MACRON, PARFAIT EXEMPLE DE LA CULTURE DE MORT

Plus le temps passe, plus la passion mortifère de Macron se démasque. Ce petit bonhomme n’est pas venu au poste qu’il occupe, comme la France fut un jour occupée, par l’opération du Saint-Esprit, pour employer une expression que d’aucuns trouveront datée (a minima) sinon rétrograde et parfaitement anti-woke. Au contraire, je la trouve anticipatrice, plus éveillée et éveillante que woke, donc anti-woke à la puissance majuscule. Ce fameux petit bonhomme n’a pas été choisi par des Français libres, car ses soutiens ont depuis longtemps oublié le sens attaché à la dénomination leurs ancêtres aux longs cheveux : les Francs. Combien peu s’en souviennent, y tiennent et s’y tiennent !

Entre Clodion le Chevelu et Manu-les-Rouflaquettes, il y a, comme qui dirait, un hiatus. Et certains que l’on se plait à considérer en France comme des imbéciles – nos amis américains – ont parfaitement compris le parti qu’ils pouvaient tirer d’un tel petit bonhomme. Disons qu’il a été connu, reconnu, testé et adoubé comme très « bankable ». Un peu comme feu leur grand ami, pour ne pas dire plus, Jean Monnet. Mais si ce dernier joua avec brio son rôle du cheval de la Troie européenne – on en voit le résultat – Macron, catapulté comme Mozart de la finance, a voulu s’approcher au plus près du soleil. Résultat, il se fait un peu trop voir (comme avec la vente d’Alstom, entre autres), et voulant dépasser Icare par le haut, le coup de chaud de trop fait fondre sa jolie silhouette en chocolat. Que nous reste-t-il ? That is the question !

That is the question voilà qui nous ramène à Hamlet, ce prince au nom plus que diminutif, qui, rappelons-le, signifie hameau. Quel drôle de nom choisi par Shakespeare pour un prince ! Mais certainement pas au hasard. Un prince qui se serait peut-être mieux tenu comme garde-champêtre, ou cantonnier. Mais prince, avec des responsabilités tragiques ! Il y a de quoi ne plus savoir où donner de la tête. D’où la célèbre question dont la réponse consiste à choisir entre la vie et la mort, la résistance ou le suicide. Chez le Cid, avec Corneille, la question existe, s’effleure et laisse toute la place à l’action. C’est que le nom Cid naît d’une origine doublement reconnue : de l’arabe caïd (seigneur, chef…) et de l’espagnol campeador (lutteur, bagarreur, guerrier). Hamlet est bien loin. Et notre Hamlet aux rouflaquettes encore plus.

Et pourtant, les mêmes questions se posent : les honneurs ou la honte ? La bagarre ou la fuite ? De toute façon, la vie ou la mort ? Comme savetier et non financier, ces problèmes ne se poseraient pas, ou du moins ne regarderaient que lui. Mais, devenir président, même propulsé par de sordides marchandages, voilà qui se résume en trois verbes.

Premier verbe portant sur le devoir : imposer.

Le premier devoir de tout chef d’État est de faire vivre son pays dans le maximum possible de sécurité qu’il faut imposer. C’est l’essentiel. Sans la sécurité, rien ne tient. Pour le reste, foin des grands mots ! Foin de notre belle devise triangulaire qui se livre à toutes les violences pour ne pas dire tous les viols ! Foin des tirades amphigouriques, en-même-temponnesques, des mini-crises de nerfs, des insultes scatologiques, des fausses postures de psychologue sous protection de CRS !

Deuxième verbe portant sur les apparences : exposer.

Un chef d’État doit tenir un équilibre délicat entre les secrets indispensables et les explications qui ne le sont pas moins, funambulisme démocratique oblige. Cela, c’est pour le peuple. Quant aux relations avec les autres Grands, cela s’appelle la diplomatie et ne s’apprend pas la bouche barbouillée de chocolat, essuyée avec des billets de banque.

Troisième verbe portant sur le risque final : exploser.

De telles pressions ne sont ni à la portée du premier venu, ni à celles de simples aventuriers, même s’ils croient s’apparenter à Jeanne d’Arc lors d’un discours de circonstance (Orléans, 8 mai 2016). C’est ainsi que s’explique la sentence si connue : le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Et le grand risque de la corruption, c’est la faillite et la disparition. Remarquons que cette leçon de choses ne met pas en cause le seul personnage principal. Est-ce une réduction de sens ? Je ne crois pas, au contraire. Ne pas nommer directement, c’est ouvrir la place à la généralisation, aux responsabilités diluées, à la force des évènements et pour certains, au sens de l’histoire.

Bien sûr, il est des postes où la bonne tenue du système impose de mettre les mains dans le cambouis, de les salir, comme tout mécanicien consciencieux. Après, le boulot accompli, le mécano se décape les mains à la vieille pâte Arma, ou autre choix. Quant au politique, et surtout à certains niveaux, j’attends qu’on me donne les références de leur meilleure pâte décapante ou autre technique. Je n’en ai pas connaissance, et eux non plus, probablement.

S’en tenir là de la corruption serait oublier le peuple. Car si les forces corruptrices viennent de haut, leurs ruissellements ne se font pas attendre menant à la grande bouillasse nationale : qui vend sa drogue, qui se sucre en col blanc, qui se bourre de subventions, qui se vend, qui vend tout ce qui se trouve à se portée, qui, les pieds dans la gadoue, s’en remet au déluge attendu, presque bienvenu.

Alors, que faire ?

Tout dépend de la situation et du décideur en place. Il est des cas où la gravité du moment grandit le personnage, qui sans cela serait resté au niveau du minimum syndical. Il en est d’autres où l’attentisme bien géré prépare la riposte. Il en est enfin où les fissures du personnages cèdent jusqu’à devenir crevasses, gouffres envahissants, menaçant par extension le domaine qu’il devait, en principe, avoir à cœur de protéger.

Telle est notre situation sous la dépendance macronienne : la nôtre puisqu’il occupe – malheureusement – le palais de l’Élysée. La sienne, puisqu’il est emporté par ses complexes psychologiques qui, portés à l’incandescence mènent vers la psychiatrie. Ce ne serait pas trop grave si les députés et autres sénateurs ne jouaient pas, dans l’ensemble, la partition de la belle endormie. Au pire, si la Constitution avait prévu une voie raisonnable vers la destitution. Telle n’est pas le cas de quelque côté que l’on se tourne.

L’ange de la mort

Or, le personnage est hanté par son pouvoir de donner la mort, qui maintenant le pousse irrémédiablement.

Ceux qui croient que la peine de mort est abolie se trompent constamment sur la vie dans tous ses domaines.

La peine de mort n’est pas abolie par ceux qui la pratiquent avec décapitation ostentatoire.

La peine de mort n’est pas abolie par les présidents qui décident des opérations « homo », ou pour parler plus clairement, qui emploient des services spéciaux pour se débarrasser de certains personnages gênants.

La peine de mort n’est pas abolie lorsqu’un président – Macron, en l’occurrence – prévoit de mettre l’armée en batterie devant son palais de l’Élysée ou l’Assemblée nationale contre des « Gilets jaunes », en 2018, avec toutes les conséquences mortelles qui auraient pu en survenir.

La peine de mort n’est pas abolie lorsque le général André Coustou révèle l’information précédente et la façon dont des « conseils militaires » éclairés et adaptés ont pu faire modifier la forfan-infanterie du président, et quand ce même général reçoit immédiatement après des menaces de mort. Et ce général qui n’a pas sa langue dans sa poche précise, parlant du rôle de Macron au sujet de l’Ukraine : « C’est lui le liquidateur, le destructeur de la France ! C’est lui qui devrait partir[1] ! »

La peine de mort contre la France n’est pas abolie quand celui qui devrait la protéger n’est là que pour la tuer en tant que nation indépendante, suivant son premier devoir affiché envers les officines mondialistes et américaines qui le poussent.

La peine de mort contre la francité nationale n’est pas abolie lorsque Macron signe le pacte de Marrakech de 2018, officiellement appelé « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières[2]. » Appréciez au passage les doubles sens des adjectifs utilisés. Migrations sûres, donc certaines ; ordonnées, par ordre des signataires du pacte ; régulières, pas une, pas deux, cent peut-être, ou plus…

La peine de mort contre l’économie de la France n’est pas abolie lorsque le « Mozart de la Finance » vend une entreprise stratégique comme Alstom et joue de la grosse caisse à dettes, endettant la France par milliards d’euros, ce qui tournera à la catastrophe. Tout responsable de société civile agissant ainsi serait placé en faillite et en taule.

La peine de mort n’est pas abolie contre les citoyens français lorsqu’on les a obligés à se faire injecter des produits génétiquement modifiés en dehors de toutes les règles classiques de sécurité médicamenteuse.

La peine de mort n’est pas abolie pour les enfants français dont le taux de suicides augmente après les conséquences psychologiques reconnues de cet enfermement délirant qui avait pour nom confinement.

La peine de mort n’a pas été abolie pour les personnes âgées dans les Ehpad, obligées à un double enfermement physique et mental par le même confinement si ardemment mis en place par Macron, avec des conséquences terribles à ces âges, apparaissant « dès la deuxième semaine[3] ».

Et la série continue contre ces deux populations fragiles que sont les enfants à naître et les vieillards.

La peine de mort pour les enfants à naître est plus que validée, constitutionnalisée, pour être bien sûr que les avortements dépasseront le plafond de 250000 par an. Et Macron, jamais content de son œuvre destructrice, veut maintenant passer à la vitesse supérieure, en jouant le forcing vers la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, tout en ne manquant pas, en bon léniniste, de s’en prendre aux « forces réactionnaires ». Et, dépassant Lénine, se voyant en maître du monde : « Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif. »

Alors, savez-vous ce que signifie l’adjectif effectif associé à un droit ? Ce terme est surtout utilisé en droit international. Il désigne « une situation de fait dont la règle de droit va tenir compte[4]. » Autrement dit, c’est une méthode de squatter mettant la communauté devant le fait accompli. Exemple : « l’occupation effective d’un territoire sans maître vaut attribution d’un titre juridique. ». On comprend que certains juristes s’interrogent sur cette effectivité : « objet d’indispensable inquiétude pour les juristes soucieux de convaincre qu’ils ne s’enferment pas dans “l’univers abstrait des règles” et sont attentifs à l’inscription de celles-ci dans les pratiques sociales. » Avec Macron, comme toujours, le diable se cache dans les détails. Mais ce serait trop d’honneur de le confondre avec ce dernier personnage.

La peine de mort pour les “vieux”, déguisée en aide à mourir, n’est pas abolie. C’est la reprise du thème favori de M. Attali, sauf pour lui, bien entendu. Tout cela, dans la dignité, et surtout dans l’économie. Partez vite, vous coûtez trop cher !

Peine de mort aussi, contre la Russie, et son président, pour faire bonne mesure. Le délire de grandeur n’a plus de limites. On pourrait dire que sa haine fait peine à voir, à entendre. Le voilà qui s’en prend à la Russie.  Vous rendez-vous compte ? Un pays qui défend une population russophile bombardée depuis 2014, laquelle a payé le prix fort de 16000 morts. (2000 par ans pendant huit ans). Un pays qui ne supporte pas que l’armée ukrainienne en marche vers le Donbass avant le 24 février 2022 veuille terminer le « travail »commencé en 2014. Et il y a pire. Un président russe qui reprend un pays exsangue, redynamise son peuple, et trouve peu supportable la présence de bases américaines à ses portes. Peine de mort contre ces ennemis déclarés de la grandeur macronienne !

Dans le cas de l’agressivité envers la Russie, je ne néglige pas cette vieille loi des dirigeants finissant en dictateurs : en cas de troubles internes viser un ennemi extérieur, au besoin, l’inventer. Autrement dit, jouer sur la déviation des esprits indifférents, les peurs  que chacun a ses raisons d’avoir, et se faire passer comme victime et seul recours. S’y ajouteront les patriotes, même à contre-cœur.

Cependant, s’en tenir à cette seule cause, c’est négliger la part profonde de la psychologie du personnage, ce pourquoi il choisit une solution plutôt qu’une autre. Qui, dans la vie courante, ayant des ennuis avec son voisin déclarerait la guerre à un immeuble de sa rue ? Il faudrait « avoir un grain », avoir « pété un câble », etc.

Voilà donc Macron tel que saisi par sa folie des grandeurs et son agressivité pathologique dont certains ont largement utilisé les « talents ». Alors, persuadé que le monde l’attend, et pourquoi pas la Lune et les étoiles, devons-nous le supporter ?

Je reviens à l’entretien du général Coustou, qui énumère les titres de livres traitant du « sujet ». Leurs titres parlent fort et clair. Aucun de leurs auteurs n’a subi les foudres de la « justice », ce qui en dit long. Voici la liste, non exhaustive. Elle vaut un long discours. Elle vaut aussi de bonnes lectures, de bonnes réflexions, et de bonnes actions envers tous ceux qui soutiennent ce danger public.

Macron, le pire fossoyeur de la France. Auteur Jacques Guillemain, éditions Riposte laïque.

Macron, le grand liquidateur. Auteur Alain le Bihan, éditions des Cimes.

La France vendue à la découpe. Auteur Laurent Izard, éditions l’Artilleur.

Les Liquidateurs. Auteur Olivier Marleix, éditions Robert Laffont.

L’Homme qui n’aimait pas la France. Auteur Roland Hureaux, Les éditions de Paris.

Les Traîtres. Auteur Ivan Rioufol, éditions Pierre Guillaume de Roux.

Le Traître et le Néant. Auteurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme, éditions Fayard.

Antoine Solmer

page-715.htm

[1] https://www.nexus.fr/actualite/entretien/general-andre-coustou/

[2] https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/277029-quest-ce-que-le-pacte-de-marrakech-sur-les-migrations

[3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8141904/

[4] https://www.cairn.info/revue-droit-et-societe1-2011-3-