LES ARMES ONT BON DOS
TROP D’ARMES ? UN ARGUMENT QUI S’AUTO-DÉTRUIT
ALORS, PAS D’ARMES ?
DES MOTIVATIONS DE SOCIÉTÉ ? OUI MAIS LESQUELLES ?
Bien sûr, reste la question essentielle : quelles étaient les motivations du tueur ? Et surtout, sur quel terrain psychique ces motivations ont-elles pu mener un doigt à presser sur une détente en visant des enfants ?
Car, il est tellement simple de s’en tenir à “l’acte d’un déséquilibré”. Nous le savons bien, nous, en France, qui sommes saturés à en vomir de cette expression qui sert à cacher la réalité profonde, celle sans laquelle la cible aurait pu n’être qu’un carré de carton ad hoc, une boîte de conserve, une voiture perdue dans une casse lointaine. Réfléchissons bien sur ce point : jamais de deuxième enquête pour les “déséquilibrés”. Comme nous aimons masquer la réalité ! Comme nous sommes lâches ! Et la lâcheté pousse au crime ceux qui ne le sont pas autant.
Guy Millière ouvre une porte trop souvent fermée : “L’immense majorité des tueurs de masse, depuis des années, sont des gens qui avaient des problèmes mentaux, et ont été laissés en liberté, n’ont pas été signalés ou n’ont pas fait l’objet d’un suivi.”
Ce comportement laxiste ne vous rappelle-t-il rien ? Ne s’agit-il pas d’un des articles de la vulgate gauchiste ? Puisque la société est responsable, c’est bien que les “déséquilibrés” sont des victimes sur qui il ne faut pas rejeter la faute.
Ici apparaît le paradoxe le plus terrible de la situation, parce qu’il est absolument vrai que la société joue un terrible rôle dans ce genre d’affaires.
Mais là non plus il ne faut pas écouter le gauchisme à la sauce Rousseau-Marx et suiveurs. Ni la propriété ni le capitalisme ne sont à l’œuvre dans ces tueries, mais des pressions autrement plus profondes : celles qui attisent les rancœurs, offrent des arguments sur mesure à qui les ramassent : le chômage, la pauvreté, les discriminations (le champ est inépuisable), le droit à… en laissant au citoyen lambda (celui qui paye ses impôts, qui travaille, de plus en plus tôt) le devoir de payer pour les autres, de jeter 50% de son salaire réel dans le puits sans fond des politiques “sociales” qui ne sont que désocialisantes. Alors, oui, cette société-là est coupable, mais d’une culpabilité bien protégée, bien organisée pour se défendre, par exemple en accusant de complotisme tout argument qui la découvre, toute enquête qui la bouscule.
SI L’ON OUBLIE LA GAUCHE, ON OUBLIE TOUT
Je reprends une fois de plus un exemple extrait de l’article de Guy Millière : “Depuis quelques années, la gauche américaine a créé un climat de violence verbale et physique qui a de graves conséquences. La haine contre les Blancs et contre les conservateurs n’a jamais été aussi intense, tout comme d’autres haines que des discours gauchistes ont alimenté. La haine d’Israël et la haine contre le “suprématisme blanc” ont conduit à des actes de haine anti-juive. Une haine des Noirs vis-à-vis des Asiatiques s’est disséminée, tout comme une haine des Hispaniques contre les Blancs non hispaniques. Une haine de la police a été semée par Black Lives Matter. Il y a au sein de la gauche américaine une volonté de diviser et de détruire.”
Quant à la police d’Uvalde, sous quelle emprise gauchiste était-elle pour ne pas intervenir ? Là aussi la société est plus que coupable. Mais par quel “déséquilibre”? Toujours le même. Et finalement, c’est un agent de la police des frontières qui a forcé l’entrée et a éliminé le tueur. Y aura-t-il un juge de gauche pour le poursuivre ? Ou une masse de citoyens non déséquilibrés pour le remercier ?
ALORS, RÉFLÉCHIR ? AGIR ?
Je ne crois pas être en désaccord avec l’article de Guy Millière, comme d’habitude. Mais, à franchement parler, ce n’est qu’une piètre satisfaction que d’être obligé d’avoir à écrire cela, alors que les causes profondes se développent, artificiellement poussées par les “moralistes de gauche”.
Les Français sont-ils capables de comprendre et d’agir ? En voyant cette passivité devant les mensonges de la crise dite “du covid”, et en pressentant la suite, j’en doute.
Antoine Solmer
La gauche américaine a tué 19 enfants et deux enseignants à Uvalde, Texas