LA MÉDECINE FRANÇAISE EN LAMBEAUX

AVEC OU SANS « L’ACCENT QUI CHANNNTEEE »

Cette épidémie de Covid aura eu au moins un avantage : montrer à quel point le larbinisme monte haut dans l’échelle des « responsables » de la santé publique. J’utilise le mot « responsables » avec tous les guillemets possibles du mépris, les mêmes que l’on doit appliquer aux prétendues « élites ».

Certes, de tout temps il y eut des arrivistes, des lèche-culs et des faux derches. Sont-ils reconnaissables selon le critère d’Audiard (Les cons ça ose tout…) ? Je n’en suis pas sûr, car généralement, les personnages de ce genre sont dotés d’une certaine intelligence, au moins celle de la survie par toutes les lâchetés et calomnies possibles.

Les évictions des Dr Fouché et Raoult, prévisibles et mises sur rampe de lancement n’en sont qu’un exemple.

Et cela se passe en temps de paix, même si le même-pas-deuxième-pompe bombardé chef constitutionnel des armées par une constitution à tout faire, se croit en guerre… contre un virus.

Alors imaginons leurs comportements en temps de guerre, pire, en temps d’occupation. Enfin, n’imaginons même pas ! Il suffit de lire l’histoire, de savoir que même les « occupants » étaient écœurés par les dénonciations. C’est dire ! Relisez les mémoires d’Alexandre de Marenches prenant ses fonctions. On lui montre une énorme salle pleine de dossiers datant de la Deuxième Guerre Mondiale où s’entassent dénonciations et autres vilénies de toutes sortes. Il les fait disparaître.

Malgré tout, ce genre de fleuve boueux coule toujours, du haut des montagnes au dernier des marigots.

LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE A COMMENCÉ

Croyez-vous que ce soit en mer de Chine, en Afghanistan, le long des Routes de la soie, ou autre point chaud ?

 [1]Non ! Elle a commencé en Martinique : Le président du conseil de l’ordre local a visé les « les médecins qui continuent à prôner l’anti-vaccination sont passibles d’une sanction disciplinaire… » Ils risquent la radiation. On imagine qu’il prépare une bombe atomique miniaturisée. Gare aux radiations ! Ça améliorera certainement le sort des malades en cours. C’est sûr !

Ce président est fortiche. Il rayonne de partout : « On assiste à une guerre de pour et de contre. Et ce n’est pas sain. Il faut que les médecins aient une seule parole. »

Il fut un temps où « avoir une seule parole » signifiait « ne pas revenir sur la parole donnée ». C’est devenu : « Fermez vos gueules ! ». Ça, c’est un homme ! Un médecin humain, je ne sais pas. Mais un homme… qui aura sa récompense. On est à l’écoute, en haut lieu. Vu son discours, peut-être conseiller à l’armement atomique, puisqu’il irradie de bonnes paroles… les siennes ?

NE PENSEZ PLUS ! NE PRESCRIVEZ PLUS !

Dans cette épidémie nous avons vu les prescriptions interdites, les prescriptions obligées, gouvernement, médecins de cour, scientifiques en mal de reconnaissance et autres penseurs professionnels se disputant ce champ de bataille. Les armes en sont la science à condition qu’on la torde à son goût, la médecine pourvu qu’elle rapporte, les traitements à condition qu’ils soient chers, les chiffres de l’épidémie bien malléables, et la pire de toutes, l’éthique qui permet de dire une chose et son contraire, chaque mot ne correspondant en rien à son contenu. (laissons la vieille morale aux archaïques).

L’éthique abrite de son manteau à deux balles les pires prédateurs de la bataille. Car, n’oublions pas que dans tout conflit, il y a les troufions qui se font crever la paillasse, et les génies du haut-commandement qui lorgnent les médailles. Il peut exister des exceptions… comme les poissons volants. Mais c’est rare. Nous nous en apercevons chaque jour.

Et puis il y a les armes de destruction massive. Pas celles de Saddam Hussein, non ! On les cherche toujours. Mais les mensonges, les calomnies, les trahisons qui fonctionnent mieux. Bonjour Mme Albright, qui validait la mort des 567 000 enfants irakiens décédés en raison des sanctions contre l’Irak : « nous pensons que le prix en valait la peine » [2]. La même qui déclarait en 1996, lorsque les Talibans prenaient Kaboul – déjà – : « c’est un pas positif ».[3]

À quoi pense-t-elle en ce moment ? Je vais vous le dire. Elle pense qu’elle aurait dû inventer le terme « complotiste ». C’est mieux, beaucoup plus adaptable à quiconque s’oppose à la pensée officielle. Il est impossible de prouver le contraire… surtout à un comploteur.

Tel médicament est efficace, mais ne coûte que quelques euros. Si vous le prescrivez vous êtes complotiste. Tel autre coûte des milliers d’euros et est dangereux. Ne le dites pas, vous deviendriez complotiste. Un troisième nuance sa pensée, déclare qu’il faut de meilleures preuves… complotiste ! Un quatrième reprend une étude sérieuse qui prouve que… complotiste ! Un cinquième a constaté que… complotiste ! Etc.

Suis-je complotiste si je dis que la médecine française qui faisait du médecin généraliste le médecin « de famille », qui se prévalait de l’indépendance technique, a sombré sous les coups de comploteurs trop bien placés ?

Nous vivons une de ces périodes où se préparent de grands troubles, une période où se faire traiter de complotiste est un honneur.

Soyons complotistes !

 

 

[1] https://www.liberation.fr/societe/sante/en-martinique-les-medecins-antivax-exposes-a-la-radiation-20210819_DNMT66TBYJBILK3BNYLQV7VM4I/

[2] https://www.lepoint.fr/monde/500-000-enfants-morts-a-cause-de-l-embargo-saddam-hussein-avait-menti-07-08-2017-2148603_24.php

[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Albright

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