LA VICTOIRE DES VEAUX MASQUÉS

ZEMMOUR... TOUJOURS ZEMMOUR
ZEMMOUR… TOUJOURS ZEMMOUR

Hier je regardais un bureau de vote “bien de chez nous”. Ils allaient en troupeaux, de leurs pas lourds, bien masqués, regards éteints, satisfaits de leur devenir : l’abattoir. Et ils ont gagné. Les boîtes de corned beef sur les étalages du grand marché de la bêtise noire et profonde nous attendent, tremblotant dans leur gelée de quatre sous. Cela ose s’appeler la France. Mais non, cela s’appelle le royaume des morts-vivants, jouissant de se flageller et de se faire cocufier. Bref, le dégoût total.

Les sondages et les ensondeurs ont gagné. Mais ils sont toujours aussi bêtes que néfastes. Le seul sondage qui comptait et qui n’a pas été fait — ou pas publié — consistait à recenser la proportion de veaux masqués arpentant les rues. C’était simple, édifiant, et monstrueux. Car ce masquage opiniâtre exhibe la pesanteur des décérébrés autant que leur trouille, la plèbe dans toute sa puanteur morale, la négation de toute liberté, de toute réflexion, la colique profonde, le lâchage des tripes avec la vue et les odeurs qui accompagnent cette triste défécation liquide et ses grands jets d’urine maculant les urnes.

Un pays qui pue à ce point ne peut que mourir. C’est en route depuis longtemps. Cela se confirme. Maurice Druon avait écrit La France aux ordres d’un cadavre. La suite était inéluctable. Tant pis ! Les cadavres avancent de leurs pas lourds. Leurs chairs se délitent, leurs voix pâteuses glapissent, leurs regards éteints et leurs mentons graisseux disent bien de quels festins ils se repaissent.

Tant pis ou tant mieux ! Car le contraste n’en est que plus saisissant avec Zemmour et ses partisans. Ici est la vie, la vraie vie, la vie chevillée aux corps, et les cerveaux sont d’une autre trempe. La reconquête, avec et sans majuscule, anime les cœurs et les esprits. Ici ou ailleurs, demain et au-delà.

Une chose est certaine : l’hexagone putréfié ne les mérite pas. Pourtant, ils vont faire de leur mieux : ils vont sauver l’honneur. Et même ils l’ont déjà sauvé, par le discours remarquable d’Éric Zemmour. Il ne se rallie pas à Marine le Pen, il vient à son secours, il offre ses forces. Je ne peux imaginer qu’elle en eût fait autant dans la situation inverse, avec autant d’élégance. Oh, pardon ! L’élégance et elle…

Zemmour, une fois de plus, a prouvé dans la défaite sa hauteur de Français d’empire, sa stature d’homme d’État, qui domine spontanément la tourbe des politicards. Et tout cela en restant un homme de vérité, lorsqu’il valorise ses militants, leur reconnaissant la victoire des âmes, et s’accuse de ses erreurs. Je reviendrai sur ce point épineux.

Ce qui reste de ce pays qui s’appelait France, ne mérite pas un tel homme. La laideur, surtout morale, exècre la beauté des âmes. Mais cette beauté, nous la conserverons, en serrant les poings, en hommes libres. Le combat continue. Ce que nous représentons nous dépasse, est indestructible.

Antoine Solmer

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