Des lendemains qui déchantent…

   Clairement, on ne sait plus où on va, pas plus d’ailleurs que d’où on vient, qui on est, ou… vers quoi on pourrait aller. L’humanité a un présent rabougri et plus de futur. Quant à la France, elle vient de jouer à “qui perd, perd” sa dernière chance d’avoir l’un ou l’autre. Comme nous avions déjà perdu notre passé (détruit par la Gauche, réécrit par Macron, salopé par l’extrême gauche “woke”), on ne va pas tarder à ne plus être très sûrs de qui nous sommes. Cette perte absolue de notre identité ne va pas être facile à gérer, coupés de nos racines et décrétés devoir être des “Européens”, une espèce indéfinie que le monde entier a pris en grippe.

Nos dirigeants (sic ! NDLR : mais où ont-ils été ramasser ce titre qui leur va si mal ? Ils font tout et n’importe quoi – surtout le second – sauf, c’est évident, nous “diriger”. Ou alors, c’est par hasard, et vers des lendemains qui n’en sont pas !), étant à peine des gestionnaires, et encore très mauvais – leurs résultats le démontrent chaque jour, plusieurs fois–, mais ils n’ont ostensiblement pas la plus petite idée de ce que le pays, le peuple… et l’Histoire attendent d’eux ! Ils brandissent dans tous les sens de vastes chiffons rouges – dont certains doivent être fabriqués en totalité et dans la plus terrifiante mauvaise foi qui puisse être (je pense au Covid, bien sûr !) … et dont d’autres, plus réels, comme les combats en Ukraine, sont vrais, bien sûr, mais retravaillés pour ou jusqu’à en devenir “in-manageables” ! On dirait que tous les nuls qui s’arrangent pour garder le pouvoir se sont donné le mot pour aller vers le pire ! Hélas, ils nous entraînent dans leur néant, et ça, c’est la partie dramatique !

La démocratie, ce “pire de tous les régimes à l’exclusion de tous les autres” selon la “définition’’ peu optimiste de Winston Churchill, tend à s’éloigner, sans espoir de retour, de ses propres limites, pourtant vite atteintes. Des théories mortifères, que l’on dirait avoir été inventées exclusivement pour rendre l’humanité malheureuse sans la moindre chance de se rattraper aux branches, polluent tout ce qu’elles prétendent vouloir guérir, sans prendre en considération les dégâts, collatéraux ou pas, qu’elles entraînent : de véritables raz de marées semblent naître chaque matin de cerveaux endommagés dont ne peuvent sortir que des monstruosités, et la planète entière semble se retrouver dans une fonction imprévue, la tératogénèse. À force de fréquenter des “BD” peuplées de monstres impossibles… ou bien des “mangas” d’inspiration soi-disant japonaise (NDLR : “manga” = image dérisoire ou non aboutie), on a pris l’habitude d’évoluer au milieu de monstres improbables et de croire que l’homme serait capable de vivre dans des univers “100% invivables’’ !

Je suis frappé –  et pour tout dire, extrêmement inquiet  – de constater, jour après jour, que ceux qui devraient être le mieux informés sur les réalités et sur les dangers – et, par voie de conséquence, sur les précautions à prendre pour éviter le pire (NDLR : on pense aux “élites”, aux “intellectuels”, aux diplômés de nos “grandes écoles’’, aux dirigeants et aux créateurs d’entreprises, aux professions libérales, aux cadres supérieurs, et à tant d’autres…) sont de plus en plus  contaminés par les virus des maladies incurables que sont, en vrac, tout ce qui vient de la Gauche : les fausses solutions, les mauvaises idées, les prophéties de malheur… alors que c’est en vain qu’on peut chercher, dans l’histoire du monde, une seule des non-solutions que proposent nos “attilas” au petit pied qui ait fonctionné un seul jour, une seconde, n’importe où, n’importe quand, même un tout petit peu. La réponse est : ‘’jamais’’.

Or on entend de plus en plus, dans les “dîners en ville” (qui ont de tous temps été antipathiques et barbants mais qui deviennent épouvantables et mortifères), des gens qui profitent de leur prétention imméritée pour oser pontifier des litanies de contre-vérités et de lieux communs, comme si leurs éructations componctueuses avaient un (ou du) sens :  “D’après moi, l’impôt sur la fortune… ou la suppression de l’héritage… ou le creusement de la Dette souveraine… ou le progressisme… ou la taxation totale au dessus de tant… ou la culpabilité de l’homme blanc… ou le voile pour les femmes et le burkini dans les piscines... ou n’importe quelle lubie absurde pouvant sortir des cerveaux d’un mélenchonien, d’un écologiste canal punitif, d’un théoricien du mouvement qui n’est que changement et qu’on baptise progrès,  contre la volonté, les espérances et la vie-même de ceux qui ne sont pas assez riches pour pouvoir “déconner sans limite” : il faut être très riche, pour soutenir de telles énormités et des idées aussi suicidaires sans mourir de honte.

Mais le plus grave de tout est que cette déroute de l’intelligence s’explique, hélas : depuis 3 générations, nous avons complètement abandonné l’enseignement, l’éducation et la formation de nos enfants à des théoriciens de Gauche… qui les ont déformés, dés-éduqués, et ne leur ont transmis que des mensonges, des bobards, et des comportement opposés à toute sagesse, à “tout ce qui est bien, bon et vrai”… C’est une faute impardonnable devant le futur de l’Humanité qui aurait pu espérer, sans cela, couler des jours heureux… que ma génération aura sans doute été la dernière à pouvoir connaître… Que tout cela est donc triste ! Et regrettable !

Une bourgeoisie fière d’elle-même, à juste titre pensait-elle (confer le très célèbre ‘’Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne’’ de Guizot), se donnait pour devoir, mission, tâche, obligation et responsabilité de bâtir, bâtir encore, bâtir toujours. Aujourd’hui, le cadavre livide de ce qu’elle n’a plus le courage d’être, le peu qui subsiste de la force positive qu’elle a été, se repaît de mauvaises idées, toujours perverses et souvent mortifères, qui ne peuvent se terminer que sur ou par des catastrophes annoncées, prévues, démontrées et vérifiées cent fois, partout dans le monde. Et le plus fort c’est que, rentrés chez eux et à l’abri du regard de ceux qu’ils imaginent penser selon les lignes caricaturales et les postures suicidaires qu’ils affectent eux-mêmes de prendre en public, ils ne peuvent pas ne pas savoir, au fond d’eux-mêmes, que tout ce qu’ils viennent d’afficher comme étant leurs idées est un tissu de conneries sans queue ni tête… mais avec, à la clé, la totalité des catastrophes qui peuvent – qui ne peuvent que – découler de la plus petite mise en application d’une seule des monstruosités dont ils viennent de faire la promotion.

C’est épouvantable ! Mais il semble fini et oublié, le temps de la nuance et de la réflexion politique et le temps (que certains regrettent) où le ridicule était censé tuer. Désormais, tout est permis, surtout le pire, le destructeur, le condamnable. On en est à se demander, in petto mais à juste droit, qui tire les ficelles dans ce pays. Mais personne n’ose poser cette question : la réponse fait beaucoup trop peur !

H-Cl.