UNE VUE PSYCHIATRIQUE DE L’AFFAIRE COVID 19, ENTRE DÉLIRE PARANOÏAQUE ET GUERRE INFORMATIONNELLE

L'AFFAIRE COVID 19
L’AFFAIRE COVID 19

Un ami plus qu’intéressé par des questions qui nous assaillent tous — et qui ont manifestement dépassé nos dirigés si mal nommés dirigeants — m’a fait parvenir un extrait du livre du Dr Philippe Wallon, intitulé L’Affaire Covid-19, Affolement ou Guerre informationnelle ? L’article de ce jour lui est consacré.

Le Dr Philippe Wallon est psychiatre, maintenant en retraite. Son livre * n’est pas daté, mais les notes de bas de page les plus tardives datent d’avril 2020. Petit défaut qui serait bénin pour un roman, mais qui s’avère plus ennuyeux ici. J’ai repéré quelques coquilles à la lecture rapide, mais tel n’était pas le but du jour. Passons au fond.

L’introduction pose le problème : “Comment est-on arrivé à faire un drame planétaire d’une maladie bénigne” (Taux de mortalité inférieur à 0,69 %, soit trois fois la grippe saisonnière, dont personne ne parle.) Et pour faire court, interroge le spécialiste : “Dès le début, cette crise était marquée par le mensonge, la folie. Elle présentait tous les caractères d’une paranoïa collective. Nos chefs seraient-ils devenus fous, d’un seul coup et tous ensemble ?

LA PREMIÈRE PARTIE : UNE MÉTHODE ET DES CHIFFRES

L’auteur démonte la méthode d’annonce des chiffres : “non référencés, avec un ton dramatique”. Il cite divers articles de journaux importants montrant que pendant cet affolement occidental, ”  la Chine déploie une stratégie ‘influence à long terme, méthodique, et basée sur une puissance financière désormais éclatante aux yeux du monde entier. » Voilà qui donne le ton et les implications qui sont peu divulgués par ailleurs ou alors sans lien clair avec cette étrange épidémie apparue non loin du WHCDC (Centre de surveillance des maladies de WUHAN). Extra muros ou intra muros ?

Pour ne pas perdre le lecteur non averti et utiliser les mots justes, le Dr Wallon note les définitions simples mais indispensables.

la psychose s’accompagne d’un raisonnement faux (dans ses prémisses ou son déroulement, ou les deux à la fois) et d’une perception fausse de la réalité.

L’illusion est une perception déformée. L’hallucination est une perception fausse.

Le délire paranoïaque qui sert de modèle à cette étude se caractérise par :
– un raisonnement faux sur des bases justes, ou
– un raisonnement juste sur des bases fausses, ou
– un raisonnement faux sur des bases fausses.

S’y ajoute deux “couleurs psychologiques” :
– une dissimulation des sources ; elles sont cachées, ou mystérieuses (confidentielles), seules accessibles… au paranoïaque. L’interlocuteur n’y a pas accès.
– une dramatisation émotionnelle, dans lequel le paranoïaque plonge son interlocuteur, qui n’a alors plus les moyens de raisonner clairement.

S’y ajoutent aussi des conséquences sociales fondamentales :
– Le malade communique une émotion extrême, il paraît sincère. Alors commence la contagion émotionnelle.
– L’angoisse est présente, majeure dans l’Affaire Covid-19.

Avouez que si vous n’y reconnaissez pas les grandes lignes quotidiennes des “spécialistes” et “scientifiques” cathodiques, de fortes interrogations s’imposent !

Vous continuerez par vous-mêmes cette lecture. Elle a de multiples bénéfices : dévoiler le dessous des cartes, vous aider à sortir de ce délire… si vous n’y trouvez pas trop d ‘avantages.

Ensuite, vous plongerez dans la logique de la connaissance. Vous apprendrez qu’un consensus sans référence n’est pas “scientifique” : il est faux. Et vous aurez de nombreux exemples. Passionnant !

LES DEUX PARTIES SUIVANTES

J’en citerai seulement les titres avec leur présentation succincte .

D’abord “La grande peur”: “L’Affaire Covid-19 se caractérise par une angoisse tellement prégnante qu’elle a permis de confiner presque la totalité de l’humanité sans rencontrer aucune opposition. Leonid Brejnev et Staline l’auraient rêvé, ils n’y seraient pas parvenus. À certains égards, elle dépasse ce qu’a suscité la Terreur, car, là, au moins, on pouvait identifier ses adversaires.”

Ensuite “Les acteurs de l’affaire” :” Nous allons examiner ceux qui sont à l’origine de l’Affaire Covid-19, avec les gouvernements, les Réseaux, connus pour être dangereux, et d’autres qui ont beaucoup contribué à l’affolement comme les journalistes, et enfin les médecins, dont le rôle a été parfois bon, parfois très néfaste, à leur insu.”

LA QUATRIÈME PARTIE EST CONSACRÉE À LA GUERRE INFORMATIONNELLE

Le Dr Wallon en vient à la géostratégie. Schématiquement, l’ensemble de l’affaire tiendrait sur une désinformation chinoise, épaulée par une guerre informationnelle russe.

Pourquoi une “simple” désinformation chinoise ? Parce que la Chine a suffisamment de pain sur la planche à inonder le monde de ses productions en suivant ses “routes de la soie” et sinon, en prenant tranquillement la place des Occidentaux qui regardent ailleurs.

Pourquoi une guerre informationnelle menée par la Russie ? Parce que le rapport des forces entre USA et Fédération de Russie est encore trop déséquilibré, et que les Russes (le président Poutine) ont préféré la voie d’une sorte “d’intoxication des esprits”, ou désinformation de haut niveau, pour se hausser leur potentiel diplomatique sans faire exploser leur budget militaire, ce qui avait été une des causes de la fin de l’URSS.

Le Dr Wallon tire de Wikipedia la définition suivante, extraite d’une déclaration de Vladimir Poutine en 2012 : une « matrice d’outils et de méthodes destinés à atteindre des objectifs de politique étrangère sans l’emploi de la force mais à travers l’usage de l’information et d’autres leviers d’influence ».

Ainsi des milliers de comptes sur des réseaux sociaux et autres supports médiatiques auraient étayé la stratégie russe. Mais des services spécialisés occidentaux auraient fait la sourde oreille, laissant la place libre à une inondation de faits vrais, rapportés avec une forte intensité émotionnelle pour créer une ambiance dramatique. Ainsi la porte était ouverte pour passer à une étape de discours de type paranoïaque dans lequel nos “dirigeants” se sont laissé mener comme les gamins béats derrière le joueur de flûte du compte.

UN PETIT MOT PERSONNEL

Le livre du Dr Wallon est très intéressant, et même important, voire fondamental. On n’a pas besoin d’être psychiatre pour le comprendre. D’ailleurs il s’en tient aux bases, qui sont bien suffisantes.

Il détaille bien les critères menant à la confrontation entre la “vérité du consensus non référencé”, la vérité vue par le psychiatre qui “n’est pas grand chose en général”, et la réalité (il a peut-être vu la devise de Géocortex.site ?)

Il faut bien comprendre que la psychiatrie sociale n’a pas bonne presse, car, elle ne peut éviter d’atteindre les hautes sphères des “dirigeants”, qu’ils soient préalablement atteints (on n’en parle pas assez, ou on le découvre trop tard), ou qu’ils se trouvent emportés par une vague que leur aveuglement a empêché de voir et prévoir.

Si l’explication passant par la Chine et la Russie n’est pas infondée, et l’aveuglement occidental encore moins, je n’irai pas jusqu’à exclure les USA de la suspicion de manoeuvres assez douteuses. En tout cas, leur volonté d’hégémonie fondée sur le “camp du bien” me fait froid dans le dos, et en a brûlé bien d’autres.

Pour en revenir à la Russie, n’oublions pas la passion des échecs, et la longue habitude de retournement des cerveaux lors des procès staliniens où les accusés non coupables, s’accusaient de tous les crimes imaginables, sans même espérer échapper à la mort en récompense. Le lavage de cerveau de la machine communiste avait trop bien fait son travail, jusqu’à confondre lavage et extraction.

Quoi qu’il en soit, ce livre ayant été écrit vers mi-2020 garde toute sa valeur pédagogique. Il aurait été meilleur s’il avait insisté davantage sur les manipulations tout aussi psychiatriques des USA. Par exemple, le fameux épisodes des “bébés extraits des couveuses artificielles”, les printemps multicolores destinés à encercler la Russie (la vieille doctrine de Brzezinski), poursuivie avec l’aide aux mouvements islamistes. Les autres ingérences en Amérique latine n’étant que peccadilles à oublier. Mais chut ! N’allons pas risquer de réveiller l’emmerdeur !

Antoine Solmer

* Éditions 999, PDF téléchargeable gratuitement

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