EN EAU TROUBLE

SANDRE
SANDRE

NOS ERRANCES SONT NÉCESSAIRES

Ne nous cachons pas : l’article du Dr Thioly présenté hier fait suite à de nombreuses discussions où nos esprits se sont enrichis. Frottés, dirait-on, à condition d’en retirer toute connotation agressive. Si nous sommes arrivés à des conclusions co-errantes, c’est par explorations multiples, favorisées par nos mélanges personnels de regards sur la réalité et d’interprétations plus lointaines. À chacun les siennes, par nos errances, si nécessaires pour chercher le sel de la Terre et celui de l’esprit.

Nous vivons une époque terrible et merveilleuse. Terrible car pré-apocalyptique, ouverte à tous les délires, à toutes les agressions, et à tous les abaissements de ceux qui veulent se faire passer comme seuls défenseurs du bon droit et de la sécurité. En quelque sorte, les pires traîtres. Si jamais une époque fut exemplaire de la mise en pièces du contrat social, c’est bien la nôtre. Et que l’une des personnes les plus acharnées à déchirer ce contrat social se nomme Rousseau est un signe manifeste de l’inversion des valeurs qu’elle représente.

Ne nous leurrons pas, aucune bombe atomique n’entraînera autant de dommages que cette subversion qui dépasse le politique pour s’infiltrer dans les fibres les plus intimes de l’humain. C’est un parasitisme obstiné, vicieux, dévastateur. Nous naviguons ici entre le pervers et le diabolique, tant qu’une forme de vie subsiste. Mais son but est la Mort, car telle est la caractéristique fondamentale de la Gauche.

Point n’est besoin qu’elle soit dite extrême. C’est encore une des pires tromperies de cette portion néfaste de l’esprit humain que de se vouer à la défense et illustration de la Mort, dans toutes ses manifestations, des partielles aux ultimes, et par tous les chemins possibles.

La mort est certes le but ultime de la vie organique. Mais y arriver par la putréfaction intellectuelle est le pire comportement pervers qui soit, d’autant plus qu’associé à la jouissance sadique.

C’EST LA FAUTE À ROUSSEAU

Je reviens sur la valeur des noms. J’ai évoqué Rousseau, en opposant Jean-Jacques et Sandrine. Tout d’abord, sur Jean-Jacques il y a beaucoup de choses à dire, et surtout à penser. Je ne reviendrai pas sur le reproche éculé et redondant de l’abandon de ses enfants (à replacer dans le double contexte du temps et de sa vie) car c’est lâcher la proie pour l’ombre. Il y a bien des critiques à faire sur Rousseau, surtout sur le mythe du « bon sauvage ». Par contre, l’Émile, bien lu, montre qu’il souhaite faire de son élève un chef capable de mener la troupe moins éduquée des hommes. Autrement dit, une Rousseau n’en remplace pas un.

EN EAU TROUBLE

Mais une telle Sandrine, me fait immanquablement penser au sandre, ce poisson carnassier dont les « traits particuliers sont une tête assez fine et longue, gueule bien fendue, avec les deux paires de canines très développées sur les mâchoires 1. » Rajoutons, toujours du même article de Wikipédia, que : « [son] œil extrêmement performant fait du sandre le plus efficace des prédateurs chassant à vue en eau trouble et / ou profonde. » 

Et pour peaufiner le tableau, à partir du même article, décidément très riche, on connaît au moins un exemplaire de 8 kilos pêché après avoir mordu six baigneurs, leur infligeant des morsures atteignant 10 centimètres. Selon le responsable des gardes-pêche, « l’animal devait souffrir d’un dérèglement hormonal, ce qui expliquerait son agressivité. »

Bon ! Oublions toute comparaison incongrue mais n’oublions pas non plus la capacité manœuvrière et agressive de notre pseudo-sirène déguisée en sandre.ine. Mais porter à ce point le nom de l’emploi, tant par contraste que par assimilation, n’est pas donné à tout le monde.

ANALYSE ET SYNTHÈSE

Notre époque est d’autant plus passionnante qu’elle est intellectuellement toxique. Or, il faut aiguiser son intelligence et son expérience pour se débarrasser des toxiques, ou du moins les ranger dans une armoire cadenassée, étiquetée, protégée et réservée aux seuls utilisateurs avertis.

Sur Geocortex.site, la pensée est à Droite, favorable à la Vie. Or la Vie a pour premier devoir d’avertir des dangers mortifères, aussi souvent, fortement, et clairement que nécessaire.

Cela nécessite la double pratique analytique et synthétique.

L’article de François Thioly est un exemple analytique. Il y en aura d’autres, car la Gauche s’acharne à multiplier ses pièges. C’est sa structure intellectuelle profonde. J’ose dire que c’est son devoir, sous peine de virer à Droite. Il existe des exemples. Le nôtre est à l’inverse.

Disons les choses plus simplement : l’analyse réclame une dépense de temps et d’étude. La synthèse peut se résumer en un quelques mots plus accessibles : la Gauche c’est la Mort, par principe, toujours.

Antoine Solmer

1  : Wikipédia