne pas dire dégénérée – qu’est l’actuel déraciné sont parfois des êtres frustres. Il obéit plus à sa passion qu’à son intérêt. Sa passion c’est l’amour si nous savons le susciter. C’est une haine et une violence inexpiables si notre bêtise et notre lâcheté nous empêchent de revenir à la raison et à la justice.
Quelle cuirasse d’optimisme, quelle indifférence; quel égoïsme faut-il pour ne pas voir que la France se meurt. Elle se meurt par l’envahissement ; mais plus encore par la déliquescence de toutes ses vertus millénaires, la désagrégation de sa société et davantage encore : elle se meurt physiquement par la dénatalité, déjà effondrée très au-dessous du simple seuil de renouvellement. Les millions d‘étrangers qui sont maintenant chez nous n’en profiteront pas : ils n’y aura rien à plumer sur le cadavre. Mais par contre, quel chaos en perspective dans ce qui deviendra une tour de Babel sans foi ni loi.
Français, comment pouvez-vous croire encore que c’est le sempiternel petit bulletin de vote quadriennal qui vous, permettra de sauver la France, berceau d’une civilisation magnifique et dont nous ne saurions être les dépositaires indignes ?
Georges Dillinger
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