PROJET POUR L’ÉCOLE

DEMANDEZ LE PROGRAMME POUR L'ÉCOLE !
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Ce matin à Paris, près du centre commercial Italie, les équipes d’Éric Zemmour “tractaient” pour leur candidat. Ce tract, vous l’avez en illustration : il y est question d’enseignement, de l’école au sens large, c’est-à-dire jusqu’au bac.

Ce point sur le bac m’a spécifiquement intéressé : “Refaire du baccalauréat un examen national, anonyme et terminal afin de le rendre plus juste et plus sélectif.”

Une phrase terriblement juste, si l’on considère la décadence que représente la grande braderie du bac, organisée, souhaitée, politiquement et administrativement pour ces principes éculés d’égalité que véhicule la gauche.

Le fond du problème en ce qui concerne la gauche, est qu’elle tourne folle, comme une roue échappée d’une voiture, et tant pis si, au passage, elle écrase un passant.

Car elle en écrase des passants cette gauche assassine… ou disons plus justement : voleuse et tueuse par folie égalitariste, par négation de la vie et de ses réalités.

En effet, qu’est un bac distribué comme une pochette surprise, sinon une cascade de vols et de meurtres ?

On vole les bons élèves d’une valorisation méritée. On vole les mauvais d’une possibilité de reprendre la travail sur une meilleure voie. On vole les parents qui croient que leur enfant est “fait pour les études”. On vole les citoyens qui payent pour cette prétendue Éducation nationale qui n’est qu’une “déséducation à instruction rabaissée”. On vole les facultés qui, de ce fait, sont encombrées de futurs sociologues, et autres voies de garage. D’une certaine façon, heureusement symbolique, on assassine de jeunes esprits qui pourraient être ravivés s’il n’y avait pas cette terrible pression de la gauche. Cette gauche qui partout et toujours, veut atteindre le pouvoir en exacerbant les bas instincts de la jalousie, de la paresse, et du non-effort.  Il est grand temps de renvoyer ces parasites.

Il y a fort à parier que, si le bac retrouvait son niveau d’excellence d’il y a à peine 50 ans, bien des embauches seraient facilitées. Aussi, nombre d’élèves se seraient rendu compte, avant tout ce temps perdu, qu’ils auraient mieux fait de choisir une branche technique, plutôt que d’être prisonniers d’une voie sans intérêt pour eux.

Il est bien entendu, que le tractage ne se prête pas à la nécessaire explication de cette situation. J’ai demandé à ces jeunes (et quelques-uns moins jeunes) comme cela s’était passé. 

Eh bien, finalement pas mal, m’ont-ils dit, sauf qu’il ne faisait pas chaud, sur cette grande place aérée, devant l’escalier du métro. Et puis, ce n’était pas la grande foule, malgré les soldes. Dommage pour les commerçants, mais aussi pour la petite équipe.

Et l’ambiance ? Pas de problèmes ? Non, le lot habituel de personnes affairées, dont certaines s’excusent, les gens qui acceptent le tract de principe et le liront plus tard, ceux qui le refusent sans savoir de quoi il s’agit, et ceux qui sourient en voyant pour qui nous tractons.

Des ronchons ? Des agressifs ? Non, pas vraiment. Mais c’est normal, on ne peut pas plaire à tout le monde. En tout cas, il y a eu plus de “bonne journée” que de mots désagréables, c’est un bon début.

Rien vraiment ? Non, il y a même eu un moment comique. Nous donnons un tract à un monsieur, un Noir, qui le prend gentiment. Une dizaine de minutes après il revient et nous dit qu’il n’est pas d’accord. Une voix assez forte, mais non agressive. Il montre bien haut le tract et l’agite en parlant de Zemmour.

“Je ne suis pas d’accord, il n’y a pas de programme, là. Il n’y a pas de programme !” Surpris l’un de nous va tenter d’expliquer. Mais le monsieur continue. Lui, dit-il, toujours en faisant référence à Éric Zemmour, “il change tous les jours. Un jour il est blanc, un jour il est noir. Un jour il est blanc, un jour il est noir.”
Alors l’un des participants lui lance : “Vous au moins, vous avez de l’humour”. Et tout le monde rie, le contradicteur n’est pas le dernier. Chacun se quitte sur un souhait de “bonne journée”.

Pour le reste, je vous laisse lire le document.

Bonnes réflexions, bonnes décisions

Antoine Solmer