LE PARISIEN SE FOUT DU MONDE

Le Parisien se fout du monde. Pas le Parisien qui vit à Paris et y travaille, non ! Mais le journal qui s’appelait avant Le Parisien Libéré lorsqu’il fut créé le 22 août 1944. Cela tiraillait encore dans les rues, des patriotes y laissaient leur peau, ce qui n’empêchait pas le nouveau journal de titrer : « La victoire de Paris est en marche ! » En réalité, cette libération devait encore attendre trois jours. Voilà qui avait « de la gueule ».

Mais entre Le Parisien Libéré et Le Parisien du jour il y a un monde, celui dont la « gueule » ne lui revient pas, et dont il se fout.  La preuve par la première page de ce jour.

LE PARISIEN SE FOUT DU MONDE
LE PARISIEN SE FOUT DU MONDE

Le jour où le monde, le vrai, peut changer de visage avec l’élection de Donald Trump, voilà que ce canard mal plumé se passionne pour une affaire de trous du culs dont il affirme que son « procès fascine la planète » !

À propos de planète, de laquelle sort le responsable de ce titre ? Est-il un Martien en balade, ou se trouvait-il quelque part entre le flash et la descente, après un usage exacerbé de certains produits ?

Car, si horrible soit le supplice – réel et injustifiable – qu’a subi cette malheureuse victime, ce qui est encore moins justifiable est de s’en servir pour masquer l’information que le monde entier attendait ou redoutait : qu’un des pays les plus puissants du monde ait choisi un président dont le programme est de chambouler les dérives de ses prédécesseurs.

Peut-on faire confiance à un tel canard  para-stalinien ? La réponse s’impose : nullement !
Et « cela » reçoit des subventions tirées de nos impôts !

Il y a quelque chose de pourri dans notre système. Nous aussi, devons changer de président.

Antoine Solmer

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