LA 17e CHAMBRE CORRECTIONNELLE : À GAUCHE TOUTE !

UN RAPPORT QUI DÉRANGE
UN RAPPORT QUI DÉRANGE

LE TRIBUNAL JUDICIAIRE DE PARIS : UNE CHATTE ET SES PETITS

Ce 17 novembre 2021, Éric Zemmour devait comparaître devant la 17e chambre correctionnelle de Paris, récemment déménagée de l’île de la Cité à l’avenue de la porte de Clichy, qui, paraît-il, croule sous les dossiers, comme l’ensemble du tribunal judiciaire de Paris. Un « inquiétant engorgement » peut-on lire dans un article publié par Dalloz actualité [1]. Toutes les causes y passent : celles classiques de toute administration, multipliées par la spécificité de celle de la justice, et son fatras de délires juridiques où la vraie justice se perd.

Un commentaire à cet article y pointe deux conséquences fondamentales : « Les premières victimes seront les justiciables, incapables de comprendre qu’on néglige leurs droits jusqu’à la limite du déni de justice. » Cet avocat reste en limite de ce qu’il peut écrire, mais nous savons et voyons tous les jours les résultats.

Comme si cela ne suffisait, il y rajoute la couche finale : « Qu’on prenne garde au fait que ce traitement de l’institution judiciaire ne dissimule en fait une rupture de civilisation ! »

Le mot est lâché : « rupture de civilisation. »

Zemmour a décidé de ne pas y assister. Il n’a pas de temps à perdre dans ce genre de guignolerie où 37 parties civiles et une palanquée de magistrats ânonneront leurs habituelles litanies.

UNE PHRASE DÉCLENCHE LE SYSTÈME

Et c’est dans ce caravansérail qu’on prétend trouver « de la justice » en y convoquant Éric Zemmour ! Et pourquoi ? Pour sa phrase sur les « mineurs isolés ».

« Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent. »

Mineurs ? Ils le disent. Alors il faut les croire « sur parole ». Isolés ? Ils le disent aussi. Alors… Responsables d’agressions ? Enfin, comment l’imaginer ? « Voleurs » ? Pas tous, bien sûr ! « Assassins » ? Pas tous, bien sûr ! « Violeurs » ? Pas tous, bien sûr ! C’est l’évidence même, et c’est ce qu’il a dit juste après pour éviter une généralité… et c’est aussi ce « qu’oublient de préciser » des journalistes comme celui de France Bleu [2].

Décidément, la gauche ne se refait pas. Irrémédiable ! Le mensonge et la partialité chevillés au corps.

Cela dit, un autre article de France Bleu, par un autre journaliste [3] cite autrement la fameuse phrase : « les mineurs isolés sont pour la plupart des voleurs, des violeurs, des assassins. »

Pour la plupart… Combien, on ne sait pas… Mais on peut avoir une idée.

UN RAPPORT PARLEMENTAIRE SUR LES MNA

Alors, il faut revenir au rapport parlementaire issu de la « mission d’information sur les problématiques de sécurité associées à la présence sur le territoire de mineurs non accompagnés, composée de MM. Jean‑François Eliaou et Antoine Savignat, rapporteurs.  [4]»

On y apprend que la formulation adéquate est « mineurs non accompagnés » ou MNA (Une pensée pour Messali Hadj et son MNA, Mouvement National Algérien).

On y apprend aussi que les MNA délinquants sont « des mineurs – ou jeunes majeurs – originaires du Maghreb, essentiellement d’Algérie et du Maroc. » Il y est aussi précisé que « il existe, en nombre bien plus important, des individus majeurs qui entendent se prévaloir du régime protecteur de l’ordonnance de 1945 ([7]), en se faisant passer pour mineurs. »

« …si ces jeunes sont victimes, ils n’en sont pas moins également auteurs d’infractions généralement violentes qui nécessitent une réponse pénale. Or, le plus souvent, forces de l’ordre et magistrats, parfois confrontés à un phénomène de masse, ne disposent pas des outils permettant de distinguer les véritables mineurs, auxquels la France doit protection, des majeurs, qui doivent être éloignés. »

Il est aussi précisé que « que les mineurs non accompagnés mis en cause sont souvent âgés de 16 à 18 ans. »

Bizarre, je croyais que la majorité commençait à 18 ans !

Enfin, le rapport insiste :

Il « n’est pas exagéré d’imaginer qu’a minima la moitié des MNA qui se prétendent [âgés de 16 ou 17 ans] dans l’agglomération parisienne sont en réalité âgés d’au moins 18 ans et mentent sur leur âge, comme ils le font à propos de leur identité […] Cela représente, encore une fois grandement sous-évalué, au moins 2500 mis en cause pour 2020. »

De plus, « il arrive fréquemment aux magistrats d’être confrontés à « des prévenus disposant de 10 ou 20 alias, parfois proches, parfois très différents, avec des dates de naissance fluctuantes et permettant de faire perdurer de longues années un état de minorité revendiqué». D’après les statistiques transmises par la DDSP de Gironde, les MNA mis en cause à Bordeaux disposent presque tous de tels alias. »

Je rappelle qu’Alphonse Bertillon – pas le glacier bien connu – a mis au point la prise de mensurations spécifiques en 1883 avant celle des empreintes digitales (d’origine discutée), pour retrouver les « chevaux de retour » dans la masse des fausses informations et alias par lesquels ceux-ci évitaient de retourner « au frigo ». Comme quoi, reprenons les bonnes vieilles méthodes d’il y a un siècle et demi.

Continuons sur cette lancée : « la plupart d’entre eux était déjà en difficulté dans leur pays d’origine, en rupture avec leur famille… ont souvent vécu des traumatismes dans leur pays d’origine, ont été confrontés très tôt à la violence… présentent une santé dégradée tant sur le plan somatique que psychique. »

Ajoutons : « forte consommation de médicaments comme le Rivotril®… ayant pour effet de désinhiber… facilitent la commission d’actes de délinquance… souvent contraints à commettre des infractions, car sous l’emprise de réseaux ou d’adultes… attendus à la sortie du commissariat ou du tribunal par des personnes plus âgées qui les chargent de revendre des cigarettes ou de participer à des trafics de stupéfiants, etc. »

LE RAPPORT TRAITE AUSSI DE LA « JUSTICE »

« La reconnaissance du statut de victime de traite (passeurs clandestins, extorsions) n’est pas anodine puisque des relaxes sont toujours requises par le parquet de Paris à l’audience, pour toutes les procédures n’ayant pas encore été jugées. Une enquête est d’ailleurs systématiquement ouverte lorsqu’une telle infraction est alléguée. Toutefois, “dans l’immense majorité des cas, le mineur qui a par ailleurs fait l’objet d’un placement suite à ses révélations, a fugué dès le lendemain, empêchant toute audition. Dans le reste des cas, les informations communiquées [ne permettent jamais] d’identifier les auteurs de traite”. »

MAIS LE RAPPORT PARLE AUSSI DES « STATISTIQUES »

« Bien que souvent concordantes, les données quantitatives sont insuffisantes ou éparses pour juger avec exactitude du niveau et du type d’actes de délinquance  commis par les MNA. Vos rapporteurs ont ainsi été surpris par l’absence de données précises et par le caractère parfois artisanal de la production de statistiques les concernant, en l’absence de logiciels et de pratiques uniformisés, voire du fait du refus de principe de certains de tenir des fichiers statistiques, alors même que la détention de ces informations est nécessaire pour espérer endiguer le phénomène. »

QUANT À LEUR DOUCEUR ANGÉLIQUE

« Les MNA qui les commettent sont« particulièrement belliqueux [et] recourent aisément à la violence lors de leurs méfaits, sans aucune considération de la faiblesse des victimes. Des personnes âgées ont notamment été attaquées sous la menace d’une hache. » « Ils sont souvent porteurs d’armes blanches, voire d’armes de poing. »

CONCLUSION DE RIEN À TOUT

Rien ne vous empêche de lire jusqu’au dégoût complet les 69 pages de ce rapport parlementaire qui a le mérite d’exister, mais pas celui de pousser à agir la macronie au pouvoir exorbitant qui laisse des hordes s’attaquer aux frontières, quand elles ne les ont pas déjà traversées.

Rien n’empêche de conclure que la Gauche est toujours en action lorsqu’il s’agit de favoriser les criminels en puissance ou en action aux dépens des victimes.

Rien n’interdit d’étudier l’histoire de France, et de comprendre et prouver que la Gauche, se distingue toujours par une idéologie de mort, sur laquelle je reviendrai en globalité et dans ses détails.

Rien ne m’interdit de penser que s’il y a un fossoyeur national, c’est bien le président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, qui sera entendu comme victime – un comble – car, ose-t-il dire : « Nous ne pouvons tolérer les amalgames et le racisme dont ce fossoyeur de la république est coutumier. ».

Tout m’oblige à claironner qu’il faut voter pour Éric Zemmour.

Antoine Solmer

[1] https://www.dalloz-actualite.fr/flash/un-apres-debut-de-pandemie-l-inquietant-engorgement-du-tribunal-judiciaire-de-paris

[2] https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/ouverture-du-proces-d-eric-zemmour-juge-pour-ses-propos-sur-les-mineurs-isoles-1637059369

[3] https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/stephane-troussel-va-se-rendre-au-proces-d-eric-zemmour-1631037788

[4] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_lois/l15b3974_rapport-information#