PROMESSES DE CAMPAGNE… MENACES À LA VILLE

Promesses de campagne… menaces à la Ville…

  L’un des grands avantages des campagnes électorales – duquel je trouve qu’on ne parle pas assez– c’est de permettre à chaque candidat de faire une démonstration grandeur nature de ses capacités d’imagination, de ses fantasmes et de ses rêves les plus absurdes, les plus irréalisables et les plus funestes, comme s’ils étaient intéressants, souhaitables, et bons pour la France et l’humanité : le seul fait d’avoir été « une promesse de campagne » en fait des objets de culte, à révérer (NB : on ne nous dit jamais s’ils ont des rêves qui pourraient être bons ou qui ne coûtent rien !).

Dans le chapitre “Promesses d’estrade”, une petite digression en forme de cauchemar : imaginons une version 2027 de la séquence rituelle et quinquennale du “plus irresponsable que moi, tu meurs”, qui verrait une candidature de Bruno Lemaire, notre Wagner de la finance, puisque Macron, disent certains, en serait le Mozart : il aurait réalisé un unique deal, préparé d’avance, quand il campait chez Rothschild (NB-bis : ceux qui croient ce “narratif” sont les survivants de‘’la pseudo n-ième vague “vague” et les suites du vaccin n° 8  –“suites” qu’ils nient… même après en être morts ! Il en resterait  encore “ε  %’’ (en grec d’époque : έψιλον %, ou τοις εκατό ! Ça peut servir – à rien, par exemple !).Pour en revenir à Lemaire, son dernier roman, riche (?) de ses fantasmes sexuels de puceau prolongé (NB-ter :“’le dernier” ? Si seulement !), entre “’dilatation” et “ renflement brun’’… qu’ont dû “se taper”, punition méritée, les 3000 bobos qui ont acheté ce vrai faux chef-d’œuvre confidentiel, est une “professe de campagne”, si j’ose ! (Fin de la digression).

Revenons donc aux choses sérieuses... Parmi toutes les promesses néfastes, funestes, mortifères, létales, inutiles, et à éviter “quoi qu’il en coûte”, certaines sont encore plus non-souhaitables que les autres. Dans la série “Le réchauffement anthropique” et “Tout le monde aux abris”,  une nouvelle de France Info nous alerte, en ce matin de mai, sur la pénurie d’eau qui nous guette, cet été. Les médias “main stream” participent à cette campagne d’affolement volontaire mais improductif d’une population-qui-n’y-peut-rien, au moment précis où des trombes d’eau et de grêle s’abattent sans prévenir sur 90 à 95 % du territoire national. Cette “catastrophe annoncée” (question : la sécheresse ou l’inondation ?), serait due – comme le reste – au réchauffement climatique… qui est sans doute vrai, si on supprime le renvoi-en-bas-de-page qui en rend l’homme seul responsable, ce qui ne saurait l’être (vrai !).

Les dérèglements paraissent plus fréquents, du fait de l’omniprésence des phones parfois pas très smart, qui “shootent” tout ce qui passe à portée, et en raison d’une augmentation de fait des températures moyennes. Mais à l’échelle de la planète, il ne saurait y avoir pénurie d’eau car, excepté pour une partie infime qui est transformé en oxygène et hydrogène, il n’y a pas de perte dans le “cycle” de l’eau : toute eau consommée ou utilisée est un jour rendue à la nature sous forme liquide ou gazeuse… et si elle est polluée, on sait de mieux en mieux la traiter. Craindre une pénurie globale d’eau sur une Terre couverte par des océans sur les 2/3 de sa surface peut paraître surprenant. Sa répartition… peut-être, mais ça, on devrait savoir faire : ce n’est qu’un problème de l’affectation de nos ressources, donc de nos priorités. Et si c’est “ça” l’enjeu, il suffit de généraliser, à terme très court, le recours à la désalinisation de l’eau de mer et son transport par pipe-line (ce qu’on maîtrise, maintenant). Le vrai problème de l’eau est… financier !

On sait que la France métropolitaine dispose de 6000 kilomètres de côtes, où la ressource “eau” est infinie, et que aucun point de “l’hexagone” – comme il ne faut pas dire – n’est à plus de quelques centaines de kilomètres d’un océan ou d’une mer. Il suffit donc de prévoir. Mais est-ce que ce verbe a encore un sens ? La réponse est “Non”, tout le monde sait ça.  Heureusement (“Non ! Je plaisante…”, comme disent nos jeunes) que nous avons les meilleurs administrateurs du monde, grâce à “feue l’Ena” qui, malgré sa suppression et son remplacement par un clone-en-pire, n’a pas fini des faire des ravages en France, et nos génies, joignant leurs efforts à ceux du Giec et de l’Europe-institution réunis ont trouvé la réponse : la suppression sans solution de remplacement de tous les moteurs thermiques, le parc automobile (lourd et tourisme) devenant ipso facto “100 % électrique” dans peu d’années. Ah ! Quelle bonne idée ! Ils sont géniaux, nos princes ! Sauf que…

Rien que pour la France, donc, et en appliquant les règles élémentaires qui régissent la “Fée-électricité” (maîtrisées dès la classe de seconde, dans les anciens programmes des lycées et collèges), on démontre sans possibilité d’erreur que cet assassinat technocratique équivaut à une interdiction structurelle de se déplacer après la date artificielle choisie, au doigt levé. Résumons : il y a en France une quarantaine de millions de voitures. Si, dans un premier temps, le parc devenait électrique à 50 % (contre le 12 % actuels, qui coûtent “une blinde” à notre État, en subventions masochistes), il y aurait, chaque soir – au retour du boulot – une dix-douzaine de millions de bagnoles branchées pour se recharger (= une sur 2 ou une sur 3, en fonction du chargeur et de la puissance de la batterie), soit une demande de 60 à 80 000 MW (millions de watts). Jusque là, tout va bien… Enfin… un peu !

Car il faut tout de même se souvenir que, en février dernier, à cause des conneries XXL qu’ont été la fermeture de Fessenheim et l’assassinat programmé de notre merveilleuse filière nucléaire, la France, ex-5e puissance mondiale avant Hollande et Macron, a failli connaître un black-out total devant un besoin ponctuel de 75 Millions de Watt – toutes consommations et toutes utilisations comprises. Il est évident qu’un parc électrifié à 100 % ne pourra jamais, en aucun cas et quelque hypothèse réaliste qu’on retienne, être fourni en temps et en heure, même en mettant en construction immédiate 80 réacteurs nucléaires de 1400 MW… c’est à dire dans les 10 fois le plan que Macron croit ambitieux… Outre que c’est impossible économiquement, techniquement, juridiquement, humainement et financièrement, elles ne seraient jamais prêtes à temps… Folie des politicards de gauche, qui confondent gaz de schiste et maso…chistes ! 

Ce qui nous pend au bout du nez, c’est une interdiction, à la fois brutale et progressive, d’utiliser des véhicules personnels, en enrobant cet échec politique dans des arguments qui n’en sont pas. On nous dira que c’est la faute à la météo, à la sécheresse et à la pluie, à pas de pot, à Poutine, à l’extrême droite et aux complotistes, aux non-vaccinés ou à l’homme-blanc-hétéro-et-chrétien, dont ont si fort besoin ceux qui disent vouloir s’en passer puisqu’il serait encore plus coupable des malheurs du monde que les gaz à effet de serre : il suffira de taxer le moindre écart à 135€-et-3500-en-cas-de-récidive, de les menacer de les suspendre, Macron leur promettra de les emmerder… et le tour sera joué : les grandes promesses de campagne – ces “grand-messes des pros”– seront réputées avoir été tenues. Et si la vérité éclate (le système est bien verrouillé par la presse-aux-ordres, mais on ne sait jamais…), ils clameront, comme à chaque fois : “Mais on n’savait pas…”

Certains, par boboïsme suiviste, s’étonneront que d’autres trouvent que l’on n’est plus en démocratie. Et c’est vrai qu’en appelant “démocratie” le trognon de liberté conditionnelle que nous concède chichement l’administration… on pourrait presque croire qu’on est heureux. Il suffira d’oublier de quoi ce mot, Liberté, était porteur, en d’autres époques, hélas en cours d’être oubliées…

H-Cl

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