ENTRE MARTEAU-ÉCOLOGIE ET SCIENCE-ENCLUME

ENTRE MARTEAU ET ENCLUME
ENTRE MARTEAU ET ENCLUME

La position humaine devient chaque jour plus incommode et l’illustration du titre le précise. On entend revenir la starisée Greta Thunberg et son radotage sur la science.

N’ayons pas peur d’enfoncer les portes ouvertes, ce qui est la première tactique contre les défonceurs de nos maisonnées, les réels « anti écologie ». Répétons toujours et sans crainte : quel que soit le sujet envisagé, le schéma est toujours le même. Un producteur d’information ou d’outil l’envoie à un récepteur. Exemple : le tableau relie le peintre et le visiteur, comme l’ordinateur se pose entre le fabriquant et l’utilisateur, et finalement, l’impôt entre le gouffre étatique et la poche du contribuable devenu contri-butable… car sachons tout de même comment nous sommes considérés.

L’homme écolo-martelé par des écolo-martelants doit réagir d’abord par sa pensée organisée, plaider pour conserver sa nature humaine, laquelle le sépare de l’animal, mais aussi l’inclut dans la société qui lui est la plus et la mieux vivable. Cette pensée doit être non négociable, si vaste et si polémique soit le sujet.

Il faut porter un regard lucide sur la science, qui n’est jamais qu’un modèle créatif normé. Ces normes impliquent un cheminement partant d’une hypothèse ou d’un fait, suivant des raisonnements ou pratiques validés, aboutissant à un résultat reproductible par d’autres scientifiques de la même discipline. Pourtant, en science comme partout, certains esprits divaguent entre rêves et cauchemars, courent aux subventions, aux titres et aux honneurs, lesquels dépendent de leur bien-pensance, perdant pied avec la nature humaine. Qu’un peintre s’abandonne à ses songes présente peu de risques. Mais qu’un scientifique fertile s’y enfonce, menace l’humanité toujours l’humanité. Dans l’ombre d’un Pasteur, d’un Bichat, d’un Claude Bernard, combien de dérives de tous ordres ! Les avertissements ne manquent pas : la fable de l’apprenti sorcier, la créature du Dr Frankenstein, celles du Dr Moreau, les contes du Golem, sans oublier le « petit engin » surnommé Thin man, déposé par Enola Gay le 6 aout 1945 sur Hiroshima. Ce « petit engin » qui devait faire dire à son « père », le célèbre Pr Oppenheimer : « Je suis devenu la mort, le destructeur des mondes ». Aujourd’hui, nous en sommes au meilleur des mondes décrit par Aldous Huxley en 1932 (les bébés-éprouvettes programmés) et on veut nous mener à « La meilleure des natures ». Même modèle, même but.

Ce qui précède semble condamner la science. Il n’en est rien. Mais il faut condamner les scientifiques entraînés sur des chemins destructeurs parce qu’un politicien ou un groupe de pression leur promet monts et merveilles. Toute référence à l’épidémie de Covid est dans vos journaux.

Alors la science ? Elle n’est qu’un des chemins pour nous aider à revaloriser la nature humaine, sans jamais oublier que la science est pour la majorité une entité abstraite qui  ne nous atteint que par les techniques qui en dérivent, soumises à toutes les convoitises. Cela donne des scientifiques qui disent blanc, et d’autres, noir, avec, comme toujours, des subventions et des marchés à la clef. Avez-vous des masques à vendre ?  

La science comme la langue d’Ésope est la meilleure et la pire des choses. Voyant ce que le scientisme du XIXe siècle a légué au XXe, écoutant le produit de consommation médiatisé qu’est Gr. Thunberg nous « bassiner » avec ses incantations pour « suivre, écouter la science », il est clair qu’elle nous indique la route à ne pas suivre, celui de l’écologisme dominant claironné par les sirènes de gauche. Celui-là ne créera que des inepties catastrophiques.

Car ne nous laissons pas abuser par la distinction politico-française, mais revenons toujours à la « Gauche Archétypique », celle qui mène inlassablement à la civilisation des termites.

Qui veut vivre dans une termitière thunbergienne ? Qui veut amener le nouveau scientisme dictatorial et infantilisant, ce cheval de Troie de l’écologie anti humaine ?

S’y laisser prendre c’est se laisser porter vers la réduction humaine. Il est temps de choisir entre l’homme et les termites. Le mien est clair : l’homme dans sa nature doit être le repère fondamental.