PETIT 0U GRAND EFFACEMENT.
PETIT 0U GRAND EFFACEMENT.

A la recherche de la vérité ( II ) : De quoi parle-t-on, sérieusement ?

  Nous sommes devant une menace qui, même si certains prétendent qu’elle est exagérée, vaudrait au moins qu’on l’étudie… au lieu de quoi on doit se contenter des postures indéfendables de nos grand hommes tout petits. À une exception près, tous les candidats au premier tour (dont, par conséquent, celui qui a décroché la timbale) se sont contentés de nous saouler de “personnellement, je n’y crois pas” (on attendait qu’ils terminent leur phrase par : “NA !”)… sans avancer un seul argument valable. Sans doute n’en ont-ils aucun ! Et si on se demandait, entre adultes sérieux, de quoi il est question et de quoi ils auraient dû nous parler ?

L’expression, le concept et le livre Le Grand Remplacement, de Renaud Camus, datent de 2011. Devant son succès, cet ouvrage a été réédité et augmenté à plusieurs reprises, complété par un livre d’entretiens avec Philippe Karsenty, ’’2017, dernière chance avant le Grand Remplacement. Changer de peuple ou changer de politique ?“. (NDLR : on sait ce qu’a été la suite !). La thèse de Renaud Camus est que des populations immigrées, venues d’Afrique et du Maghreb, se substitueraient à une autre, les “Français de souche”, avec pour conséquence un ‘’changement de peuple et de civilisation’’ vers l’année 2030, à travers une “grande déculturation”.

Les responsables-coupables de ce triste futur ? Nos acteurs politiques et nos élites “mondialistes” qui soutiennent, encouragent et travaillent à rendre irréversible cette substitution démographique, tout en piaillant haut et fort qu’elle n’existe pas et n’est qu’un fantasme d’extrémistes à ostraciser en permanence. Cet objectif s’appelle le “remplacisme”, dénoncé comme “le totalitarisme d’un nouvel impérialisme : l’islam”. On peut être d’accord ou pas, mais le spectacle qui s’offre à nous des dizaines de fois par jour dans nos villes, nos rues, nos campagnes, nos banlieues… et nos publicités (qui ne sont plus “acceptables sur les médias” que si y figurent un mâle noir, une jolie blonde et des enfants absolument pas métissés), justifierait au moins une réflexion sérieuse. Ce n’est pas, ça n’a jamais été le cas ! Contrairement à l’écrasante majorité de ceux qui “conchient” (le mot est d’Aragon)  ce livre et le vouent aux gémonies, je l’ai lu dès sa sortie, et relu, la semaine dernière encore.

Pour Renaud Camus, immigration et grand remplacement ne sont pas simplement liés. Ils sont organisés, en connaissance de cause, par les “représentants” (?) d’une “superclasse (?) mondiale”. Ce talentueux essayiste-historien-philosophe raconte une “colonisation démographique qui touche à l’identité même de la nation, et qui sera irréversible dans quelques années”. Dit en d’autres termes, la France est en train, tout doucement, de passer sous domination musulmane. Ce processus de conquête géographique, biologique, intellectuelle, financière, démographique et médiatique, mais aussi alimentaire, vestimentaire, etc… va de pair avec un “grand effacement’’ touchant la mémoire, la culture et les “valeurs”,  européennes ou nationales. Pour la grande démographe Michèle Tribalat, le succès du concept vient de l’exactitude des évocations de certaines situations vécues, qui évoquent l’effondrement d’un univers familier que vit déjà, effectivement, une partie de la population française : disparition de commerces, et donc de produits auxquels on est habitué, habitudes vestimentaires, mais aussi pratiques de civilité, modes de vie, commerces illicites, halls d’immeubles infréquentables… et piscines “hallal’’ grenobloises, montrant des tenues guerrières qui sont rigoureusement interdites dans la plupart des pays musulmans… Mais pas en “francistan” ! Pourquoi ?

Parmi les mesures proposées pour faire échec à ce “remplacisme”, la suppression du droit du sol, le rétablissement de la double peine, l’abrogation du “regroupement familial”, l’interdiction d’adopter des enfants extra-européens, la création d’une charte dite “de la culture et de la civilisation françaises ou européennes dans les comportements comme dans les références’’, la création d’un Haut-Commissariat à la Remigration (on en a parlé dans d’autres “billets”) et d’un ministère de l’Identité et de l’Enracinement, l’attribution quasi-exclusive des aides sociales et des logements sociaux aux nationaux et aux ressortissants européens, la préférence nationale et européenne dans les embauches et les attributions de logements… et une mise à jour de la législation (car le laxisme devient un vrai danger en soi) seraient, chacun pour son domaine, efficaces pour un morceau du problème… C’est déjà bien !

Sous d’autres mots, ce thème du grand remplacement vient, en réalité de bien plus loin. Nous avons souvent évoqué ici Jean Raspail – dont une chance ou le hasard avait fait un ami très cher – qui a souvent apporté sa contribution à ce blog, et que je pleure. Cet authentique visionnaire avait écrit en 1973 “le Camp des Saints” roman de politique-fiction dans lequel il décrivait “la fin du monde blanc, sous l’invasion de ces millions d’hommes affamés, “sous-développés”, qui constituent les trois quarts de l’humanité’’. Il rendait responsables de cet immense raz-de-marée, chaque jour vérifié depuis, “non point ces foules de la misère qui, un beau jour, ne peuvent résister à la tentation du “paradis” imaginé, mais ceux qui publiquement ou en secret, consciemment ou même pas, travaillent à la décomposition, mais aussi au désarmement moral et spirituel de la civilisation”. Pas une ligne n’est à changer, depuis bientôt un demi-siècle, sur le “récit” de cet envahissement par des millions de “migrants”, jusqu’à faire disparaître les civilisations française, puis occidentale.

Loin du roman, dans notre triste réalité, nous pouvons maintenant évaluer avec plus de précision les niveaux que pourraient atteindre les immigrations dans les années 2045-2050, lorsque sera amorcé le basculement démographique final : en France, et chez nos proches voisins, dans les zones urbanisées où vivent les deux tiers de la population, une moitié des habitants de moins de 55 ans sera d’origine extra-européenne, et ce pourcentage ne cessera plus de s’élever lorsque viendront, d’Afrique et d’Asie, une partie des trois milliards d’individus qui se seront ajoutés  en moins de 50 ans aux sept milliards et quelque d’êtres humains que la Terre compte aujourd’hui… et auxquels notre Europe ne pourra opposer que sa natalité moribonde et le glorieux vieillissement de générations d’aveugles par système.

Contre ce phénomène incontestable, des murailles de contre-vérités inondent les honnêtes gens, dont la moindre n’est pas le pernicieux “complotisme” qui n’est, au fond, qu’un moyen de cacher l’existence du seul véritable “complot” qui existe dans la réalité : celui des “anti-complotistes officiels” ! Comme Gribouille, ils crient au “complot” qu’ils ont fabriqué, pour faire croire qu’il n’y a pas, de leur côté, de complot, pas d’intention, pas de plan, pas de projet économico-politique, pas de vision à long terme, pas de plan d’un “Great Reset” vicieux  pour décourager les investigations, la réflexion, le réveil, et la sortie de l’actuelle “hébétude organisée’’.

L’islam, le grand remplacement et l’ensauvagement de la France sont les  menaces de loin les plus sérieuses, d’autant plus qu’il est interdit de les évoquer. Mais ne pas en parler, c’est abandonner les français devant ce qu’ils ont de plus cher : leur identité, et par voie de conséquence, une grande partie de ce qui était, il y a peu de temps encore, notre “France éternelle”. Autrefois, ce crime (ce n’était pas un “délit”) se nommait “Non-assistance à personne – ici : à pays) en danger”... (à suivre)

H-Cl.