LA GAUCHE C’EST LA MORT

NOTRE NOUVEAU MAXIMILIEN.
NOTRE NOUVEAU MAXIMILIEN.

UN TRUBLION UTILE

Il s’appelle Geoffroy de Lagasnerie, il affirme tranquillement :

« Je suis contre le paradigme du débat, de la discussion et je l’assume […] Je pense que nous perdons notre temps dans des chaînes d’info à débattre avec des gens inconvaincables (sic) et que nous ratifions la possibilité qu’ils fassent partie de l’espace du débat  […]

Pour ceux qui n’auraient pas compris, il précise :

« J’assume totalement le fait qu’il faut reproduire un certain nombre de censures en vérité dans l’espace public pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes. »

Bien entendu, il est… de gauche, suffisamment caviar et totalement « main-streamiesque ». À ce titre il peut investir France Inter et autres France Culture, enseigner philosophie et philosophie à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, diriger des recherches à la Sorbonne, etc. Et bien sûr, toujours dans le même sens : les violences policières, Adama Traoré, etc.

En même temps – comme c’est bizarre, cette expression – il assure la production de son dernier ouvrage : Sortir de notre impuissance politique.

Alors, faut-il les jeter aux orties, lui et son bouquin ? Surtout pas. Il dit des choses justes, c’est-à-dire adéquates, conformes à la dégradation du pouvoir, à la déliquescence à peine masquée que représente l’actuel président Macron :

« … l’action directe est aujourd’hui l’une des formes les plus puissantes politiquement. C’est une action où vous faites le temps politique, où vous imposez à l’État votre propre légalité […] Le respect de la loi n’est pas une catégorie pertinente pour moi. La question est la justice et la pureté, ce n’est pas la loi. »

LA PURETÉ À TOUT PRIX

La pureté… cela ne vous rappelle-t-il rien ? Ce petit monsieur serait-il aussi incorruptible qu’un de ses ancêtres politiques, un certain avocat artésien, Maximilien de Robespierre ? Sa censure souhaitée, mieux encore sa volonté de détruire médiatiquement des contestataires n’est rien d’autre qu’une guillotine symbolique… en attendant des jours meilleurs ? Il manque juste une perruque et un visage bien poudré à Geoffroy de Lagasnerie, et puis aussi un peu plus d’élégance. Mais il peut apprendre. Les circonstances sont favorables. Maximilien l’attend. Peut-être aussi un gendarme Merda. La vie est si riche en coups fourrés.

LA GAUCHE ARCHÉTYPIQUE ET LA MORT

Car tout est possible avec la gauche politique qui prend ses sources dans la Gauche archétypique, c’est-à-dire dans le culte de la mort : la mort, non comme destin inéluctable d’une vie, mais comme outil de travail masqué par la course aux meilleurs sentiments du monde. Si je vous guillotine, c’est pour le bonheur du monde. C’est cela le crédo de cette sinistre partie de l’inconnu de la psyché, adaptable en tous temps, en toutes occasions, en toutes contradictions. Une longue chaîne qui relie le vieux Caïn à ses descendants Staline, Hitler et autres facteurs de pourrissement du monde.

Le secret de la Gauche archétypique est là : manipuler la mort, soit comme arme personnelle, soit comme accusation des adversaires, et finalement contre soi-même. Ses deux armes préférées : les promesses, et la manipulation intrinsèque à sa nature.

Suis-je un calomniateur ? Non, parfois un simple copiste, par exemple, de ces quelques lignes extraites de la revue Le Débat[1], assez rouge pour qu’on puisse leur faire confiance en ce domaine :

« La gauche était le parti de l’avenir. C’est de ses promesses·qu’elle tirait sa force de mobilisation. »

Et plus loin, présentant un article dont l’auteur « revient sur le chemin qui a conduit la gauche de gouvernement à se laisser absorber par un cours libéral où elle a perdu son âme. »

En résumé : des promesses et une âme perdue. Merci de nous conforter dans cette approche, mais du côté droit de la vie, de la Droite archétypique.

[1] Le Débat, mars-avril 2020, N° 209. Introduction sur le thème « La gauche face à l’avenir ». page 108