DUPONT-MORETTI IMPÉRATIVEMENT RIDICULE

VOUS ALLEZ PAS ME PARLER À L'IMPÉRATIF
VOUS ALLEZ PAS ME PARLER À L’IMPÉRATIF

M. DUPONT-MORETTI TERRASSÉ EN TERRASSE

Quand M. Dupont-Moretti ne sait plus à quel saint de Péronne se vouer pour étouffer les sondages qui mettent ses amis “marcheurs” à moins de 10%, il trouve Damien Rieu, candidat aux élections de 2021 à Péronne, assis à une terrasse de café, et vient tenter de lui faire la leçon.

Mais, problème : Acquitator a beau jouer de son air de bouledogue, il tombe sur un os qui lui reste en travers du gosier. Rien de plus normal, lorsqu’on prend tranquillement un café en famille, que de balayer l’importun, si Acquitator soit-il. Et pour cela, le Damien a de la réserve. Je veux dire qu’il en a sous le pied. Lui, il serait plutôt Accelerator.

C’est d’ailleurs ce que Damien Rieu,  lui a rappelé sur le thème : « Retournez travailler, la justice a tant besoin… Vous êtes ministre de la justice, protégez les Français !… Nous on protège les Français, vous, vous protégez les détenus… Je n’ai pas de leçon à recevoir de l’avocat d’un Merah… »

L’avocat adulé des bobos et autres marcho-gauchistes en a pris la gifle symbolique qui s’imposait, en toute légalité.

Mais le plus amusant est qu’il s’est lui-même administré trois autres mandales. Un retour d’évangile, peut-être ? Ou pour singer son président ?

MANDALE NUMÉRO 1

La première, lorsque, interpellé comme « avocat de Mérah » il répond seulement : « Je fais mon métier ».

Belle évidence, et mauvais argument qui se retourne comme un crêpe. Oui, il est avocat de la défense. Sauf que, il oublie de quelle affaire il s’agit. Cet avocat de gauche suit les traces de ses prédécesseurs de la même couleur sanglante, qui s’étaient fait une devise de défendre les fellaghas et autres porteurs de valise soutenant les terroristes et leurs complices.

Toujours drapés pour la circonstance dans leur robes noires tachées de rouge. Leur métier, plutôt dénaturé.

MANDALE NUMÉRO 2

Damien Rieu lui assène : « Vous êtes ministre de la Justice, allez donc le faire votre métier. »

Et Dupont-Moretti, lui répond : « Vous allez pas me parler à l’impératif hein ! »

Se rend-il seulement compte qu’il emploie le même mode que son interlocuteur : l’impératif, mais dans sa forme négative ?

L’arroseur arrosé ferait mieux de revoir ses conjugaisons. Il en profiterait dans les débats.

MANDALE NUMÉRO 3

Enfoncé pour enfoncé, autant qu’il continue. Et il ne s’en prive pas. Selon lui, parler à l’impératif serait un crime de lèse-démocratie. Il accompagne sa diatribe de l’explication fourre-tout : « Parce qu’on est encore dans une démocratie ! »

ALORS, L’IMPÉRATIF ?

Le bonnet d’Acquitator semble ne plus suffire à M. Dupont-Moretti. Cela s’appelle la grosse tête. Imperator en quelque sorte ? Mieux Conjugator ? Pire deconator ?

Quoi qu’il en pense, si la démocratie se résume à bannir l’usage de l’impératif, la grosse tête en question me semble bien rétrécie. Conseillons-lui l’usage du subjonctif :

Il eût été séant, cher Monsieur, que vous modérassiez vos expressions et peaufinassiez votre raisonnement. Vous en eussiez récolté de meilleurs fruits que ces trois mandales réflexives.

Mais si la vie vous plaît ainsi…

Lecteurs, savourez la scène !

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