TROIS PETITES AFFAIRES

UNE AGRESSION OU UNE CARESSE ?
UNE AGRESSION OU UNE CARESSE ?

J’ai repéré trois petites affaires qui m’ont donné à réfléchir. La moindre des politesses, sur un blog, exige que nous partagions un point de vue extérieur aux “gromédias”. Pour être plus précis, je les ai rangées par ordre d’importance, en bousculant quelque peu la chronologie. Mais ce n’est pas un crime, n’est-ce pas !

PETITE AFFAIRE N°1 : Y’A LE FEU QUEQ’PART

Nous avons tous vu, à l’occasion de ce 1er mai un peu chaud, qu’une personne suffisamment harnachée pour qu’on ne puisse en déterminer le sexe, empêchait violemment un pompier d’accomplir son travail. Cette personne, qui s’avéra être une femme, une ex-soignante, paraît en pleine forme. Elle s”accroche, bouscule le pompier et frappe sur la visière.

Ici les mauvaises langues ont des versions divergentes. Certaines affirment qu’elle veut simplement soulever le casque pour lui faire un bisou. Dans l’ambiance, quoi de plus normal ? D’autres — oh les méchantes ! — osent imaginer des intentions violentes.

Je ne sais pas pourquoi, j’ai presque envie de pencher pour cette dernière hypothèse. Je ne dois pas être le seul. La preuve, Le Parisien titre qu’elle est  : “suspectée d’avoir agressé un pompier”[1]. Pourquoi “suspectée” ? Parce qu’une autre hypothèse émerge : elle défendait une victime de ce pompier. Un feu, peut-être ?

Car, enfin, moi aussi je soutiens le droit à la libre opinion de chacun, et je ne discrimine ni les allumettes, ni les bidons d’essence, ni les cocktails Molotov. Chacun a le droit de s’exprimer dans sa langue, que diable, et d’avoir des copains pour les aider ! Avez-vous jamais vu des allumettes se gratter toutes seules ? Ce sont des personnes “manuellement inexpertes”. Il leur faut une aide extérieure.  Et les cocktails Molotov : ont-ils des ailes pour se promener tranquillement ? Non ! En tant que “chiffons maladroits” quelqu’un doit se dévouer pour leur offrir ce petit plaisir d’une promenade aérienne.

Finalement, tout cela n’est pas méchant. C’est juste une version syndicale et un peu à gauche des vieux et honnis feux de la Saint-Jean. Pas de quoi en faire un fromage, ni aller plus loin qu’une suspicion.

PETITE AFFAIRE N°2 : UN POLICIER CHATOUILLEUX

Ici, le ton monte. Cela se passait sur le Pont-Neuf. Une voiture est arrêtée, feux de détresse consciencieusement allumés. La voiture était un peu garée en contre-sens. Bon ! Mais avec tous ces travaux, ces pistes pour vélos qui changent tout, on s’y perd, dans ce quartier. Il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. Encore moins deux pauvres touristes.

Et voici qu’un groupe de policiers probablement dépourvus de cartes pour “taper la belote” ne trouvent rien de mieux à faire que de s’approcher pour demander des papiers. Mettez-vous à la place des touristes. La nuit, tout est noir, les hommes qui s’approchent aussi. L’un deux fait un geste de la main. Vous pensez qu’il demande des billets. C’est pas clair. Y’a de l’embrouille dans l’air.

La suite, c’est la malchance. Le pied qui glisse sur l’accélérateur, le frein qui se lâche, tout seul, un des piétons qui refuse de bouger. À croire qu’il le fait exprès. Il se prend pour un torero peut-être ? Et un autre qui défouraille. C’est tout. Un drame de plus.

Le tireur, c’était un méchant. La preuve. La justice l’a dit. Au trou ! Au gnouf ! Bon, maintenant, certains accusent les touristes : pour des broutilles, de petits échanges de sachets douteux. Il faut bien gagner sa vie, n’est-ce pas ?

PETITE AFFAIRE N°3 : VOUS PRENDREZ BIEN UN CANON ?

L’invitation était lancée depuis huit ans, environ. L’ennui, c’est que les typographes avaient abusé de la vodka, et les lecteurs invités aussi. Alors, certains ont lu : “Rendez-nous le Donbass”. D’autres : “Rendez-vous au Donbass”. D’autres encore : “Nous nous rendons au Donbass”. Et finalement un cri a jailli : “Oh ! Donbass, rendez-vous !”.

Tout aurait pu bien se passer. Pensez ! Entre Slaves. Quand ça roule sous la table par paquets, place aux serments d’ivrognes et aux concours de ronflements. Au matin, on se lève, raides et presque distillés, on se prend dans les bras et à samedi prochain, au Donbass.

Mais, problème ! Le vent s’est mis à souffler. Pas n’importe lequel. Le vent d’OTAN, c’est un vachard, un vicelard. Pire que tout. Il renverse son vieux frère, le vent d’autan, qui vient du sud-est. Déjà on l’appelle le vent du diable, le vent qui rend fou. Mais le vent d’OTAN, lui, il rend plus fou que fou, plus diable que diable.

Et il porte loin. Il porte et il apporte. De jolis joujoux, des tire-boulettes, des quilles, des avions en papier, des grilles de bataille navale. C’est amusant tout ça. Sauf quand on torpille les règles du jeu. Alors, forcément, y’a pas que la vodka, y’a le sang qui coule… Et ça, le vent d’OTAN, il adore. Surtout quand il  joue son meilleur rôle : celui du grand frère devenu grand juge, et grand bourreau. Alors il apporte encore plus de joujoux. Et les petits imbéciles qui courent derrière, j’ai pas envie de leur pardonner. Parce qu’ils savent ce qu’ils font. Et qu’ils portent la poisse. La grande et troisième poisse.

CONCLURE SANS CONCLURE

Dans ces trois petites histoires, cherchez l’erreur. Ou plutôt, les points communs. C’est simple : l’inversion des causes, des accusations et des excuses : le fond de commerce de la gauche.

Quand c’est un clochard dans la rue, on ne répond pas, on passe son chemin. Quand c’est une gauchiste exaltée, sous un gouvernement de gauche, tellement gentil pour les Antifas, ça sent mauvais. Quand ce sont des juges gauchistes qui “se payent” un flic, ça pue davantage. Et quand c’est un troupeau de pays en mal de messianisme guerrier, on attend l’effondrement.

Antoine Solmer

[1] https://www.leparisien.fr/faits-divers/1er-mai-a-paris-ex-soignante-street-medic-et-soutien-de-melenchon-ce-que-lon-sait-de-la-manifestante-suspectee-davoir-agresse-un-pompier-03-05-2022-XHK5VA5I3ZE5FO5NRXFUVCZSAI.php

Abonnez-vous à notre lettre d'information et rejoignez les 14 autres abonné·es.

Une réponse sur “TROIS PETITES AFFAIRES”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *