TAMBOURS CREVÉS ET TROMPETTES MAL EMBOUCHÉES

TAMBOUR CREVÉ
TAMBOUR CREVÉ

UN ARTICLE DE JULIEN DIR

Hier, le site Polémia a publié un article musclé de Julien Dir, auteur que je ne connais pas, mais qui mérite une approche sympathique. Son titre : Covid-19. Soumission et catastrophisme – Ne nous parlez plus jamais de Résistance et de « devoir de mémoire » !

Le style est clair, classique, la logique imparable, la description malheureusement inattaquable. Bref, je vous invite à le lire et à le méditer. En voici un résumé.

Lors de la célébration du 8 mai (fin de la Deuxième Guerre mondiale) élus, représentants et autres « masques sur le visage (en plein air) les hauts faits d’armes – y compris quand certains sont contestés historiquement – de la Résistance française à l’Occupant allemand, en des termes toujours profonds, émus, et dithyrambiques. Et d’en appeler, devant le monument aux morts du village ou de la ville concernée, au sacro-saint “devoir de mémoire ” à ne jamais oublier tous ceux qui sont “morts pour la France”, etc. »

Bien que sans rapport matériel avec l’Occupation précitée, il faut rapprocher les mécanismes mentaux à l’œuvre.

Julien Dir les confronte au fait que « les “Résistants” ne se comptent pas par millions dans ce pays occupé par le covidisme. » Et le moins qu’on puisse dire, est qu’il n’a pas tort.

Je vous laisse suivre son intéressante approche du «  schéma mental » de la soumission physique, intellectuelle et morale, quand ce n’est pas l’aide active (osons parler de délation) envers les systèmes tyranniques en place… avant qu’ils ne finissent dans les poubelles de l’histoire.

Mais toutes les tyrannies ont une fin, selon le célèbre adage : trop c’est trop !

Reconnaissons qu’il n’a pas tort lorsqu’il résume ainsi la situation :

« Jamais dans l’histoire récente, nous n’aurons assisté à un tel moment de soumission, d’acceptation des consignes et des contraintes les plus extravagantes, des brimades les plus insupportables. Empêcher le peuple de vivre, le masquer, le bâillonner, lui enlever tout désirer d’enfanter, pour lui permettre ensuite, dans quelques années, de crever à petit feu dans des EHPAD moisis après avoir été accompagnés par des populations jeunes venues d’ailleurs, tel est le sinistre programme qui se dessine actuellement. »

Et admettons aussi son final :

« Messieurs les soumis et les carpettes, conservez au moins un peu de dignité. Ne nous parlez plus jamais de Résistance, svp ! »

OUVERTURE DES ESPRITS

Ici, je dois vous avouer que Julien Dir m’a brûlé la politesse – et il a bien fait – car je devais traiter ce thème sous peu. Mais pourquoi se priver d’un bon article ? Pourquoi, ne pas aider, chacun à sa place, qui participe à l’ouverture des esprits ? Pourquoi ne pas répéter la description de la réalité, autant de fois que nécessaire ?

Face au spectacle aussi désolant que risible des tambours crevés et des trompettes mal embouchées, osons la pensée, l’écrit, la parole et les actes qui dérangent la « convergence des lâchetés, des opportunismes et des renonciations »… et remercions Julien Dir pour l’acuité de son regard.

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