DÉMOCRATIE = DÉMOGRAPHIE MAIS…(5)

L’article précédent de cette série sur la démocratie et la démographie s’achevait sur deux questions . Celle de l’homme de Vitruve et de ses points d’appui , mais aussi celle de la situation en Tunisie où les habitants de Sfax mettent dehors les Africains du Sud dont ils ne supportent plus les exactions.

Aujourd’hui je voudrais évoquer un petit problème d’économie qui tiendra compte du problème des retraites en France mais aussi de la démographie. De nombreuses études montrent qu’il faut, dans notre système actuel de répartition, un certain nombre de personnes au travail pour payer les retraites de ceux qui ne travaillent plus . Il est inutile dans un premier temps de discuter de la proportion des uns et des autres .

Dans un bureau hors sol cela ne pose aucun problème puisqu’il ne s’agit que de chiffres sur un tableur, ou une feuille de papier pour les plus anciens. En réalité lorsque nous parlons de travailleurs nous ne savons pas de quoi et de qui nous parlons . Qui sont et surtout que sont ces travailleurs ? Les récentes émeutes en France nous ont montré un échantillon de certaines personnes qui pourraient être à un autre travail que celui de casseur professionnel. Et les médias toujours empressés de trouver un angle d’attaque variable, à seule condition qu’il puisse servir d’arme contre la droite, se sont fait un plaisir de rappeler que beaucoup de ces casseurs étaient des Français avec tous les documents nécessaires pour le prouver .

Aurait-ce été pire s’ils ne l’avaient pas été ? On peut le discuter. En tout cas cela aurait été des émeutes de personnes étrangères sur notre sol . Une guerre « extra-civile ». Le pire et que notre président « enmêmetempiste » et si pressé de se prendre pour un procureur ayant bâclé son dossier, n’aurait pu faire mieux avec les forces de l’ordre. Elles étaient déjà sur le point de ne pouvoir accomplir totalement leur travail,. Que se serait-il passé sans l’appui masqué des trafiquants de drogue et même d’autres personnes comme des imams, qui ont dû, de leur côté et avec d’autres moyens,  appeler au calme ?

Mais si ces émeutiers casseurs sont Français avec tous les papiers en ordre, sont-ils oui ou non au travail quelque part avec un bulletin de paie qui montre leur cotisation pour les retraites ? Cela paraît douteux. Et de toute façon, quel est le nombre de ces émeutiers ? Non seulement celui des émeutiers visibles, mais celui de ceux qui pourraient les seconder en cas de nécessité ? Et, poussant le raisonnement, quel est le nombre de personnes au travail, payant des cotisations pour les retraites dans la population dont ils sont issus ? Enfin autre question , quel est le total des cotisations pour les retraites de ces personnes, comparé à un échantillon correspondant de la population de Français non issus de l’immigration ? Nous pouvons poser la question différemment : dans un échantillon d’une population semblable de Français d’origine non immigrée, la catégorisation en classes sociales est-elle semblable à celle de Français d’origine immigrée ? Soyons encore plus clairs : combien d’ingénieurs de part et d’autre ? Combien de comptables de part et d’autre ? Combien de médecins de part et d’autre ? Combien de patron d’entreprise ? Combien d’avocats ? Combien de notaire ? Combien de cadres ? Etc. Combien de maçons cotisant pour un ingénieur des BTP retraité ?

Tout cela pour dire que si l’on ne tient pas compte de ces dernières questions, tous les calculs concernant le pourcentage nécessaire entre travailleurs et retraités sont déjà faussés . Car si l’on ne compare pas cotisation à cotisation, Ce ne sera pas une proportion de un retraité pour 2, 3 ou 4 travailleurs mais peut-être pour 15 ou 20. Cela est d’ailleurs une évidence indépendamment de toute émeute . Il est assez rare que des immigrés venant de pays dont le développement est plutôt démographique que technique, occupent les plus hautes fonctions avec les salaires correspondants.

On comprend bien mieux la pression de ce qui s’appelle, par kidnapping de vocabulaire, l’Europe, et qui n’est qu’une « désunion européenne », pour attirer à elle, c’est-à-dire à nous, des masses de personnes qui seraient certainement mieux dans leurs pays. Alors, dans ces conditions il vaudra mieux changer le nom de notre État qui passera de République française à République franco-africaine . Encore cela ne tiendra-il pas compte de la religion des masses de personnes invitées à venir nous remplacer.

Quelles conclusions en tirer ? Elles sont multiples, mais On peut déjà en trouver une . Si l’Europe est le facteur parmi les plus nocifs du risque de la perte de la France , ce n’est pas la France qui doit disparaître, c’est l’Europe.

Je parle bien entendu de cet empire fondé sur du sable qui prétend s’appeler L’Union européenne. Je vais donc plus loin que ceux qui veulent sortir de l’Europe . Je considère que la France a le devoir de sortir de l’Europe . Devoir vital et devoir moral, pour en entraîner d’autres, charge à ceux-ci d’établir les traités de coopération nécessaires, dans un esprit commun. Ce sera la meilleure solution pour la France de récupérer sa préséance morale mais aussi ses forces vives .

Les fauteurs de troubles qui jouent sur la peur, qui y associent les menaces, qui ne sont que des traîtres à leur pays, ou des envoyés de dissolution payés par des puissances « qui nous veulent du bien » doivent être traités comme ils méritent. Il y a des lois pour toutes ces catégories « anti-sociales ». Il suffit de les appliquer.

Il est hors de question de souhaiter une révolution ou d’y participer . La simple application des lois de conservation naturelle d’un pays devrait suffire. Elles sont simples. Elles nécessitent de la poigne, de la justice et de la justesse : une bonne devise qui remplacerait utilement notre cocoricoterie nationale en décadence.

Antoine Solmer