EST-CE MOI QUI SUIS FOU ?

Il est deux sortes de folies. La première est bienheureuse, exubérante, parfois temporaire, polie jusqu’à  s’effacer avant de devenir lassante : c’est celle du fou jovial, dont les clowns de nos cirques à l’ancienne s’inspiraient en nous ouvrant les portes des mondes enfantins. Je veux dire par là, ceux des enfants d’âge, et ceux de l’enfant en nous que nous oublions trop souvent.  La seconde est brutale, multiforme, agressive : c’est la folie clastique, destructrice, née de la malédiction la plus ancienne,  et représentée par les pitres haineux, aux squelettes putrides, exhibant leurs chairs vérolées et exhalant leurs fétidités nées de leurs cerveaux malades. Cela s’appelle la Gauche. Non Claude ! Si nous devions céder à une folie, ce serait la première, mais en avons-nous encore la force. Quant à la seconde,  admettons-la, mais seulement comme un signe de fin des temps; Et si elle devait – ce que je crois – envahir notre monde et nous priver de toute force, gardons-lui le pire : le mépris, total, absolu, salvateur.

Antoine Solmer

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EST-CE MOI QUI SUIS FOU ?

La période actuelle dépasse sans doute, en intensité dans la folie, la ration “normale” à laquelle ont eu droit nos parents, nos aïeux, nos ancêtres. Oh ! Je sais que, pour celui qui le traverse, le problème du moment est ressenti comme étant “le plus ceci ou cela” jamais survenu depuis le début de l’aventure humaine sur terre. Il n’empêche : je pense que les historiens du futur – s’il en reste… et s’il y a un futur, après l’absurdité actuelle – s’étonneront de l’inconscience, de la superficialité de la cécité et avec lesquelles nous évitons les problèmes, les défis, les menaces…

Depuis les absurdités, incongruités et utopies dystopiques post-1968, et “à pleins pots” depuis l’époque noire (bien que officiellement rouge !) de Hollande, que les bonnes raisons de se faire du souci ne n’ont pas manqué : la Gauche s’est attaquée, de plus en plus clairement et de plus en plus visiblement à tout ce qui marchait, le plus souvent bien, parfois pas trop mal… mais aussi “pas bien”, ici ou là. – jusqu’au stade actuel de la provocation violentissime permanente et de l’affirmation en pleine lumière de ses mauvaises intentions, exclusivement ravageuses.

Le monde occidental avait patiemment érigé une civilisation “pas croyable”, qui concrétisait l’un après l’autre tous les rêves qui avaient bercé, sous-tendu et conduit l’Humanité depuis sa création, et il gardait assez de forces en lui pour corriger les inévitables erreurs survenues le long de ce long chemin glorieux. Il offrait en permanence une palette jamais imaginée au cours des millénaires : un groupe humain offrait au reste du monde le meilleur de ses inventions et découvertes : dans le cadre de la seule religion qui était ouverte à toutes les croyances et n’exigeait aucune adhésion a ses rituels en échange des cadeaux offerts, notre merveilleuse civilisation, dite “occidentale” mais en vérité “judéo-chrétienne”, offrait la totalité où peu s’en faut de tout ce qui pourrait être considéré comme “les besoins fondamentaux, permanents, trans-générationnels et trans-nationaux de tout être humain libre de ses choix”.

À en juger par ce que l’on constate ces temps derniers – et sauf un retournement à 180 degrés, toujours possible mais assez improbable en l’état actuel des choses – il semblerait bien que les forces (exclusivement négatives) du progressisme aient réussi à mettre en grand danger tout ce qui marchait, vraiment pas mal du tout, et qui était prometteur de jours encore meilleurs et de correction des “à peu près” qu’il fallait, c’est certain – améliorer à la marge. Ces fossoyeurs du monde ancien et de la seule chance de “bonheur” jamais croisée par l’Humanité en recherche ont eu deux idées particulièrement perverses – et particulièrement efficaces : en premier, s’en prendre à la jeunesse, proie facile s’il en est… et ensuite faire perdre tous sens aux mots, devenus des bouts de chewing-gum à peine bons à triturer dans tous les sens… jusqu’à leur faire perdre le leur.

Nous pouvons contempler aujourd’hui, avec un effroi qui se rapproche de la terreur, les premiers résultats des “avancées” (qui ne sont que d’immenses reculs) de cette tentative de retour vers des époques et des civilisations où pas un seul des réels progrès que l’Occident a ouverts et offerts au reste du monde n’était disponible : nous retrouverons bientôt une espérance de vie se “baladant” entre 27 et 43 ans, les maladies toute-puissantes, une médecine qui se mélangeait à la magie (cf les mesures ridicules prises “contre” (?) le covid), plus aucune des aménités qui rendent nos vies si douces (malgré quelques petits grincements, ici ou là), des transports impossibles, le confort même pas concevable, l’analphabétisme de définition et la culture une exception, les ratés et malformations considérés “de base”, le sort de chacun ressemblant fort au malheur de tous…

Or, quels que soient les chemins tordus que les thuriféraires de cette malédiction réapparue empruntent pour nous faire avaler leurs mensonges et leurs dystopies, il n’est honnêtement possible de trouver qu’un seul chemin pour aller de l’ombre épaisse à la lumière éclatante d’où ces oiseaux de malheur voudraient nous faire sortir : c’est la voie qu’a inventé l’Occident et qu’elle a proposé au monde entier. Le succès rencontré fut immense… même s’il fut parfois difficile à voir venir et délicat à identifier comme tel. Et le prix de ce succès littéralement unique dans l’histoire de l’Humanité (seul, dans l’Histoire, l’empire romain a pu engranger des succès vaguement comparables, mutatis mutandis… mais il est un peu le grand-père du nôtre) a été une jalousie mortelle et impardonnable venant de tous ceux qui, n’ayant rien à proposer, ont inventé le syndrome fou de “la table rase” célébré par les notes superbes (hélas !) de l’Internationale.

Force est de constater – pour le déplorer, mais ça ne sert à rien ! – que, à force d’endormir les occidentaux génération après génération, les authentiques criminels que sont nos soi-disant “progressistes” ont réussi à endormir toutes les consciences… rendues inconscientes par décérébration progressive. Un exemple ? La tribune d’honneur de la lamentable cérémonie d’ouverture vers tout sauf les jeux olympiques (qui, Dieu merci, sont jusqu’à cet instant un franc succès) était remplie de gens qui représentaient ce qu’ils étaient : des Noirs pour l’Afrique, des Arabes et assimilés pour le monde musulman, des Asiatiques de diverses souches représentant chacun leur pays, fièrement et avec juste raison… Seule l’Europe avait honte d’être elle-même, le fait d’oser exhiber une couleur blanche et un vieux christianisme fondateur étant du plus mauvais effet.

Nos dirigeants, poursuivant leur rêve, notre cauchemar mortel, cherchent désespérément à passer le message mensonger suivant : notre continent, décidément gravement incontinent, rêve de faire croire au reste du monde (qui, pas fou, refuse de telles conneries) que nous ne sommes plus ni un ni des peuple(s), ni une race, ni une civilisation, ni une Histoire, ni une ou des culture(s). Ces dystopistes pathologiques ont inventé une série de “concepts-abjects”, au terme desquels nous ne serions plus qu’un assemblage a-sexué – donc sans futur, c’est-à-dire destiné à disparaître le plus vite possible – de diversité-inclusion-égalité, caractérisé sans caractère par une interchangeabilité (sélective, selon leurs seuls critères impossibles). C’est un comble qui devrait être classé “gros mot” tant le concept est con…  

Déjà les universités américaines parlent de la France en disant “Gay-land”, ce qui fait mal aux sinophones qui se souviennent que, en mandarin, nous étions il y a peu encore “Fa-Guo”, le pays de la Loi… et que grâce à notre absence totale de diplomatie, nous ne sommes même plus nommés, en Chine. Seulement méprisés. Les autres pays savent que les fantasmes ukrainiens “à la française’’ ont ramené la totalité de nos forces aériennes opérationnelles à un total moyen de 3 (je répète : trois) Rafales opérationnels : juste de quoi abuser les braves gens le 14 juillet.

Nous, LA FRANCE, ne sommes plus rien, sur l’Échiquier mondial. Plus rien du tout… sauf un sujet de pitié et de moqueries. Mais ce n’est pas encore assez, aux yeux des progressistes qui se jouent de nous, comme ils l’ont fait avec les élections bananières du mois dernier, ou pour le covid, avant ça, et comme ils s’apprêtent à le refaire à la première menace inventée de fausse pandémie qu’il s’apprêtent a nous imposer le plus tôt possible ! Plus vite ils nous aurons néantisés, plus vite ils pourront installer leur dramatique absence d’idées, de solutions, de réponses… visibles en clair dans l’amphigouri de l’anti-programme de ce qu’est devenue la Gauche, qui se résume en 4 ou 5 mots : tout détruire… au nom du progrès !

Français, mes frères, ressaisissez-vous : il est temps encore. Mais, comme dit le bon peuple, “ça ne durera pas aussi longtemps que les impôts !”

H-Cl.

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