EXTRAIRE L’ÉCOLOGIE DU PIÈGE DES « ÉCOLOS »

ÉCOLOGIE
ÉCOLOGIE

Les récentes élections municipales ont été menées à tort et à travers, entre masques et mascarades, entre injonctions contradictoires, filouteries incantatoires et mentonnades d’adolescence mal assumée. Bref, la vie réelle a rattrapé le gamin chéri des mondialistes qui ne veulent ni comprendre ni assumer que leur mondialisme forcené mène autant aux catastrophes financières qu’aux charges virales débridées.

Résultat : la montée en puissance municipale des écologistes, en fait des « écolos ». Car il ne faut pas confondre, les écologistes, ceux qui ont posé de façon philosophique et technique les bases de l’écologie, avec leurs descendants dévoyés, ces faux-monnayeurs de la vie réelle, autant celle de l’homme que celle de la nature. Nous en sommes maintenant au conglomérat obscène des adeptes du droit positif des amibes, des manifestations pour le droit de vote des chèvres à trois cornes et le mariage de la carpe et du lapin sanctifié par la copulation avec la Terre-Mère. S’il en résulte des fécondations, faut-il vraiment les laisser aller à terme ? La réponse me semble assez claire, surtout si l’on veut laisser une chance à la réalité physiologique de l’homme et de la nature.

Il est donc grand temps que des politiques d’envergure – ce qui exclut la classe actuelle dans son ensemble – prennent la direction du pays. Ne parlons pas des autres, c’est leur problème. Car l’écologie, la vraie est une dimension de la vie humaine qui touche toutes les classes sociales. Comme la culture, laissée depuis de Gaulle à la gauche, l’écologie a suivi le même chemin. Or, il ne faut jamais oublier que la gauche politique, même bardée de bonnes intentions, en revient toujours à ses  idéologiques mortifères et destructrices. En quelque sorte, elle est toujours trahie par ses origines que fidèle à ses profondeurs : la Gauche archétypique, adoratrice de la mort de l’homme et de ses civilisations. Les écolos n’en sont qu’une version contemporaine.

Il s’agit donc de savoir de quoi on parle. Ainsi viendront d’autres articles, d’autres connaissances, d’autres pensées. Tout d’abord, d’où vient le terme écologie.

C’est le docteur, biologiste et philosophe Karl Haekel qui en est l’inventeur en 1866. En associant les mots grecs oikos (la maisonnée élargie) et logos (discours, raison, étude), il en tire l’idée de l’étude des relations unissant les organismes vivants.

Aujourd’hui, la définition a quelque peu évolué compte tenu des nouvelles connaissances. Certaines y incluent le mot science comme base. Je les récuse, car je refuse le scientisme et les illusions qu’il recrée périodiquement, avec toutes les désillusions qui s’ensuivent. De même que je récuse toutes les définitions qui oublient l’homme, sans compter celles qui sous-entendent de l’éliminer par tous les moyens possibles.

Mon écologie ne peut être que :

L’étude multidisciplinaire
des relations de l’Homme avec tous ses milieux

Simple, clair, net et précis, laissant le champ libre aux multiples outils de l’homme : sa pensée, ses techniques, ses sciences.