BIENVENUE EN 2024

Avant-hier, nous évoquions les nombreux points négatifs qui devraient survivre à l’an nouveau. … Compte tenu de la disparition de ma chère épouse qui, après 68 ans de complicité et de rires, s’en est allée vers un monde que les croyants disent meilleur… 2023 ne me laissera pas un bon souvenir, d’autant plus que ce drame personnel n’est pas ma seule source de rejet des évolutions perceptibles du monde actuel : au delà des crises –plus ou moins “fabriquées”– qui font tant de dégâts, je constate l’effritement plus rapide que prévu d’un monde que mes souvenirs me décrivent, avec précision, comme infiniment plus susceptible de rendre l’Homme heureux que toutes les salades indigestes qui nous sont proposées aujourd’hui. Alors… à quoi ressemble le monde, début 2024 ?

Je ne sais pas comment vous, amis lecteurs, voyez la chose, mais en ce qui me concerne, je n’arrive pas à trouver ma seule paire de lunettes roses, lorsque je tente de me projeter dans les 12 mois qui nous séparent de la prochaine Saint Sylvestre… En revanche, mes quelques paires de binocles qui me font voir le monde dans des camaïeux allant de gris à noir foncé sont toujours à portée de main : je n’arrive plus à mettre une teinte autre que désespérante sur les sujets qui vont accompagner 2024 dans son entrée en scène.

Bonne Année ? Mais qui peut porter sur la guerre russo-ukrainienne ou sur la situation au Moyen-Orient un regard autre que “fou d’inquiétude’‘ ? A force de lâchetés plus grandes les unes que les autres, à force de myopie profonde et de déni du réel, à force de mauvaises analyses et de phrases toutes faites qu’on répète d’autant plus qu’elles n’ont aucun sens, à force de mots creux, de concepts absurdes, de clichés, de mensonges, de lieux communs mille fois récités comme s’ils étaient vrais, à force de prix Nobel qui sont à l’opposé de toute analyse sensée, et à force de suivisme des idéologies les plus inaptes, ineptes et in-opérationnelles (puisque d’inspiration ‘à Gauche’), nous sommes arrivés à fabriquer deux situations qui pouvaient être évitées, évidemment, mais qui revêtent aujourd’hui tous les affreux oripeaux de deux guerres de cent ans, puisqu’on en est déjà à 75 ans pour l’une et à 90 ans pour l’autre : l’épopée de l’Exodus date de 1947, et les terribles famines staliniennes en Ukraine, de 1933. Et dire que certains s’imaginent encore que les invocations, les évocations, les appels à vocations (dans le genre ’’deux pays”, ce dada de nos dirigeants qui n’a pas la moindre chance de voir le jour…) pourraient contenir l’ombre d’une chance de possibilité de solution !

Et tout ça, bien entendu, sans parler des autres crises, déjà perceptibles ou qui ne peuvent pas ne pas éclater très bientôt : elles menacent, un peu partout. Commençons par le plus gros morceau, le combat des titans entre la Chine et les États-Unis ou plutôt de la perte de mesure de Xi JinPing face à la perte de cognition de Joe Biden : deux types de folie qui peuvent créer le pire, pour la satisfaction de leur ego… le but poursuivi étant un leadership apparent (à l’école communale, on parlait de “concours de zigounettes”!). Autre cas de grande dimension (même un peu moindre) : la folie hystéro-historique du satrape Erdoğan, perdu dans son rêve fou de relever de ses cendres, cent ans après que Mustapha Kemal Ataturk eut signé sa disparition, le Khalifat ottoman –qui fut “l’ennemi public n°1 de l’humanité” tant qu’il a existé (de 1450 à 1918, en gros) et qui a fait prendre des siècles de retard à tous les pays qui sont tombés sous sa coupe, dans un saut en arrière dont l’islam incontinent menace à nouveau des continents entiers).

On ne peut pas clore cette balade terrifiante de la scène internationale qui va servir de cadre permanent à toute notre année sans évoquer de plus petites menaces (qui deviendraient localement insupportables, très vite, au cas où leurs fauteurs de trouble perdraient le peu de modération qui les empêche temporairement de nuire au maximum de leurs capacités : jamais il n’y avait eu autant de conflits sur Terre depuis 1945. En tête de ce groupe de “semeurs de merde” potentiels (je demande pardon pour la vulgarité de mon vocabulaire, d’habitude plus choisi : ils ne sont que ça, et rien d’autre), le dingo nord coréen Kim Jong Un (en coréen, 김정은” : écrit comme ça, il fait presque moins peur !) avec son arsenal nucléaire et ses lanceurs – et son envie évidente de s’en servir, histoire de voir si son joujou marche aussi bien que ce que lui font miroiter ses militaires, décorés à disparaître derrière leurs breloques de carnaval, leur petite taille agrandie par des casquettes surdimensionnées, contrairement à leur jugeote).

Autres terrains d’exercice pour la folie furieuse dans laquelle semble se complaire et se vautrer le monde : les “Houtis” de la péninsule arabique dont les excès sont en passe de devenir une vraie menace pour ce qui survit de notre ancienne civilisation, emberlificotée dans ses pudeurs de jeunes filles “à l’ancienne”. La pusillanimité de l’Occident a atteint de tels excès que plus personne n’ose répondre comme il faut à toute provocation, pourvu qu’elle soit outrancière et outrageante. En d’autres temps, on aurait envoyé une canonnière qui aurait montré de quoi elle était capable… et la crise était résolue. Mais aujourd’hui, seuls ceux qui sont réputés ne pas avoir les moyens… s’en servent sans vergogne, sachant qu’ils ne risquent rien, car la “communauté des Nations” regarde ailleurs, se cache le visage et se terre derrière son petit doigt, honteuse de ne pas être… ce que ses ennemis-à-mort disent qu’elle est, et qu’elle est bien incapable d’être !

On trouve aussi, dans notre honte, des peuplades comme les azéris, vite retournés à l’époque des “razzias”, les ex-yougoslaves titistes, qui conservent tous les anciens mauvais réflexes laissés par le mensonge communiste, ou les Algériens, confits dans une haine qu’ils croient être contre la France et qui n’est que contre eux-mêmes, leur nullité soixantenaire, leur échec à se comporter comme un vrai pays, et leur honte d’avoir gaspillé l’une après l’autre toutes les chances –incroyables– dont l’ancienne puissance colonisatrice leur avait fait le don, en s’en allant… On pourrait aussi citer les Iraniens, les colonels des anciennes AEF et AOF françaises, qui se réveilleront de leur trop long “flirt” avec les Russes et les Chinois lorsqu’il sera trop tard pour qu’ils puissent encore espérer se redresser… Allons plus loin : diverses études affirment qu’il n’y a jamais eu autant de conflits armés impliquant des pays souverains, depuis la seconde guerre mondiale : “Jamais la conflictualité (sic !) n’a atteint un tel niveau depuis huit décennies… comme le nombre des personnes “déplacées de force : 114 millions’’ !

Et il ne faut surtout pas oublier tous les tonnes de bobards qu’on nous déverse à longueur d’année –au point que certains ont fini par les croire, les pauvres !– sur le climat, les voitures électriques, le CO², le covid (car ils persistent, contre toutes les preuves !) et de futures ’’pandémies” aussi farfelues et aussi mensongères… mais qu’on nous annonce comme devant nous frapper bientôt… Vraiment, l’année 2024 s’ouvre sur un paysage dévasté, et il faudrait une succession de miracles pour que tout ça ne finisse pas très mal… alors que les nations n’arrêtent pas d’invoquer leur sens de la responsabilité collective… mais ne font, exactement, que ce qui convient à leur propre (?) intérêt immédiat… (exemples typiques : les “Cop”, de 1 à 29 inclus, en attendant… ou les centrales à charbon).

Il nous reste à évoquer la situation intérieure de la France, en pleine décrépitude et en état de coma avancé, et celle, encore plus grave, de l’Europe, cet ancien rêve merveilleux qu’une bande de pantins ni élus, ni compétents, ni capables d’autre chose que le pire, a caricaturé en un vrai cauchemar pour les populations, en un gag sinistre pour les français et les européens en réalité bien à plaindre, en un fou-rire pour le reste du monde, et en une catastrophe pour l’avenir… s’il y en a un ! Je nous souhaite une Bonne Année, les amis…

H-Cl.