TROIS GUERRES ASYMÉTRIQUES

DAVID ET GOLIATH
DAVID ET GOLIATH

UN VIEUX COMBAT ASYMÉTRIQUE

 Après la Deuxième Guerre Mondiale, ce n’est pas la paix qui a dominé le monde, mais la succession des guerres asymétriques. De nombreuses définitions courent les revues spécialisées pour en marquer les limites et les contenus. Soyons plus simples, plus compréhensibles et mieux armés pour être créatifs : le meilleur exemple de guerre asymétrique est le combat personnel que mena David contre Goliath. Je pense que chacun connaît le résultat, mais revenons sur les détails pour affiner notre réflexion (1 Samuel 17).

Goliath, le héraut des Philistins en guerre contre Israël sous le règne de Saül, défie l’armée d’Israël depuis 40 jours, chiffre remarquable dans la Bible, propice à tous les renversements possibles, à toutes les méditations. Qu’en a fait Goliath, nous ne le savons pas, mais nous savons d’où vient David, ce fameux quarantième jour. Il est le plus jeune fils de Jessé de Bethleem. S’il fut un jeune berger, il eut l’occasion de braver l’ours et le lion pour leur arracher les brebis qu’ils avaient prises. Une fois adulte, il sut calmer de sa lyre les pensées tristes de Saül. Enfin, il est roux, avec de beaux yeux, aux cheveux bouclés, et de bonne mine. Il ne se serait pas mêlé de ce combat si son père ne l’y avait poussé, sous le prétexte d’y retrouver ses frères.

Ayant convaincu le roi David de ses prétentions, celui-ci lui offre son propre équipement de guerre, dont son épée, David ne peut s’en servir. Le poids et le manque d’entraînement n’augurent rien de bon. C’est donc lui-même qui demande à ce qu’on l’en débarrasse. Il prend son bâton et choisit dans le torrent cinq cailloux bien plats, les met dans sa gibecière et fronde en main, s’avance vers le Philistin.

Revenons momentanément sur ces cinq cailloux. Ici, ce n’est plus un jeu, bien que David soit encore près de sa jeunesse, mais une guerre. Alors, pourquoi, puisqu’il est muni de sa fronde, n’a-t-il pas déjà sur lui les meilleurs projectiles, ronds ou soigneusement ovalisés ? Et pourquoi des cailloux plats, plus soumis dans l’air à des turbulences perturbantes ? Et pourquoi 5 cailloux ? N’est-ce pas que la valeur symbolique du nombre 5 traduit la faiblesse de l’homme qui le conduit à se recommander à la grâce de Dieu ?

À ce moment, la situation est la suivante :

Le géant Goliath, près de 3 mètres de haut, alourdi d’une cuirasse d’une soixantaine de kilos et d’un équipement à ses mesures s’est détaché de son armée stationnée sur la pente opposée à celle où se trouve celle d’Israël. Il a franchi la vallée et est remonté vers David. Belle imprudence liée à sa forfanterie. Déjà ce trajet a dû le fatiguer, car, on sait que les géants de cette taille valent par la force de leurs coups et leur poids, mais certainement pas par leur vitesse ni leur endurance. D’ailleurs ils meurent jeunes.

De plus sa taille relative, vue de haut, est diminuée, facteur de confiance pour David. Et puis, une pierre lancée de haut profitera de la pesanteur pour augmenter sa force et sa vitesse.

Avant le combat, les deux hérauts se défient. Goliath méprise les armes de son adversaire, et n’en voit que le bâton. David se réfère au Dieu d’Israël, ce qui a le triple avantage de rappeler aux Philistins les épisodes antérieurs où le Dieu d’Israël les avait défaits, de se conforter soi-même, mais aussi de redonner courage aux siens, si par hasard le combat tournait mal. Car l’enjeu est celui de la vassalisation et de l’esclavage de tout le peuple.

David n’aura besoin que d’une seule pierre pour toucher Goliath au front, si fort qu’elle s’y enfonce. Et pour couper sa tête, comme il n’a pas d’épée, il se servira de celle de son ennemi.

La suite s’annonce d’elle-même. Israël attaque les Philistins et en fait un carnage. Les préliminaires du défi sont oubliés. Place à la stratégie : la déroute totale de l’adversaire. Aucun accord préalable ne tient dans une telle situation pour des peuples déterminés à survivre.

Vous avez lu la description d’un combat asymétrique antique.

Transposez cette histoire à notre époque, comparez ce qui est comparable : la mobilité de l’un contre la lourdeur de l’autre, le courage entraîné contre des animaux féroces magnifié par la croyance en son Dieu, la tactique de combat, le choix du terrain et des armes, suffisamment de munitions à tout hasard, mais pas trop pour ne pas s’alourdir (car le chiffre 5, outre sa valeur symbolique, est en fait une valeur indéterminée, à traduire par quelques), le jugement et les menaces ébranlant l’adversaire, le coup porté au front (symbole des facultés mentales) avant la victoire finale symbolisée par la décapitation avec l’arme de celui qui croyait en sa valeur ultime.

Si l’on ne comprend pas le danger des guerres asymétriques de nos jours, il est inutile de continuer à exposer des Marianne dans toutes les mairies, sauf à les renommer Maryam ou Fatima et à les voiler.

 LA SITUATION FRANÇAISE ACTUELLE

Un virus sorti d’on imagine quelle éprouvette et un procès envers Salah Abdeslam (après tant d’autres attentats et décapitations) nous obligent à comprendre que la France fait face à trois guerres asymétriques, différentes mais liées.

          LA GUERRE ASYMÉTRIQUE DE MACRON

Tous les braves gens ont entendu ce président déclarer une « guerre au virus ». Sous ce prétexte aussi belliqueux et vantard qu’inutile, le moins-que-David ne cesse d’envoyer ses pierres au front des braves Français qui ne les voient même pas arriver et croient que c’est « pour leur bien ».

Un seul petit bonhomme contre un peuple entier qui en redemande. C’est qu’il utilise les tactiques bien connues de dégradation psychologique et morale : la prise de pouvoir par la parole, l’espoir périodiquement douché, les demi-vérités préparant les mensonges monstrueux, la carotte jamais donnée et le bâton retombant à coups redoublés.

Rajoutons le confinement diabolique, la dégradation volontaire des capacités de résistance du peuple par sa bureaucratie digne des meilleurs temps staliniens, la dépendance aux ausweiss de tout calibre (attestation de sortie, passe sanitaire, directives folles et variables d’un jour à l’autre), insertion de matériel intracorporel obligatoire pour pratiquer des tests sans valeur autre que de donner un nombre fantastique de faux positifs, viol des intimités, du droit de libre circulation, du droit de rencontre des familles, dans les cérémonies légales, dans les circonstances funéraires, la prise en main de l’information publique par des cohortes de « scientifiques » , la multiplication du mot « science » destiné à museler (outre le masque) les braves gens qui n’y comprennent plus rien, et s’abandonnent en esclaves du petit pion diabolique de la grande « Phynance » ubuesque et internationale.

Face à cela, la masse « goliathique », de plus en plus lourde, immobile, muselée, croyant encore aux promesses du guerrier d’opérette qu’ils ont installé sur son trône. Bravo !

          LA GUERRE ASYMÉTRIQUE DU DJIHAD ISLAMIQUE

Elle a commencé en Algérie et nous avons vu le résultat. Au départ quelques dizaines de personnes. Quelques années plus tard, la France se couche.

Elle continue sur le territoire français. Faut-il faire un dessin ? Combien de temps encore ?

          LA GUERRE ASYMÉTRIQUE DE LA GAUCHE

Les nouveaux « David » lancent maintenant des volées de cailloux depuis trois positions bien ancrées à gauche :

  • Les médias mainstream
  • La culture, incluant l’Éducation nationale
  • La « Justice ».

Les trois frappent au front de la nation actuellement “goliathique”.

Nous en voyons les fêlures s’agrandir : la déconstruction systématique n’est que la manifestation de la pensée de gauche archaïque, celle qui a dépassé le marxisme originel en multipliant les « classes » pour en arriver à une fragmentation totale. La stratégie du carnage.

CONCLUSION : ÉLECTIONS 2022

Le prochain président de la République française devra se positionner et agir selon les trois guerres asymétriques recensées ci-dessus. Il lui faudra renverser les positions, et devenir le vrai David, forçant les adversaires repositionnnés en Goliath

La tactique sera déterminante : un front ? Deux ? Trois ? Plus ?

Les armes associeront la pensée, la « méta-pensée », la volonté de liberté active, la volonté de vivre dans et par le chemin tracé par nos ancêtres, la sagesse et la force de lutter contre le révolutionnisme de gauche par l’évolutionnisme de droite.

Le reste ne sera que balivernes pour un service minimum.

Alors, qui ? En tout cas, aucun de ceux qui, de près ou de loin, touchent aux responsables du désastre.

Espérons que Z…