LA FURIA NUMÉRO 2

LA FURIA NUMÉRO 2
LA FURIA NUMÉRO 2

Le numéro 2 de La Furia est paru. Pour ceux qui ne le savent pas, ou l’ont oublié, La Furia est cette nouvelle revue d’actualité satirique qui annonce directement (droitement) la couleur. “L’esprit est le dernier bastion de nos libertés. Lui seul permet de supporter le présent, lui seul peut affranchir les âmes de leur servitude. […] C’est d’ailleurs pour ça que la bien-pensance veut lui faire la peau.”

Que voilà une belle envolée de présentation. Mais la fin annonce le ton : “Pour nous résumer, chères ligues de censeurs et procéduriers fragiles, veuillez aller vous faire mettre.”

Le thème du jour : “Les dessous du pouvoir”. Laurent Obertone, Papacito et Marsault (entre autres) s’en donnent à cœur-joie et même à c…es rabattues, dirais-je pour laisser entendre que la lecture n’est pas conseillée aux chaisières mal sous tout rapport. Vous voici prévenus.

Encore que, certains articles se retiennent de gauloiseries trop expansives. Les plus vieux se rappelleront, dans un autre style, le Play-Boy de la grande époque, où des jeunes filles plus qu’aguichantes voisinaient avec des articles politiques assez poussés.

En entrée, vous aurez l’édito de Laura Magné, la directrice et de Laurent Obertone, son alter ego. La première titre : “Du bonheur d’exister”. Ça commence par du Spinoza : “Il faut un minimum de satisfaction et de bonheur pour survivre”. Elle les tire d’une première réussite : ” … une entrée magistrale en kiosque…”. Et foin des subventions étatiques et de l’asservissement !

Laura en profite pour annoncer la naissance de sa maison d’édition Magnus, à laquelle je souhaite longue et belle vie.

Laurent Obertone en son édito ( “Ce qu’ils sont vraiment”), revient sur un beau programme : “Soyons heureux, camarades. Furieux et fiers, forts et libres. Emparons-nous du réel, ici et maintenant. Vénérons l’obstacle qui nous oblige. Moquons le suivisme et la bêtise.”

Nous aussi, reprenons un verre de Furia, de la vraie, de la pure, à 95 degrés d’alcool délirique, le meilleur qui soit.  La preuve, le test en page 22 que je vous conseille. Neuf questions pour une échelle de 6 paliers. Vous saurez enfin si vous êtes “gueux inapte” ou “seigneur légitime”.

En exemple, la première question :

Vous croyez en “l’égalité” alors que des mecs naissent myopathes et que d’autres font le cent mètres en moins de dix secondes.
OUI : 5 points
NON : 0 point.

Vous complèterez votre propre test dans La Furia.

Moi, je reste au premier niveau, que je schématise ainsi : “Vous êtes suffisamment fasciste et aigri pour savoir de quoi est fait l’être humain, et pourquoi il faut lui mettre des coups de bâton pour qu’il comprenne quel bonheur lui correspond…”

Enfin… peut-être suis-je mieux ? Mais peut-être pire ? Et vous ? Allez savoir,  dans La Furia.

Antoine Solmer