Mongol Akhbar” à Rennes : le diversomètre enseignant de nouveau “enrichi” [L’Agora]

En préambule à cet article de Breiz-Info dont il faut remercier la liberté en action (assez rare).  Il est dû à la plume acide d’Anne-Sophie Hamon. Bien sûr, la gauche trouvera que c’est un pamphlet (un de ses mots fétiches). On est libre de penser ce que l’on veut du ton. Mais on est en devoir de bien réfléchir sur la deuxième partie de l’article : le sort réservé aux enseignants est la retombée des crachats de gauche que la majorité d’entre eux ont lancé contre notre pays, ses traditions, sa civilisation. Toute une vie professorale dans une classe n’offre qu’une vie très limitée du monde. Malheureusement, ces crachats sanglants retombent aussi un peu partout.  Comme c’est bizarre ! Bizarre, vous avez dit bizarre….

Antoine Solmer

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Attendez, je vérifie si la France a colonisé la Mongolie au cours de l’Histoire…

Ah bah non !… Non non… la jeune ressortissante de ce pays lointain qui s’est brillamment illustrée ce mercredi au collège des Hautes-Ourmes à Rennes, n’a donc rien de spécial à reprocher à la France. Encore moins à la Bretagne. Belle et innocente Bretagne. Future martyre de l’immigration qu’elle n’avait pas vu venir.

Non en fait, ce jour, la petite mongole souhaitait juste tuer quelqu’un.

Voilà c’est comme ça. C’est sa culture. Son choix. Parce que ça lui plaisait. Respecter. “Qui êtes-vous pour…” ?

J’ai une belle-soeur enseignante. Plus conne y’a pas. Même au repas de Noël chez Sandrine Rousseau ! Avec elle, on est dans l’art connassique de haut-niveau. Stratosphère coconne. Madame a des élèves immigrés dans sa classe. Jusqu’à maintenant, quand elle en parlait, c’était le soleil et les étoiles. “La Petite Soeur des Autres” ! Avec ce petit air niais… déjà ce ne sont pas des immigrés mais des “élèves allophones”… au départ, je croyais que c’était une marque de mobile. “Allophone”… Et puis j’ai compris. “Les avoir dans sa classe c’est….” (le regard part vers le ciel, la bouche s’entrouve). Ah faut la voir ! D’ailleurs, “ce sont les plus douéééééés” de sa classe. Naturellement mieux que nos connards de mouflets. Les Blancs.

Tous les anniversaires des gosses, on s’est tapé ses histoires. “Fatima”… “Nacer”…. Oooooh ! Aaaaaaa ! Tu lui colles un prénom exotique dans la bouche et tout de suite ça part dans les aigus. A la fin, j’avais envie de mettre les miens dans un bateau pour mieux les faire revenir comme migrants. Là, elle me les aurait encensé à chaque tournée de poulets le dimanche !

Mais même les brasiers les plus rougeoyants finissent par rencontrer le seau du flotte du réel.

Car cette année, je sens une baisse dans la passion de l’Autre. Parce que tant qu’il y avait une ch’tite malgache et deux mahorais sur 28 élèves, ça allait encore.

Mais Dieu l’a exaucé. Il a fait venir tout le Tiers-Monde dans sa classe. Plus enrichissant que le Tacotac ! Des Algériens, des Turcs, des Comoriens, des Syriens, des Ukrainiens, des Congolais, … Tout ce qui traîne sur terre, tous les mazoutés du Tiers-Monde, sont arrivés devant son bureau. En copies doubles. Et en crayons quatre couleurs.

Alors la voilà “fatiguée”… “chuis fatigué en ce moment”… le diversomètre à bloc ça lui a foutu un coup de canif à ma bef’.

Elle n’ose pas le dire mais on voit qu’elle en a bien ras le cul de sa “diversité enrichissante”. C’est con, elle a manqué la Mongole des Hautes-Ourmes. Pour mieux connaître sa culture ma belle-soeur aurait été capable de monter une yourte dans la cour. Et de faire venir un canasson mongole pour l’accrocher sous le portail. De faire un feu en salle de perme. Histoire de bien “s’imprégner”. “Ondes positives”. Avant de se faire imprégner d’un coup de hachoir dans le cornet !

Car le “corps enseignant” est une profession qui a construit son propre malheur. Rassemblements et de pétitions, des plus invraisemblables charabiateries pour garder telle ou telle famille tchétchène ou afghane “parfaitement intégrée” et si tellement “enrichissante”. Le “corps enseignant” veut accueillir tous les enfants de terre avec leur culture et les remonter en kit républicain comme s’ils sortaient d’une pub Camif.

Pas envie de les soutenir les profs. Pas envie d’écouter leurs pleurnicheries. Ils ont voulu de la diversité, ils l’ont. Après les abayas, la mongolerie akhbar. Demain ce sera les Aztèques ou les pingouins des îles Sandwich. Tant mieux ! J’ai bien compris, en écoutant Soeur Marie Coconne, que l’affaire Samuel Patty avait été un coup de bambou pour les profs. Mais pas encore un coup de machette. Il va leur en falloir des kilomètres de décapitations pour qu’ils passent de la “fatigue” à “l’évaluation sommative”, puis à, éventuellement, à la prise de conscience.

Le monde de l’enseignement avait, jusqu’alors, ce petit côté supérieur qui le plaçait dans le camp du Bien. Regardant les spécimens de Strème-Droite avec cet air contrit du sachant qui découvre une pauvre créature perdue dans les limbes de la connerie et du déterminisme. Désormais, c’est la descente. Ma bèf’ ne veut plus retourner en classe. Peur des parents, des couteaux fous. Peur de gamins à qui on arrache les yeux si on leur confisque le portable. Elle et ses collègues n’ont qu’à aller manifester sous les fenêtres de leurs syndicats. S’ils n’ont pas acheté les couteaux, ils les ont bien aiguisés.

Ah, je l’attends le soir de Noël, l’ahurie au stylo rouge !

Anne-Sophie Hamon

anne-sophie.hamon@protonmail.com

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