
Dans l’après-midi, au Jardin des plantes de Paris, un petit garçon apostrophait l’un des dinosaures gonflés de l’exposition en cours : “Tue le virus ! Tue le covid !” Amusant et portant à réflexion psychologique : à quel symbole titulaire de pouvoir réel s’adressait sa petite imagination ?
Manifestement, la bête avait une certaine allure doublée d’une beauté presque naturelle. Rien à voir avec les flétris ou artificiellement pommadés du jardin de l’Élysée et autres lieux mal famés.
Ce matin, dans je ne sais plus quel journal qui a écran ouvert sur Google actualités, il est question d’une petite fille de huit ans — une certaine Olga, ou autre chose fabriqué à la demande — qui avait tout étudié et avait décidé de se faire vacciner… et donc de se faire la prosélyte du produit en question. Je ne mets pas de guillemets, ayant oublié de prendre les références qui sont parties à la poubelle de l’actualité dévorante. Mais l’idée était là, et bien là.
Eh bien, autant le petit garçon pouvait être amusant, et pris dans son rêve, autant l’exemple de la “petite Olga ou je ne sais qui” est attristant. Comment laisse-t-on passer de telles inepties, sans un minimum de mise en garde ou de prise de distance, sinon pour se faire le chantre des sirènes à la mode ! Il paraît que c’est du journalisme. Et ça doit rapporter. Au moins, dans les émissions du dimanche de Jacques Martin, il y avait de quoi sourire.
Ainsi une petite fille de huit ans a tout étudié, tout compris. Elle a fait la liste de toutes les invraisemblances, d’un mensonge à l’autre, dont on nous rebat les oreilles depuis deux ans, elle a relu toutes les publications en détaillant les erreurs de logique, elle a repris l’histoire des épidémies, les caractéristiques des virus à ADN et à ARN, elle a compris les mécanismes de prise de pouvoir mis en place dans les grandes places internationales, elle s’est penchée sur la collusion de Big Pharma avec les prétendus représentants de nos pseudo-démocraties, elle a saisi les mécanismes financiers qui sous-tendent le bordel ambiant et les inquiétudes des banquiers qui commencent à prendre leurs précautions, elle a été certifiée en médecine, en psychologie, elle a lu les mécanismes de prises de pouvoir par la désinformation, le lavage de cerveau, la peur, elle a écrit sur Le Viol des foules par la propagande politique de Serge Tchakotine, sur La Société du spectacle de Guy Debord, etc.
Bref, ce petit génie de huit ans va nous faire la leçon, et passer automatiquement sur la liste des nobélisables. La seule question est : dans quel domaine ? La paix, la médecine, la physique, quoi d’autre ?
Ce genre de perroquet mal emplumé est lamentable. Mais au fond, tellement démonstratif, tellement exemplaire du lavage de cerveau innommable auquel se plaisent les “zélites”.
Ce n’est plus la France, c’est le jardin des implantés du cerveau.
Et comme le peuple français avale et s’en lèche les babines, pourquoi se gêner ? C’est bien ça le pire. À moins qu’un retour de manivelle…
Il est temps d’actualiser la célèbre et ultime tirade de Madame Roland : “Absence de liberté, que de crimes on commet en ton nom !”