QUE SIGNIFIENT LES VŒUX PRÉSIDENTIELS ?

UN BIDON DE PÉTROLE
UN BIDON DE PÉTROLE

La classique comédie des vœux présidentiels veut remplacer le passage du Père Noël. Mais à l’inverse de celui-ci qui apporte des cadeaux, celui-là espère que sa prestation reste facile, ne lui coûte pas cher et lui rapporte gros. C’est cousu de fil blanc, de ruban rouge qui vient encore de se dévaluer (voir la distribution “buzinesque” de la Légion d’Honneur, entre autres ), et du bleu de sa tenue de sortie, assortie à ses yeux de faux cocker : un bleu pétrole faisant référence à tous les bidons et bidonnages de sa prestation, et au-delà… C’est dans ces trois couleurs désunies que se drape le personnage.

Car le bidonnage du presque candidat était vraiment de première grandeur, n’épargnant aucun mensonge, ni sur les chiffres de l’épidémie, ni sur sa prétendue commisération sur les morts, ni sur ses remerciements aux personnels soignants, et autres professions sinistrées à cause de ses décisions ineptes.

Inutile de perdre son temps à découdre pièce par pièce ce montage qui ne convaincra que les esclaves de service – j’y reviendrai bientôt – les imbéciles patentés, et les applaudisseurs quêtant leur biscuit. Pour le reste, disons que cette prestation est la version négative de Brassens : Rien n’est bon chez elle, il y a tout à jeter… sauf l’exemple de la fausseté absolue.

Et je n’excepte rien de son programme présenté en creux, où l’on comprend bien qu’il voudra se présenter en sauveur, avec ses regards perdus de faux premier communiant, comme un vaccin vivant préformé à la sauce bruxelloise.

Pouah !

Antoine Solmer