Parmi les délires olympiques qui mériteraient à eux seuls un concours spécial, je passe en me bouchant le nez sur la Seine miraculeusement propre du jour au lendemain. Cela doit être un miracle de leur pseudo-Cène. Je préfère, revenir sur la boxe.
Oh ! Comme ce sport est « macho » soupirent les bonnes consciences, surtout féminines. Je les comprends, car c’est vrai, au sens propre du terme. Oui la boxe est « macho » au meilleur sens. Boxer demande un entraînement rude, une mise à l’épreuve du corps, même à l’entraînement, et une mise à l’épreuve du courage qui ne va pas sans les coups donnés, et surtout reçus. Je le sais. Je l’ai vécu, sur le ring et en dehors du ring. Mais passons à l’actualité qui deviendrait « désopilympique » si elle n’était la vitrine des pires instincts du wokisme déchaîné jusque chez les entraîneurs de l’Élysée.
Nous avons vu un-une-homme-femme-mi-chèvre-mi-chou totalement lâche tabasser une femme, une vraie sur un ring de boxe. Il paraît que « Les fédérations fixent les règles[1] » nous assène France-Info pour valider la présence sur le ring de « la boxeuse » Imane Khelif, dont la gueule féminine m’avait échappé. Je dois rectifier mes lunettes, sans aucun doute. Mais pas mon odorat, car sans hésiter, on peut affirmer que ça pue l’arnaque.
Arnaque, d’accord, mais à quel niveau ? Bien sûr les meilleures consciences vont se jeter sur le bouc-chèvre émissaire. Certaines au nom de la réalité écœurante, et comme je les comprends ; d’autres dans le but de s’acheter de la conscience. Car, effectivement, cet article que l’on croyait appartenir à notre personnalité, à notre intime conviction, s’achète en paquets mal ficelés au grand magasin des journaux de gauche réunis.
Alors, taper à bras raccourcis, et même sans prendre de gants, sur le cogneur de femmes ? Oui, oui, et encore oui ! Mais ça ne suffit pas. Car d’où vient cette saleté ? Eh bien, tout d’abord des féministes délirantes. Rappelez vous Martina Navratilova, remarquable joueuse de tennis, nommée selon les spécialistes, première ou deuxième meilleure joueuse du XXe siècle. Très bien. En 1992, au sommet de sa carrière, elle affronte Jimmy Connors, ex-numéro 1, qui est sur sa lancée finale. Résultat : Navratilova , et classé 62e à l’ATP. Résultat : Navratilova battue en deux sets : 7-5, 6-2.
On me dira que d’autres tenniswomen ont battu des tennismen. Oui. Mais dans des conditions parfois plus qu’avantagées par des règles spéciales. Comme ce match où la demoiselle bénéficiait de toute la largeur du champ, comme si elle était en double, alors que le monsieur devait respecter la partie réservée au simple. Mais cela ne change rien au fait : le tennis ne cogne que sur des balles et pas sur des visages. Toute la différence est là. Et quoi que racontent les donzelles l’homme est statistiquement plus fort, à quelques nuances près. Un gringalet de 40 kg face à une catcheuse de 100 kg ne devrait pas faire le poids. D’accord ! De même qu’un lion s’efface devant une femelle éléphant. Mais à part cela, il faut arrêter de rêver, c’est-à-dire de prendre des vessies pour des lanternes, ou des utérus pour des pénis. Cependant, des cons, il y en a partout. Merci à Brassens de nous l’avoir rappelé.
Donc, je passe sur le-la-boxeur-euse dont je ne sais s’il-elle est heureux-euse. Par contre, il faut aussi réfléchir sur l’opacité criante de toutes ces fédérations sportives adaptées à la décérébration des masses qui jettent leurs derniers neurones au Moloch. Le fric, le fric sale, le fric qui pue. Les empereurs romains ne s’y étaient pas trompés, avec cette belle formule : panem et circenses. La traduction classique est « du pain et des jeux ». Améliorons-la : « une fois l’estomac rempli, ces imbéciles ne viendront pas me les casser. » Ajoutons-y la version la plus élaborée que je dois à mon père, amoureux du latin : « un vente et un bas-ventre ! ». Une des plus grandes leçons à retenir sur ces festivités tournant au délire tellement pratique pour des politiques en période de pourrissement.
Il faut laisser la parole ceux qui sont allés y voir. Par exemple, Romain Molina qui dénonce « les agissements et la “corruption”du Comité international olympique » [2]. Son dernier livre paru : Le livre noir des Jeux olympiques (Exuvie, 2024).
Je cite Romain Molina :
« Il y a eu plusieurs exemples dans le passé. Par exemple, moi et le journaliste Ed Aarons avions publié un article il y a deux ans dans The Guardian sur l’Australien John Coates, l’un des membres les plus éminents du CIO et aussi président du Tribunal Arbitral du Sport, soit la plus haute juridiction sportive au monde, qui avait avoué avoir acheté des voix africaines pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000. Évidemment, le CIO disait à l’époque qu’il n’y avait pas de raison de sanctionner John Coates puisque la manière dont il avait acheté les voix n’était pas interdite. »
Et plus près de nous :
« Dans le monde francophone, l’olympisme n’est pas tellement connu. À chaque fois, les présidents français n’arrêtent pas de parler des valeurs de l’olympisme, mais il s’agit de quelque chose de fantasmé qui n’existe pas. Il y a seulement le CIO qui est capable de toutes les bassesses possibles et inimaginables. J’ai donc pensé qu’il était important de revenir en arrière, de parler des expérimentations humaines et comment elles ont été couvertes, de voir les affaires avec différents grands criminels qui ont fait partie de la famille olympique et que le CIO a toujours tenté de protéger en menaçant les États. »
Vous voyez que le-la je ne sais quoi n’est qu’un-cune petit-tite agneau-gnelle dans un monde de loups. Heureusement que le berger Macron jouera son rôle protecteur.
Antoine Solmer
[1] https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/boxe/jo-de-paris-2024-pourquoi-la-participation-de-la-boxeuse-algerienne-imane-khelif-provoque-une-polemique_6700350.html
[2] https://www.epochtimes.fr/jeux-olympiques-il-regne-au-sein-du-cio-un-sentiment-de-toute-puissance-selon-romain-molina-2691482.html