QUE CELUI QUI A LA BONNE RÉPONSE LÈVE LE DOIGT

BIEN PROFOND
BIEN PROFOND

Donc, Zemmour a levé un doigt impertinent, envers une harengère enflammée et provocatrice.

Et castrés de service de mugir, et chats fourrés de miauler, et basse-cour gauchiarde de ch.., ce qu’ils font tous très bien. L’ensemble imité par une certaine Marine Le Pen qui doit être un clone de son homonyme qui s’adressa au Macron de service un certain soir de 2017, d’une façon telle qu’on se demandait si elle n’avait pas encore vendu tout son poisson, ou terminé sa boisson. Quelle posture ! Mais au fond, ayant perdu toute confiance en cette dame patronnesse repentie de ses antécédents, cela n’a que peu d’importance.

J’avoue avoir apprécié la réponse écrite du berger à la bergère :

« Madame, ce n’était pas le lieu d’un débat comme je les aime, le temps m’était compté. J’ai donc usé du seul langage que vous et vos camarades ‘antifas’ comprenez immédiatement : le vôtre. Toutefois, vous imiter était fort inélégant, j’en conviens bien volontiers. »

Nulle auto-accusation, nulle excuse larmoyante, pas un seul genou à terre, et surtout aucune perche tendue, sauf celle qu’elle méritait. Si cette hargneuse s’attendait à se voir invitée sur un plateau, pour une revanche, c’est loupé.

Car, il faut être clair : on ne discute pas avec un agresseur professionnel, sauf, quand on a du temps, pour l’embobiner. Le reste n’est que bluette pour chaperon innocent devant le loup.

Le langage est une arme, de part et d’autre. Il faut, de temps à autre, savoir empêcher l’adversaire de s’en servir. Zemmour a eu le bon réflexe. Un autre l’aurait qualifiée de “sauvageonne”. Ridicule ! Lui, a désigné l’adversaire : antifa. Ceux que la police met si longtemps à arrêter, qui semblent bénéficier d’une indulgence coupable qui ne peut qu’être “haut placée”.

D’ailleurs, s’enferrer dans les discussions désaccordées est une prime aux agresseurs. Il faut savoir répliquer. Cette tactique dépasse les conflits de plateaux télé. Elle était nécessaire dans ce cas, bien plus qu’un départ muet : les bonnes consciences professionnelles l’auraient qualifié de  fuite honteuse. Car pour ces moralisateurs de bas étage, Zemmour aura systématiquement tort. Et c’est normal : ils haïssent tout ce qui a fait la grandeur de la France, et toute personne qui souhaite y revenir.

D’ailleurs, les exemples de faiblesse systématique ne manquent pas, à tout niveau. Ne parlons même pas de ces potiches politiques qui “tapent du poing sur la table en caoutchouc”, avant de se faire oublier. Regardons, malheureusement, du côté des “marches blanches” où s’élèvent des bêlements envers ceux qui “n’auront pas leur haine”.

Si encore ils hurlaient leur colère, leur mépris, leur désir de revanche ! S’ils excluaient la haine pour la seule raison que la haine peut mener à la perte des moyens ou à la vindicte sur des innocents ! Mais non ! Englués dans leur bisounourserie, ils vont jusqu’à montrer au grand jour leur castration mentale, et pire, trahir les victimes, leurs proches. Ah ! La grande lâcheté se partage si bien.

Mais qui, dans ce monde de lâches, ose le dire, l’écrire dans des “grands si petits” journaux ? Qui valorisera et relèvera le moral pour que les hommes redeviennent fiers d’être des mâles, et les femmes, des mères dignes ? Macron, peut-être ? N’y pensons même pas, la piste est froide depuis longtemps. Mme Le Pen ? Non ! Son père, en son temps, aurait pu. En son temps…

De toute façon, la situation est tellement grave qu’Éric Zemmour reste la seule solution pour la France, doigt levé ou non. Cela seul compte.

Et puis, je vous dois une confidence. Cette expression “doigt d’honneur” me défrise. Elle fait “patos”.  D’où nous venons, Zemmour et moi, cela s’appelle “passer une datte”, en précisant, “bien profond”.

C’est choquant ? Tant mieux !

Antoine Solmer