Je suis d’assez près les élections américaines, et j’en discute avec des amis américains. Mais pour l’instant, j’ai le plaisir de laisser la parole « écrite » à Claude. Autant dire que je la partage totalement.

Et j’en profite, clin d’œil au passage, pour vous rappeler qu’entre la « trompe de Trump » et la « défense de Tusk », l’autre Donald, je préfère la première. Je vous donne la réponse en fin du billet de Claude.

Antoine Solmer

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Un éléphant, ça Trump énormément…

La comptine éponyme n’est évidemment pour rien dans le choix historique des républicains américains de choisir l’éléphant comme mascotte et allégorie du GOP, the “Great Old Party”, le Parti Républicain. Le responsable fut, en1874, le dessinateur Thomas Nast, parfois qualifié de Père de la caricature politique. Je vous raconte ça parce que plusieurs lecteurs m’ont demandé un éditorial sur la possible ré-élection – ou pas ! – de Donald Trump comme Président des USA.

Il n’empêche : la présence de ce sujet dans ce Blog doit être trouvée ailleurs : tout ce qui se passe en France depuis que Macron à piqué son caprice puéril et renversé la table en même temps que l’échiquier… et notre équilibre national d’une manière qui semble devoir être durable, est si laid, si triste et si lamentable , si “à vomir”, que je ressens comme un véritable soulagement le fait d’avoir la chance de pouvoir parler d’autre chose que de l’actuelle pourriture hexagonale, cet amas de dégueulasseries gaucho-centrées… dont personne ne peut augurer vers quels drames irréparables cela va nous entraîner… et dont nous ne sortirons pas avant longtemps.

En cette année 2024, 46 % de la population mondiale allait voter, et cela devait, selon toute logique, “foutre pas mal de bordel”. Hélas, pour notre plus grand malheur, la France vient, de manière incompréhensible, de jeter aux orties cette unique chance de redevenir ce qu’elle est –et nous, d’être enfin heureux à nouveau… Il ne nous reste qu’à pleurer sur cette belle chance perdue et à nous fabriquer un substitut pour penser à autre chose. Rabattons-nous donc sur l’un des autres choix électoraux qui marqueront cette année électorale : celui des USA : “Se Trumper or ne pas se Trumper”… c’est ça, la question! Il n’est pas facile d’y répondre.

Trump est le prototype de ce que le “système en place” doit détester, haïr et “conchier” –pour parler comme le gauchiste Aragon… Tout l’appareil médiatique s’est donc très vite mobilisé pour ajouter quelques mots dévalorisants à chaque fois qu’on parle de lui ! Au lieu d’un normal “Trump a fait ou dit ceci ou cela”, on a droit, sans la moindre exception, à des périphrases dévalorisantes : “Trump, ce trublion, a été jouer au golf… Trump, ce danger pour la paix du monde, a éternué … Trump, l’ennemi du progrès (ou de l’humanité…), a dit bonjour à une dame…”. C’est simple : on ne le cite que pour montrer le mal qu’on pense de lui !

Résultat : à la question “Souhaitez-vous que la Cour Suprême US interdise à Donald Trump de se représenter à l’élection américaine”, posée dans le sondage quotidien du Figaro “, 61 % des répondants français ont répondu ’‘Oui”, sans avoir d’idée sur ce que signifie réellement la question et l’horreur qu’implique cette réponse : la profondeur de notre désinformation constitue une défaite de l’intelligence, la liberté et la démocratie : comme pour le RN en France, les partisans du contrôle des esprits par une fausse “bien pensance” ont réussi à faire prendre leurs mensonges pour “LA” vérité… ce qui nous ramène deux ans en arrière aux heures les plus noires de la vaccination anti-covid (vous souvenez-vous ? “Tous vaccinés, tous protégés” (sic ! Quel culot, tout de même !)… le tout servi avec la garantie présidentielle d’une contamination quasi-inévitable si on n’était pas vacciné. Deux ans plus tard, la vérité arrive enfin à s’imposer, sauf en France où le système est plus verrouillé que partout ailleurs.

Eh ! Bien, ce sont ces mêmes techniques de répétition “H 24” qu’ils appliquent, à cette seconde même, sous notre nez, à propos de Poutine et de Trump… et de tout opposant à leurs saloperies. Nos progressistes menteurs ont tort sur à peu près tout et racontent n’importe quoi… mais ils osent tout et, pour le moment, ça leur réussi plutôt : ne pas être d’accord avec leurs énormes mensonges suffit à déchaîner leur haine et leur violence, sans un seul argument autre que sans-lien-avec-le-sujet .

Or, au moment où un malfaisant gâteux allait perdre la partie, le “système”, jamais à court d’idées, a ressorti des oubliettes une candidate qui ne “coche” pas une seule des cases du job à pourvoir : elle n’a ni idées, ni programme, ni compétence, ni aura, ni charisme et est antipathique aux foules… mais c’est sans importance : la Presse va lui inventer des non-qualités sans le moindre lien avec le sujet : elle est femme (comme 50% de l’humanité…), noire (comme un tiers du corps électoral américain…). Rien à voir avec le sujet, donc, mais leur technique est au point : “ça va le faire”, comme ils disent. La propaganda progressiste, mentant de manière éhontée et osant tout, va ne plus parler que d’elle, en lui inventant des qualités jusque là bien cachées, et en disant pis que pendre sur son compétiteur.

Qu’on ne se méprenne pas : je n’ai jamais pensé que Trump puisse être … autre chose que ce qu’il est. Mais il n’est pas pire, non plus ! Alors que pour ces “suivistes” préprogrammés, la cata à éviter, le drame entre les drames, etc… ne seraient ni les idéologies ravageuses de la Gauche, ni les mensonges des progressistes, ni l’islamisme, ni l’inflation, ni “la crise”, ni ce qu’ils appellent le covid ou le climat … ni même Poutine tel qu’ils est perçu par ces mêmes myopes-par-système… Non ! C’est le fait que Trump puisse être élu par quelque 80 ou 90 millions de citoyens américains, majeurs et vaccinés, libres, conscients, sachant lire et écrire… et même penser !

Jusqu’à dimanche dernier, ils préféraient la réélection d’un Biden –celui qui errait, hagard, sur les estrades, celui qui dînait avec Mitterrand en 2024, celui qui confondait l’Égypte et le Mexique et appelait Zelensky “Poutine” et qui, malgré cela, pouvait, d’après eux, détenir sans problème la clé de 6 ou 7000 ogives nucléaires… Depuis ce dimanche soir, ils font mine de découvrir une Kamala Harris qu’ils méprisaient jusque là, et qui est objectivement encore plus nulle que tous les autres. Que c’est moche, une humanité aveuglée qui sombre, menée par le mensonge… Et que c’est triste, d’être forcés de contempler le déclin en forme de naufrage de la plus riche et la plus belle civilisation qui ait jamais valorisé l’Humanité…

Car enfin… souvenez-vous ! La première mandature de Trump ne s’est terminée ni dans le sang prévu par le habituels faux prophètes de la Gauche, ni dans la guerre totale ou la misère du monde annoncées par ces faux devins : certes la distinction, le raffinement ou “la Classe” n’ont pas été des marqueurs de ces 4 ans… Mais guère moins que ceux du vieux gâteux complètement “à l’Ouest” qui l’a suivi, dont les services de la Maison Blanche n’arrivent pas à camoufler les bévues et à rattraper les gaffes, et qui ne devait l’absence de fou-rire du monde entier qu’au silence très actif de la presse-à-Gauche (NDLR – Imaginez les hurlements qu’auraient entraînés les mêmes égarements, par un Président de Droite, et le nombre de procès en destitution intentés par ces belles âmes si laides !).

Dans ce climat qui mérite, pour une fois, le qualificatif de “délétère”, il n’est pas possible de se faire une opinion sur “qui est Trump”. À en croire la caste gaucho-journalistique, il serait le seul humain, depuis Nixon mais avec Poutine, à n’avoir aucune qualité, pas une seule, mais tous les défauts, tous ! Tout au plus entend-on parfois que sa Présidence a été plutôt “moins pire que prévu” – par eux seuls… et même peut-être un peu mieux que ça, mais il vaut mieux ne pas le dire… même si, après sa crise initiale de Trumpophobie gâteuse, Biden a été obligé de revenir sur ses suppressions par système des décisions de son prédécesseur… et de les remettre en œuvre !

Pour conclure, quelles sont les chances de Trump de revenir à la Maison Blanche ? À ce jour, il est impossible de le dire : largement “nominé” par le Parti Républicain, il “pèse” déjà dans les 75 millions de votes ! Il lui reste donc un bout de chemin à parcourir, ce qui explique la prudence des instituts de prévision…. Pour une fois, je suis bien incapable de prendre position franchement, et je préfère donc conclure ce billet par un “Que sera, sera…” teinté d’un espoir de victoire pour ce candidat anti-système : ça vengerait (un tout petit peu) la terrible et irréparable défaite récente de la France à se bâtir un vrai futur…

H-Cl.

Si le nom commun trump ressemble bien à notre « trompe », et se rapproche de « trumpet » qui signifie trompéter pour l’éléphant, un autre sens le rapproche de notre « atout ». Tusk, le nom de l’autre Donald signifie « défense d’éléphant », toujours en anglais, bien qu’il soit Premier ministre de Pologne, et qu’il fût président du conseil à l’UE… et à dia.

Aussi, Claude ne s’est pas « trompé » quand il a écrit “Se Trumper or ne pas se Trumper”, car aux USA, le partisan de Trump est appelé « Trumper ». Dans la bouche de certains « Democrats » de ma connaissance, il est assez facile d’y entendre la haine. Mais c’est la Gauche me direz-vous ! C’est donc normal, aux USA autant qu’en France, et partout ailleurs. Car la Gauche et sa haine dépassent les frontières. Ou plutôt elles les marquent entre eux et nous, de Droite… de la vraie Droite. Nous nous contentons de les mépriser et de les rejeter.

A. S.