C’EST QUOI… “RIEN” ?

Notre ami Claude Henrion est revenu, toujours plein de verve, et surtout, de lucidité. Ce dernier mot tient à la lumière, dont on sait qu’elle est nécessaire à la vie ; non seulement la nôtre, mais aussi celle des plantes. Mais il est d’autres lumières, celles qui furent l’apanage de porteurs assez mal inspirés. Vous trouverez cette idée exprimée dans bien des civilisations. Particulièrement celles de la Gauche que l’on retrouve chez notre président actuel, qui lui, s’aveugle et veut nous aveugler. Disons qu’il est porteur d’une lumière néfaste à un point tel qu’il en devient un symbole luciférien.

Luciférien ! Diable ! Ce n’est pas possible ! Eh bien, oui. Le sens du retournement, du mensonge, de la haine et de la perversité poussé à ce point de bêtise catastrophique ne peut relever que de la psychiatrie ou de l’exorcisme, qui, en démocratie, s’appelle DESTITUTION.

Antoine Solmer

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C’EST QUOI… “RIEN” ?

Plusieurs d’entre vous, chers amis lecteurs, perturbés par les errances guerrières de l’Élysée, me demandent ’’C’est quoi, le macronisme’’ ? Vaste sujet, et véritable “soulèvement de la terre”… si j’ose cette pirouette. Encore faudrait-il être certain qu’existe ce truc qui ne se rencontre que sous les errements plumitifs des “journalistes” (vous savez, cette race néfaste de gens qui se trompent sur tout, qui enfourchent tous les poncifs à la mode, répandent tous les bobards inventés par la gauche, accusent ceux disent la vérité d’être des “complotistes” et contribuent, par voie de conséquence, à l’état exécrable où se trouvent la France, l’Europe, et le monde)…

J’ai eu énormément de mal à… ne pas réussir à trouver une définition qui corresponde non pas aux idées d’un tel ou d’un autre tel, mais qui ait un sens qui puisse s’appliquer à tous les cas, répondre à toutes les situations, et être opposable en tant que “théorie” : la plupart des réponses ne font, en réalité, qu’oblitérer leurs propres fantasmes. Les deux réponses le plus souvent glanées sont des symbole des idées absurdes des temps où la France était dirigée par un mitterrand ou, plus idiot encore, par un hollande… donc : elles ressassent des bobards :

(a)-Il a arrêté l’impôt sur la fortune”. Les gens aisés lui en ont été, bien sûr, reconnaissants, mais il l’a remplacé par un “impôt sur la fortune immobilière” dont le résultat a été celui qui était prévu et annoncé (ici-même, à de nombreuses reprises, in illo tempore) : le blocage “XXL” de tout un secteur énorme de notre économie : le bâtiment, la construction et l’immobilier, qui sont à l’arrêt sans aucune autre raison que : “l’État y a mis ses grosses pattes” ! On attend des tsunamis de suppressions d’emploi… pendant que (on croit cauchemarder !) Darmanin ouvre tout grands les robinets d’une “immigration pour métier en tension” ! Ah ! Les cons !

(b)- “il connaît ses dossiers ” (sic !), ce qui est faux : il maîtrise une technique qui lui permet de re-phraser ce qui vient d’être dit en le retournant en faveur de son système idéologique et de noyer tout adversaire, qui ne sait plus sur quoi portait sa question : il sait retourner ce qu’on lui dit pour le faire rentrer dans son “credo”… ce qui n’est pas du tout la même chose. Il suffit de revoir tous ses échanges : son “savoir” consiste à ne pas écouter son opposant, mais à lui faire croire qu’il a tort (c’est facile à vérifier : revenez sur tous ses monologues avec les Gilets Jaunes et sur ses “échanges” (sic !), ces jours-ci, avec les paysans, au Salon). Quant au coup de la maîtrise des dossiers, on y a eu droit avec tous nos présidents depuis Giscard (sauf avec Hollande qui ne savait, en gros, pas grand chose) …J’ai donc passé ce week-end à collationner des discours, des apostrophes, des affirmations, des confidences, ce qui mériterait des applaudissements et une standing ovation : Mon Dieu… que nos dirigeants sont donc verbeux et barbants ! Il ressort de cette compilation que le macronisme a une constance… inconstante entre la première mandature et la seconde… Mais ça, on le savait : ce qui est condamné sans appel le lundi (par exemple : les prix-plancher en agriculture) est “la seule solution, qui résout tout”, comme par magie, le samedi (exemple vérifiable, cette semaine, sur tous les réseaux). Cependant, il existe quelques grands thèmes de base :

(1)- L’Europe (ou plus exactement, ce que certains appellent, contre toute évidence, l’Europe… en arrivant à faire croire que les idées perverses qui sortent du Berlaymont sont “les seules réponses possibles”… sauf qu’elles sont mortelles !). Ça, c’est l’ADN de notre président, son catéchisme, son “doudou” préféré, et il est prêt à tout sacrifier pour elle – à commencer par notre France, celle des Français, qui n’est pas la sienne. C’est d’ailleurs bien parti. Ou plutôt, très mal parti : un seul pas de lui dans le bon sens, et tous les blocages qui paralysent le pays depuis qu’il le dirige disparaissent dans la seconde (NB : sauf lesUukrainiens et les Turcs qui font semblant par intérêt, qui a envie de faire partie de ce qu’est devenu le monstre bruxellois, distant, normatif, sans foi ni loi ?).

(2)- La mondialisation, qui est liée à l’Europe-pathologie. Devant les énormes vagues d’échecs irrémédiables qu’aucune bonne nouvelle n’est venue alléger (et pour cause : quand quelque chose n’a aucune chance de marcher… “y a pas de miracle possible”!) on voit poindre actuellement ce que beaucoup espèrent être son chant du cygne… qu’on pourrait alors remplacer par le cocorico plein d’enthousiasme du coq gaulois ! Pour les tenants d’une mondialisation mortelle, il faut promouvoir le poulet ukrainien, le mouton zélandais, le bœuf argentin et les panneaux solaires chinois… et il faut (de toute urgence) assassiner nos paysans, ou les contraindre au suicide, par des normes intenables : de toute manière, ils sont irrémédiablement condamnés à mort par une soi-disant Europe anthropophage. Et nos industries (hors pinard et luxe) auront le même sort funeste.

(3)- L’écologie punitive (qui est une pandémie génocidaire). Ils ont inventé un nom “porteur” pour cette entreprise de démolition en règle, et ils osent appeler “transition” un amas désordonné de mesure  assassines (des hommes, de secteurs entiers, et de toute intelligence !), allant jusqu’à raconter sans en mourir de honte que cet arsenal mortifère serait utile, voire nécessaire ! Et ils disent qu’ils croient, et ils croient, dur comme fer (notre président en est un exemple limite pathologique) que la décroissance résultante serait un bien ! La seule chose à faire, d’urgence : sortir vite de ce roncier où on s’est laissé entraîner…

(4)- La passion pour les mauvaises analyses du soi-disant “macronisme” – dont, en avançant dans la réflexion, il ne reste qu’un ersatz d’idées ramassée s– s’explique aisément : c’est un héritage de sa partie “à gauche, toute”, très majoritaire en son sein, celle qui s’est toujours trompée sur tout… en réussissant qu’on la dise “correcte”. Dans ce chapitre des très mauvaises idées, on trouve la trouille, héritée du cauchemar hollandais, qui adapte l’ordre des priorités au pouvoir de nuisance et de destruction des parties concernées. Notre disparition organisée sous un raz-de-marée islamiste n’a pas d’autre raison d’être ! Là encore, un petit pas de côté par rapport à leur “doxa” – qui n’est et ne peut être que mortelle en tout et pour tout, pour la France et les Français – suffirait à remettre “tout ce qui est souhaitable” à la place de “ce qui ne saurait l’être en aucun cas”. Question à 1 million de $ : comment peut-on se tromper si lourdement, si souvent ?

(5)- La “transformation”. Cet autre héritage venu de son aile “à gauche” (largement majoritaire, redisons-le) est une croyance née sous Giscard, jamais abandonnée depuis, et reprise par tous ses successeurs et par d’autre chefs d’État – les pires, ceux qui se disent “progressistes” –, qui consiste à croire que les gens normaux (qui sont tout de même dans les 80 %, d’après les courbes de Gauss), veulent “le changement”, alors qu’ils n’aspirent qu’à vivre heureux, sans histoire, et qu’il est maintenant prouvé que “changer pour changer” n’a rien à voir avec le progrès et n’est pas un critère de survie dans le monde moderne, tout au contraire (il suffit, pour s’en persuader, de comparer les indices de “joie de vivre” en Suisse et dans tous les pays qui ont la “changeotte”!).

(6)- une haine violente, puérile, incontrôlable, contre le Rassemblement National : de manière inexplicable, ce nouveau critère a foutu en l’air tout le pauvre équilibre décrit plus haut, prenant le pas même sur Poutine : Macron s’est rendu compte que toutes ses foucades périmées, ses dadas d’un autre temps, ses lubies passées de mode et ses analyses démontrées fausses tous les jours, faisaient le lit du RN, et qu’il serait celui qui aura rendu possible ce retournement. Cette révélation historique l’a rendu hystérique, à en perdre tout contrôle de lui-même, de son vocabulaire, de son emploi du temps, de ses priorités et de notre existence en tant que citoyens l’ayant élu (enfin… pas moi !) à la magistrature suprême. Le RN a phagocyté toutes les autres idées, les pas bonnes comme les pires, qui avaient pollué son premier mandat. Toutes n’étaient pas mortelles, mais toutes étaient mauvaises, et on en est donc libéré, un peu… mais pas forcément pour une bonne raison.

(7)- La non-culpabilité. Totalement à court d’arguments, il ne reste plus à nos “chefs’’, adolescents prolongés et immatures mais vexés, que des attaques “ad hominem” permanentes, d’une pauvreté à en pleurer : tout ce qui va mal en ce moment, c’est la faute “au” RN (variantes : “à Bardella… à Marine le Pen… à l’extrême droite – toujours pas définie !), dans le genre : « Nous on travaille, tandis que lui, “i” fait rien que de critiquer ». « Si tout va comme“i” faut pas, c’est la faute à Bardella, Na ! » (NB : il faut leur dire qu’on préférerait qu’ils arrêtent de nous importuner en nous imposant toutes leurs mauvaises idées dont pratiquement personne ne veut.)… Et depuis 10 jours, il nous impose, hors toute procédure législative, ses idées folles d’un engagement déraisonnable en faveur de l’Ukraine (cf. le pacte d’assistance sur 10 ans, ou, hier, l’intervention de “troupes au sol”… en attendant pire) qui, dépassant toutes les limites permises, nous met – sans raison – en position de “co-belligérant de facto”.

Ce suicide décalé dans le temps était-il vraiment la seule manière de cacher sous le tapis tous ses échecs dans tous les domaines ? La question doit être posée : l’heure est grave : on ne peut pas, “en même temps”, répéter que Poutine est fou… et lui agiter sans cesse des chiffons rouges sous le nez, en multipliant les déclarations et les provocations insensées, comme notre président le fait chaque jour, depuis peu, seul dans son délire !

Finalement, il semblerait que la moins mauvaise définition du soi-disant “macronisme” puisse être : “le responsable-en-chef de tous nos malheurs actuels…”. C’est un peu vache ? Je n’ai pas pu trouver mieux, en un week-end. Vos remarques et vos suggestions sont bienvenues…

H-Cl.