SOUHAITS ET VŒUX PERSONNELS

LE FRANCE EN DÉMOLITION
LE FRANCE EN DÉMOLITION

Puisque la pratique des souhaits et vœux est de saison, je ne m’en priverai pas, mais sans le verbiage inepte démonstratif de la bassesse de certains « hauts-lieux ».

UN PEU DE RECUL POUR MIEUX VOIR

D’abord, remarquons la différence d’échelle et de significations de ces deux mots : souhaits et vœux.

Le premier peut se résumer à une répartie automatique après un éternuement, ce qui n’en fait guère qu’un postillon de plus. Ce « à vos souhaits » n’est guère enthousiasmant. À moins qu’on ne se réfère aux formules antiques, qui visaient assez haut, puisque, selon les époques, soit Jupiter (ne confondez pas avec un élyséen de pacotille), soit Dieu, était invoqué pour demander la protection de l’infortuné postillonneur.

Il y eut cependant un passage assez noir dans l’usage de cette formule : celui correspondant à la plus que célèbre peste « noire » du XIVe siècle qui embarqua vers d’autres mondes presque 50 % de la population européenne. Et on nous bassine avec le Covid ! Pauvre époque misérabiliste jusque dans ses plaintes.

Pour les vœux, nous en reparlons en fin d’article.

DES SOUHAITS DÉJÀ ÉLEVÉS

Cela dit, je précise mes souhaits que je partage avec mes amis, connus ou à connaître, et même, un peu, avec mes ennemis, à qui je reconnais plus de courage qu’à « mes indifférents ».

Ces souhaits concernent d’abord la santé physique, et spécifiquement virale, car sans ce petit mot de cinq lettres, ce sont nos comportements dans leur ensemble qui risquent d’être malmenés, sinon « expédiés ». Et cela, Covid ou non, reste toujours d’actualité, car c’est l’immuable de la condition humaine.

Mais d’autres souhaits s’imposent : ceux qui touchent à la santé mentale générale, largement atteinte par une épidémie plus grave que le Covid : le covidisme dans sa forme mytho-politico-financière.

Il a donc suffi de deux ans de mensonges, de marchés honteux, de menaces, de privations de liberté, de mascarades forcées, de discours menaçants, pour asservir une population qui se vantait des meilleures vertus du monde, dont celles de l’impertinence pertinente, du courage cousinant avec la furia, du masculinisme « cocoriquien », et autres fondements logiques, cartésiens ou non, sans compter l’attachement à ses traditions, sa Marseillaise (toujours vibrante), ses minutes de silence (ne dépassant qu’à peine les trente secondes), ses gauloiseries à tous les sens du terme. Ainsi, « on » transforma ce peuple en troupeau, ces pseudo-taureaux en moutons de Panurge, ces masqués en muselés, ces muselés en esclaves volontaires, fiers de l’être et désireux de le rester.

S’il y avait un moment où la France et ses « Français » se devaient de donner une leçon au monde, comme on s’en vante à tours de bras, c’était bien en ces temps d’agression virale. Hélas, « on » parla de guerre, mais « on » cafouilla par manque de moyens autant matériels qu’intellectuels, et « on » se remplit les poches électorales ou autres à force d’électro-chocs désinformatifs, et de « viols des foules » qui avaient déjà si bien réussi dans les dictatures communistes et hitlérienne. Et finalement, cette guerre au virus, « on » la fit contre les Français qui en redemandaient.

Alors mon souhait basique, profond, est qu’une lueur d’intelligence éclaire ces troupeaux hypnotisés, endormis, bafoués, que ces animaux prisonniers du poison de Circé redeviennent les hardis compagnons d’un nouvel Ulysse. Est-ce trop demander ?

Et puis, après les souhaits, viennent les vœux.

LES VŒUX NOUS PORTENT PLUS HAUT

S’il est un terme qui ne mérite ni ne supporte d’être galvaudé, c’est bien celui-ci : vœu ou vœux. Sans remonter à l’étymologie, il est aisé de se rappeler que les vœux précisent des engagements personnels dans le monde profane ou dans le monde mystique, et qu’ils s’accompagnent, même tacitement, d’une contre-partie désagréable en cas de non-réalisation ou de rupture volontaire. Je laisse chacun trouver l’exemple qui lui convient, dans la Bible, dans les romans de chevalerie, dans les ordres religieux, dans l’armée, dans sa propre vie.

Ainsi, posé, mes vœux seront plus personnels. Je dépasse la formule de carte postale pour les associer à mon premier souhait exposé plus haut. Je souhaite que chacun fasse le vœu de s’opposer par tous les moyens à la débandade de la France que prépare Macron, que les forces populaires réelles se ré-éclairent, et votent pour le seul candidat de la dernière chance : Éric Zemmour.

Qu’en sera-t-il de cette élection ? Je ne suis pas devin.

COULÉ DANS LE DÉSHONNEUR

Mais si le paquebot France fut désarmé en 1974 par Giscard d’Estaing (en dépit de ses promesses électorales) et finalement vendu pour la ferraille, le pays France coulera irrémédiablement si le naufrageur de l’Élysée n’est pas débarqué.

Il est plus que temps.

Antoine Solmer