DÉMOCRATIE = DÉMOGRAPHIE MAIS… (3)

ACCEPTER LES RÉSULTATS DE MICHÈLE TRIBALAT

L’article précédent était consacré à Michèle Tribalat et à une certaine rigueur de vie professionnelle qui lui a valu tant d’ennuis et de freins à sa carrière. Elle appartenait déjà à cette lignée des lanceurs d’alerte – avant l’apparition de cette expression — qui mettent en pleine lumière les faces les plus sombres de la Gauche. Les voici une fois de plus arrosés, eux, les « gauchistes passés de l’engagement à l’enragement », aveuglés et aveuglants par leurs « Lumières » plus qu’éteintes.

Si je rajoute à cette appréciation générale l’évidence de l’immigration invasive, je dois, nous devons, accepter les données et les conclusions de cette démographe de terrain.

Reprenons sa formule, autant comme garant de son honnêteté intellectuelle que pour en faire un « bâton personnel de conduite » : “La qualité d’une donnée doit être évaluée en fonction de la manière dont cette donnée a été produite et non de la satisfaction idéologique qu’elle procure”.

MAIS LA DÉMOCRATIE ? QU’EN EST-IL DU POUVOIR DU PEUPLE ?

La tarte à la crème de la démocratie s’effondre chaque jour davantage. Acceptons que cette fiction se prolonge (je parle de la démocratie vantée par les fossoyeurs de la Nation). Lorsque j’écris qu’elle s’effondre, c’est par excès d’optimisme, pour éviter d’affirmer qu’elle s’est déjà effondrée, que nous vivons sur son cadavre, et qu’il ne sent pas bon. Devant un cadavre suspect, il faut dater le décès, si possible. Pour la démocratie, je proposerais volontiers entre 2005 et 2007. Cela commence par le traité de Maastricht rejeté par les Français à près de 55 %. Si une vraie démocratie avait existé, nous serions sortis de cette Union européenne qui se vantait d’être garante de la paix et qui nous mène à la guerre actuelle contre la Russie (sans oublier tous les traficotages intermédiaires). Mais sous la bannière au Kärcher déglingué de Nicolas Sarkozy, il se transforma en Traité de Lisbonne de 2007. Exit la démocratie. Gloire aux traîtres ! Les Français furent battus, cocus et contents, une fois de plus.

Il nous reste donc des lambeaux de démocratie. Imaginons qu’un référendum quelconque soit organisé. Quelle confiance pourrions-nous avoir en son résultat, s’il déplaisait aux princes qui nous écrasent ? Pas grand-chose !

Mais une autre question se poserait : par quelles mains les bulletins de vote seraient-ils déposés dans les urnes ? Le peuple de 2005, ou ce qu’il en reste, ressemblerait-il vraiment à celui d’aujourd’hui… ou de 2033, ou de 2043 ?

La réponse de la démographie s’impose : non ! Combien de Français « de papier » y participeraient-ils ? Avec et sous quelles pressions ? Sous l’emprise de quelles coutumes ? De quelles cultures ? Avec, comme toujours, la pression désintégratrice de la Gauche, quel que soit son nom, quelle que soit sa figure. Avec comme toujours la lâcheté de la prétendue Droite dont nous collectionnons les mannequins empaillés.

NOUS CHANGEONS DE PEUPLE, NOUS AVONS CHANGÉ DE PEUPLE

La Liberté guidant le peuple de Delacroix (en 1830) et d’autres figurations de la Marianne dépoitraillées valaient affirmation de la personne symbolique dans une France forte. Cela était bien. Dans une France faible, les mêmes images valent réputation de fille publique. Et cette nouvelle interprétation chaque jour validée, ne conduit qu’à la dégradation.

          UN PEUPLE IMMIGRÉ

Les populations qui nous assaillent ne peuvent se livrer à leurs assauts, violences, pillages, agressions, vols et autres turpitudes que parce que la lâcheté de nos dirigeants multiples, a été leur ligne de conduite… et qu’ils ont été choisis et suivis, sinon plébiscités. Ces émeutes ne sont que poussée de fièvre sur cancer profond. Dans un pays où l’esprit de Gauche a droit de cité, et s’est toujours refusé à accepter un « Nuremberg du communisme et de sa centaine de millions de morts » il n’y a rien d’étonnant à ce que d’intenses forces de dislocation soient à l’œuvre. C’est la marque de la Gauche.

Les émeutes qui ont marqué un nouveau pas dans « l’ensauvagement » représentent le sommet de l’iceberg. Sur le plan purement rationnel comment peut-on en vouloir à ces dangereux personnages, alors qu’on leur a ouvert les portes en grand. Je rappelle que la loi punit avec moins de force (à condition qu’elle le fasse) les voleurs qui pénètrent dans une maison aux portes ouvertes. La maison France a été laissée sans frontière par l’espace Schengen.

Les gens qui se croient raisonnables (journalistes et acoquinés mainstream) insistent sur la non-représentativité des émeutiers par rapport aux immigrés (récents ou non) de même origine. C’est certainement vrai. Mais comme le meilleur menteur est celui qui ne traite que les arguments favorables à sa thèse, ils en « oublient » trop.

En premier, comme dans toute émeute, ce ne sont pas les personnes tranquilles qui se mettront en travers de la route des hordes qui déferlent.

Le deuxième tient à la « participation tranquille » de ce que j’appelle les « pilleurs de circonstance » qu’on a vus partir avec de la pacotille, à visage découvert, en expliquant leurs vols. Il faut se positionner « dans un autre monde » pour se moquer comme d’une guigne de leurs images diffusées. Il faut surtout avoir en soi l’idée que ce pays dit France ne représente rien de bien sérieux.

En troisième, une partie de ces personnes ont en eux l’appel civilisationnel du rezzou, ce brigandage périodique, brutal dans son attaque et rapide dans son apparition et sa disparition. Le rezzou comprend des guerriers distingués, mais aussi des plus jeunes en initiation. Toutes proportions gardées, je crois que nous avons dépassé l’esprit du rezzou pour celui de conquête.

En quatrième, les couches populaires tranquilles et faibles (plus souvent âgées) ont tendance à ne pas chercher de conflit avec les caïds du quartier, quelles que soient les variations du danger potentiel. Et si, de plus, une sorte de « contrat local » est instauré, soit par contrainte, soit par aide sociale, le soutien tacite des vieux est assuré.

En cinquième point, ce sont toujours des minorités qui mènent les mouvements insurrectionnels. Cette violence est inversement proportionnelle à leur force réelle, mais elle laisse des traces et des suiveurs. Tous les petits groupes insurrectionnels ne réussissent pas. Mais La Révolution française et le succès de Lénine ne nous démentent pas.

          UN PEUPLE À VENIR ?

D’un extrême à l’autre, d’une émeute courant les rues à une classe de collège, quelles distances ? Quelles concordances ?

Il arrive qu’un simple dessin vaille un long discours. Je le laisse donc parler à ma place*.

Peut-on réellement croire que ces gamins de 4e , empêtrés dans la violence de la propagande destructrice des malades du sexe, soient aptes à porter haut et fier les trois couleurs du drapeau français ? Il faudrait pour cela, non pas le lavage de cerveau qui fut et reste la spécialité de la Gauche, mais un “décrassage” de cerveau. Ce n’est pas avec la « Déséducation nationale » que cette voie sera ouverte.

Comment votent déjà les terroristes qui leur ont bourré le crâne, et comment voteront leurs suiveurs ?

LE COMPTE DES VOTES : RETOUR À MICHÈLE TRIBALAT

Sur le papier, surtout s’il s’agit de bulletins de votes, seuls les chiffres comptent en première lecture. Mais avant et après le vote, seules les personnes comptent. Les deux exemples précédents ne nous fournissent que des images de vainqueurs fébriles et de vaincus d’avance.

Sauf à saisir les prémices d’un miracle, il faudra délaisser les statistiques pour rejoindre Paul Valéry : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »

Mais au moins, cette mort nous débarrassera des lâches et des traîtres. À chaque civilisation les siens.

Antoine Solmer

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