Voici les thèmes que nous allons évoquer (peut-être pas dans cet ordre exactement) : la bombe ; et encore la guerre froide. Les USA conquérants. Le peuple russe défend son âme. Un comique pris au piège. Une Europe congelée dans de l’UE.
Par la force des choses, et dans un soucis de lucidité, je me suis fais cette petite synthèse, un brin passionnée quand même, pour laquelle je suis conscient qu’il manque encore beaucoup de choses.
Mais j’ai beaucoup réfléchi ; je suis prêt à répondre à quelques questions.
POLITIQUE DES ÉTATS-UNIS
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde (*1). C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » *2
*1 Souligné par moi
Dont acte !
Ils veulent tout, en effet.
Si l’on écoute Poutine avec attention *3 on comprend que depuis 30 ans les Américains – ou du moins leur sphère politique de haut niveau – ont poussé leurs pions sans vergogne, sans attention et même, dirais-je, sans intelligence.
Ils ont totalement sous-estimé le grand peuple russe, et son âme.
Par ailleurs – Poutine le laisse entendre – les USA modernes portent la corruption dans l’âme et, en germe, la dégradation humaine.
Leur autre caractéristique est un mensonge éhonté et permanent, presque érigé en système, au-delà de toute acceptation humaine digne, si loin de la recherche de la vérité – qui normalement guide la conscience des hommes !
Non, aux USA, leurs principes sont inverses : plus il y a de mensonges, et mieux ça réussit ! Réussir quoi ? On peut se le demander. À court terme, c’est simplement réussir la déchéance.
ZELENSKY, PRÉSIDENT UKRAINIEN
Ma réflexion a été influencée par celles de François Asselineau*4, de Jonathan Sturel *5, et… par la logique. Je n’avais pas tous les éléments et n’avais pas approfondi. Mais il m’est progressivement apparu que le Président Zelensky est un parfait branquignole – hélas pour lui, car il risque gros.
Jonathan Sturel
*5 Extrait de son billet du 4 mars 22 (que je suis obligé de recopier à la main, car on n’arrive pas à faire des copies de texte sur ses écrans) :
“Encore hier je parlais des outrances verbales de Zelensky, qui a tendance à raconter un peu n’importe quoi chaque fois qu’il ouvre la bouche. Il est évidemment dans une situation inconfortable et périlleuse, mais est-ce que le rôle d’un chef n’est pas de garder son sang-froid, et surtout dans les situations de crise ?
Lui fait des déclarations chaque fois plus extravagantes et lance des ultimatums qui tiennent plus de la communication cinématographique qu’autre chose (“Union européenne, prouver que vous nous soutenez en nous faisant adhérer immédiatement, et cetera”)
Ancien acteur, il a gardé de son métier des habitudes qui n’ont pas leur place dans la politique, dans la guerre et dans la diplomatie.
Pour autant, dans la mesure où il apparaît de plus en plus clairement qu’il s’est fait “couillonner” par les États-Unis (en ce sens qu’il a été encouragé par eux à défier la Russie, ce qu’il a fait en se croyant protéger, à tort, par le parapluie militaire américain), j’arrive à lui trouver un certain charme, un peu romantique, un peu tragique. Il doit aujourd’hui faire face seul à une situation dans laquelle il a été poussé par d’autres qui aujourd’hui lui font faux bond, ce qui peut nous le rendre sympathique, dans une perspective purement littéraire et poétique.
À défaut d’être un grand président ou un grand chef de guerre, au moins est-il devenu, malgré lui, un vrai personnage vivant de roman épique.”
Zelensky dresse successivement, de jour en jour, comme en un inventaire tourmenté, toute une série d’inepties politiques. Ça fait… mal au cœur. On ne sait plus en effet s’il est sincère. Il doit l’être. Quel cinéma, en quatrième dimension !
Mais il a bien été à l’origine – je ne connais pas les détails – de l’infiltration des USA, en guérilla permanente contre la Russie, depuis sa chute.
UN AGRESSEUR NUCLÉAIRE ? COMPRENONS CE QU’IL EN EST !
Ce qu’il est bien essentiel de comprendre – et ça m’a semblé ressortir avec le discours de Poutine –, c’est que “l’agresseur nucléaire”, ce n’est pas Poutine (intervention du 4 mars 22, cf. note n°3), ce sont les USA, hélas. Stratégie permanente, constante et grandissante d’encerclement et de menaces, à l’égard de son pays. Si le dixième de ce potentiel latent était disposé autour des États-Unis, nous verrions le cirque ! Ce sont bien les États-Unis qui se sont montrés irresponsables, inconscients ? à la limite de la sottise.
Donc pourquoi tout cela ? Reportons-nous au jugement de Georges-Marc Benamou que j’ai énoncé en tête, extrait de son livre Le dernier Mitterrand, 1997.
Et tout ça pour dire quoi ? Les Américains sont globalement nos ennemis (depuis des décennies, je pense). Et parce qu’ils veulent “conquérir” – sur le dos de l’Europe, qu’ils écrabouillent et dont ils se foutent.
INFILTRATIONS EN UKRAINE : VOUS AVEZ DIT “NEO-NAZIS” ?
Il demeure toutefois, dans ce jeu complexe, comme une inconnue pour moi : je ne situe pas encore très bien le rôle de l’Allemagne.
Notamment y a-t-il une résurgence de la mentalité nazi ? C’est ce qu’exprime Poutine (idéal de violence, tuer pour tuer…)
L’ATTITUDE DE L’EUROPE-UE
Concernant l’action de la dernière semaine, et la réaction de plusieurs dirigeants, je me suis retrouvé navré, morfondu ; peiné sans doute.
Car on n’a fait que des gaffes :
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- La réaction naïve et stupide de Bruno Lemaire : « on aura la peau de l’économie russe », ou quelque chose comme ça. On peut disserter assez longtemps et avec beaucoup d’arguments sur les conséquences de cette vision, de cette affirmation. Exemple : la Russie conclut un contrat pour un gazoduc avec la Chine ; et même mieux : ils vont l’alimenter avec ce qui était prévu pour Nord Stream 2 – enfin c’est ce que j’ai compris.
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- La conne Ursula van je ne sais pas quoi, qui va faire payer l’UE de 450 million d’euros : pour acheter des armes offensives à l’Ukraine. Mais ils sont fous ces Européens ! Mais elle n’a pas été mandatée pour ça (*6)… Les règles de fonctionnement diplomatique les plus simples, on n’en tient pas compte.
*6 Ni pour s’arroger la décision de supprimer Russia Today et Sputnik. Beaucoup pensent que cette outrecuidance de pouvoir, non fondée, est dramatiquement abusive !
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- Macron discute avec Poutine, il ne comprend rien, apparemment – ou est tenu à l’écart ; il n’obtient rien. Connaît-il le dessous des cartes, et est-ce que ça l’intéresse ?
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- Et tout à l’avenant : pourquoi le président Bidet se tait-il ? Alors qu’il parlait beaucoup un peu avant.
COMPLÉMENTS ET SITUATION POUR LE TEMPS À VENIR
Donc la guerre prend de l’ampleur en Ukraine. Poutine avait commencé petit. Mais il y a eu Zelensky, et d’autres, qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Sans compter les larmoyances de l’Europe – qui ont fait caisse résonante…
Ce n’est pas l’envoi d’armes qui va aider.
Plusieurs millions de réfugiés sont d’ores et déjà probables. (Pas en France ! pour plusieurs raisons)
On n’a encore rien vu. Est-ce que quelqu’un prévoyait le choc des civilisations à ce niveau ?
*2 Le dernier Mitterrand, Jean-Marc Benamou, Plon, 1997.
*3 Intervention de Poutine du 4 mars, sur Toutube, 28 mn :
*4 François Asselineau : le 3 mars 22, sur Youtube :
https://youtu.be/yK9XxkBCyxE minutes : 4:20 – 6:55 – 7:50
À ÉCOUTER ABSOLUMENT