J’ai eu le grand plaisir de trouver le plus récent billet de mon ami Claude Henrion qui traverse une mauvaise passe. Il l’a annoncé sur son propre blog. Je me dois de nous en faire l’écho à double raison. La première est celle d’une amitié commencée sur le tard, mais d’autant plus riche et fructueuse. La seconde tient au devoir du blogueur, surtout lorsque nous touchons certains sujets qui impactent l’avenir de notre pays, et, à grand risque, celui du monde. Aussi grave soit la maladie de Claude, elle ne le sera jamais autant que celle qui atteint un certain président.  Notre devoir de blogueur et d’hommes attachés au vrai bien commun — pas celui, fantasmatique, de la Gauche tout azimut — est de poursuivre dans la voie que nous pensons être la plus profitable à moindre risque. C’est cet ensemble qui a poussé Claude à jeter ces quelques lignes que je vous laisse découvrir. Vous y retrouverez l’homme de bien qui s’oblige à agir dans la limite de ses moyens. Il y va de son honneur. Claude nous donne l’exemple.

Que Dieu veuille lui offrir ce qui sera le mieux pour lui. Et en clin d’œil pour nos origines communes, inch’Allah !

Antoine Solmer

 

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“Le Canard est toujours vivant”…

Je ne suis pas certain que ce soit bien prudent ni très sage de reprendre si vite un semblant d’activité : la Faculté – dans sa pompeuse majesté –, Hippocrate et Esculape (et même moi, tout au fond de mon “ressenti le plus intime”)… disons et répétons que c’est une folle décision : je suis loin d’avoir récupéré les forces perdues après toutes les tuiles qui me sont tombées dessus il y a bientôt un mois, et qui me laissent encore faible et comme épuisé. Mais l’important semble être que je sois encore vivant, comme le célèbre canard du vieux “sketch” de Robert Lamoureux.

D’un autre côté, j’ai vraiment hâte de dire mille fois “Merci” à toutes les marques de gentillesse que j’ai reçues, en un torrent de mails presque ininterrompu, illustré de mots qui m’ont comblé d’émotions profondes et auraient pu “me donner la grosse tête” s’il n’était pas évident qu’elles étaient dictées par le cœur et pour aucune autre raison. Compte tenu de l’état de grande fatigue dans lequel je me débats, je ne suis pas du tout certain de pouvoir répondre à la totalité des gentils messages qui me sont envoyés. Que tous leurs émetteurs trouvent ici le témoignage de ma reconnaissance émue et de ma sincère gratitude pour ce soutien, dans le fond vital.

Mais il n’y a pas que “ça’‘ : malade ou pas, épuisé ou pas, j’entends résonner les cris de révolte qui se multiplient en France, ce pauvre pays si insulté, si mal traité, si calomnié, sur chaque sujet. Pour un peu, j’aurais envie de paraphraser De Gaulle : ’’La France outragée, la France brisée, la France martyrisée’’… à ceci près que personne ne peut honnêtement et sérieusement oser penser qu’elle puisse être ’’libérée”, de près ou de loin : nos gouvernants, défaillants à en être criminels, refusent de voir toute vérité et n’osent même pas prononcer les noms des maux qui menacent notre existence en tant que nation et que peuple, mais aussi en temps que simples individus pris dans un ouragan..

Ai-je le droit d’invoquer une baisse de tension ou une chute de globules pour arrêter de hurler qu‘il n’est pas acceptable (en donnant à ce mot sa vraie valeur, à l’inverse de nos politicards) que en France, en 2024, tout parent d’un adolescent ayant entre 11 à 17 ans tremble de peur en le regardant partir vers son lycée ou son collège ? Dans notre “vieux pays sur un vieux continent” (comme pouvait encore le dire mon ami Dominique de Villepin en février 2003 à l’ONU) un coup de couteau mortel est une “aventure” qui peut arriver à tout instant, n’importe où… pour rien ou pour une soi-disant insulte (NB : si traiter un afghan d’Afghan, c’est grave… c’est grave !). 

Nous voici ramenés aux périodes les plus noires de notre histoire, à ceci près qu’il s’agit, là, de vraies périodes noires, pas des mauvaises interprétations de ce qui dérange les idéologues de notre Gauche, décidément tous pourris… Nos enfants ne sont plus en sécurité nulle part dans nos villes, juste parce qu’ils sont un peu plus blancs que d’autres, du même âge, qui s’attribuent le droit de les tuer à coups de couteau de boucherie pour cette seule absence de raison.

Mais que doit-on dire de nos femmes et de nos jeunes filles qui ne peuvent même plus sortir en jupe ou en robe (sauf longues comme un jour sans pain !)… de nos citadins condamnés à la laideur, en bas de chez eux, de campements de “fortune” (la seule “fortune” est celle que se font les “dealers” de drogues infâmes !)… d’où sortent des puanteurs assassines de substances mortelles pour notre jeunesse, déjà contaminée à l’excès… de la violence généralisée que refuse de voir une “Justice” (sic !) qui ne mérite plus son nom…

Devant ces troubles qui devraient être inacceptés – mais qui ne sont dits “inacceptables” qu’en paroles, dans des discours volontairement creux destinés à noyer le gogo – nos gouvernants poursuivent des folies qui ne peuvent nous mener qu’à des catastrophes encore plus définitives. Au lieu de lutter, toutes affaires cessantes, contre une invasion de substitution clairement reconnue dans toute la littérature du genre depuis 20 ans, le Pouvoir en place nie toute évidence irréfutable et toute démonstration incontournable, et ne réagit pas lorsque des islamo-gauchistes criminels la soutiennent en mélanchonnisant sans savoir de quoi ils parlent, et sont prêts à tout pour ravager la planète jusqu’à sa mort – et la nôtre… “quoi qu’il en coûte’’ … comme si une phrase aussi stupide pouvait avoir le moindre sens !

C’est pour continuer à me battre contre les moulins à vent marqueurs de notre triste époque que je vais essayer de revenir vous murmurer ma petite sérénade, dans la faible mesure de mon absence de moyens. Peut-être, au début, sera-ce avec un rythme moins régulier, en fonction de mes possibilités physiologiques. Mais au moins aurai-je ainsi l’impression, lorsque mon heure viendra, d’avoir ’’donné de moi-même”. Mais ceci est une autre histoire, dont nous reparlerons… le plus tard possible. A très bientôt, et – encore une fois– un immense “Merci” pour votre soutien.

H-Cl.