LA GAUCHE NE CHANGE JAMAIS

SAINT-CYR GÉNÉRATION INDOCHINE ALGÉRIE
SAINT-CYR GÉNÉRATION INDOCHINE ALGÉRIE

INTRODUCTION CONTEMPORAINE

Lorsque nous voyons les dégradations, agressions, violences multiples de ces groupes, qu’ils s’appellent Antifas, Black Blocks ou autres, nous ne pouvons qu’être outrés. Mais nous le sommes d’autant plus que l’étrange mansuétude que la police affiche envers eux, et qui ne peut exister que par des ordres venus de haut, et même de très haut, ressemble à un délit d’initiés, pour ne pas dire à un compagnonnage  objectif. La gauche a parfois le mot juste, à condition qu’on l’applique à ses troupes et ses alliés : sociaux-traîtres.

Or, la gauche ne change jamais son fusil d’épaule. Un exemple parmi tant d’autres, extrait d’un livre que je recommande : Saint-Cyr, Génération Indochine Algérie de Pierre Pellisier , Plon 1992.

UNE PROMOTION D’EXCEPTION À SAINT-CYR

Ce livre raconte l’histoire, ou plutôt les histoires, de certains Cyrards de la promotion 1946-1948. Une promotion extraordinaire qui regroupa des jeunes hommes portés vers l’armée par leur seul enthousiasme et sens du devoir, et d’autres aussi qui avaient déjà combattu dans les maquis en France, pendant la campagne d’Italie, les combats de Provence et d’Alsace.

Étonnante génération qui, à peine sortie de Saint-Cyr, connaîtra “les guerres d’Indochine et d’Algérie, les déchirements de 1960-1962, la rénovation de l’armée, sa conversion au nucléaire et à l’électronique.”

LES SABOTAGES DE LA GAUCHE : 1950, VERS L’INDOCHINE (EXTRAITS)

“Michel Besineau embarque avec ses légionnaires sur l’André Lebon, pour arriver fin mars 1950 à Haiphong. Pour Goupil, c’est le 1er avril, sur le Pasteur. Il embarque ses légionnaires à Oran et met le cap sur Toulon où il doit
prendre un autre contingent en provenance de Fréjus. Le sous-lieutenant Goupil découvre un autre aspect de la guerre qui l’attend : à Bel Abbès, ils quittent la maison mère de la Légion en défilant sous les banderoles que le maire fait accrocher à chaque occasion : « Halte à la sale guerre » ; car Bel Abbès a un maire communiste.

Comme Toulon d’ailleurs, où ils sont consignés à bord du bateau, le maire ne veut pas les voir à terre. Certains d’entre eux, qui n’ont pas eu le temps de prendre de permission avant leur séjour en Indochine qui sera au minimum de vingt-sept mois, aperçoivent au loin, derrière un cordon de gendarmes, une mère ou une femme, des familles qui ont parfois traversé toute la France pour embrasser celui qui part et qu’elles ne pourront pas approcher.”

“La « sale guerre» … ils n’ont pourtant pas encore vu le pire : ils ne savent pas que les postes radios arrivent en Indochine sabotés ; comme les armes dont il est si facile de sectionner le ressort récupérateur qui permet de tirer par rafale ; comme les grenades dont le bouchon allumeur trafiqué fait exploser l’engin dans la main du lanceur ; comme les jeeps dont les réservoirs ont été chargés de sucre. Et les départs qui deviendront presque clandestins, et les trains de blessés qui seront attaqués du côté de Valence, les manifestants montant à bord pour frapper des infirmes, des hommes plâtrés ou sous perfusion.

Rien de cela n’est le fruit du hasard. C’est la volonté délibérée du parti  communiste, de la CGT et des « combattants de la paix » qui interviennent à leur façon contre la guerre d’Indochine depuis la fin 1949 en donnant une ampleur plus évidente à leurs actions dès le début 1950 : consigne est donnée aux cheminots, aux dockers, aux marins, d’empêcher l’embarquement du matériel, de retarder ·le départ des hommes et d’« agir directement», aimable euphémisme pour encourager les sabotages. Il y aura de sérieuses bagarres sur la Canebière, à Marseille, les 10 et 11 janvier 1950; on se battra aussi à Nice en février, où deux mille manifestants jettent du matériel militaire dans le port; à Grenoble où un canon de 75 est basculé d’un train; puis à Paris le 27 février, où quinze cents personnes tentent d’empêcher un convoi de quitter la caserne Clignancourt. Il faudra, en mars 1950,  que les parlementaires votent une loi contre le sabotage. Sans grand effet d’ailleurs.”

TOUT Y EST

Les insultes, les campagnes de démoralisation, les agressions les plus lâches, les trahisons, le sabotage de matériel militaire, les manifestations de casse… et le vote d’une loi inefficace. Une de plus, de la part de députés et de ministres qui n’osent même pas dire que de telles actions mériteraient la mise en place d’une loi martiale et des sanctions adéquates pour trahison en temps de guerre.

Bref, contre la vraie France profonde, contre sa richesse humaine et son honneur, il y avait déjà des Darmanin, des Macron et autres paillasses.

La gauche ne change jamais, pas plus que ses alliés objectifs.

Antoine Solmer

 

 

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